À propos des élections au
Conseil Régional
Comme vous le savez, Mme Valérie
Pécresse, ministre de la Recherche et de l'Enseignement
supérieur, se présente en Île-de-France.
Sachez aussi que cette dame est
une obsédée d’anglais et qu’elle a obtenu le Prix de la Carpette
anglaise 2008, un Prix D'INCIVILITÉ LINGUISTIQUE décerné
chaque année par des associations de défense du français.
Mme Pécresse a obtenu ce Prix
pour avoir déclaré que le français était une langue en déclin et
qu’il fallait briser le tabou de l’anglais dans les institutions
européennes, ainsi que dans les universités françaises, en
rendant obligatoire l’enseignement intensif de cette langue au
détriment de toutes les autres langues.
Par ailleurs, Mme Pécresse
insulte à maintes reprises les francophones que nous sommes en
déclarant, à qui veut l'entendre, qu'il faut cesser de
considérer l'anglais comme une langue étrangère en France, qu'il
faut que nos chercheurs publient davantage et systématiquement
leurs travaux en anglais, qu'il faut, dans nos universités,
développer et encourager le fait d'enseigner le plus grand
nombre de matières possibles en anglais (mathématiques,
sciences, histoire, géographie, etc.). En laissant la direction
de Sciences-Po de Reims dispenser tous ses cours en anglais,
Valérie Pécresse semble même vouloir préparer le terrain pour
demander à extraire l’Université française du champ
d’application de la loi Toubon, loi qui dit en son article 1er
que la langue de
l’enseignement, en France, c’est le français. Autrement dit, Mme
Pécresse travaille pour que le français perde son statut de
langue de l’enseignement en France ! Véritable agent de l’anglophonisation
de notre pays, cette dame se plaignait, le 12 octobre 2008 sur
la chaîne parlementaire du Sénat, d’être gênée dans son
entreprise d’anglicisation par ce qu’elle a osé appeler le «
lobby de la langue française » (sic). Eh, oui, citoyens français
qui aimez votre langue, sachez que vous ne représentez aux yeux
de cette ministre censée servir son pays qu’un « lobby »
contrecarrant ses délires anglomaniaques.
Elle a également contribué à ce
que soit signé le Protocole de Londres, qui permet désormais de
déposer en toute légalité un brevet en France, même s’il est
écrit à 80% en anglais.
Toutes les actions de Mme
Pécresse en faveur de l'anglais ne font que répondre aux
desiderata de ceux qui ont organisé en 1961 l'Anglo-American
Conference, une réunion entre pays anglo-saxons dont il est
ressorti que par l'anglais ils imposeraient de nouvelles
structures mentales au monde.
Ne pas voter
pour elle en mars 2010 signifiera haut et clair, que l’on soit
de Droite, de Gauche, du Centre ou d’ailleurs, que nous ne
sommes pas d’accord avec la politique linguistique actuellement
menée, une politique euromondialiste qui consiste à substituer,
peu à peu et partout, l’anglais aux langues nationales.
Résumé
d’un document édité par
l'Association FRancophonie AVenir (A.FR.AV),
association apolitique de résistance linguistique et culturelle.
2811
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