À Madame Mathilde Mouré, responsable de l'accueil aux Arènes de Nîmes,

(message@arenes-nimes.com)

 

Le lundi 7 mai 2012,

 

 

Madame Mathilde Mouré, responsable de l'accueil aux Arènes de Nîmes,

 

J'ai constaté, dans un tract relatif aux Jeux Romains que vous avez organisés les 28 et 29 avril 2012, que vous utilisiez le terme anglais "E-mail" en lieu et place du terme français « COURRIEL ».

 

 

Je voudrais donc vous rappeler par ce courriel, vos obligations envers la langue française.

En effet, le législateur, dans le soucis de vouloir garder la cohérence et la clarté de notre langue, demande aux administrations et aux organismes ayant une mission de service public, de préférer les termes français - dans la mesure où ils existent -, aux termes étrangers.

Le décret du 3 juillet 1996 relatif à l'enrichissement de la langue française, pris pour l'application de la loi Toubon de 1994 et faisant suite à la loi constitutionnelle du 25 juin 1992, est venu mettre une disposition légale à cela. Ce décret est  destiné à enrichir le patrimoine linguistique de la langue française. Il rend obligatoire l'usage des termes en français. Une fois parus au Journal officiel de la République française, ces termes, souvent des équivalents de mots anglais, doivent être employés dans les services et établissements publics de l'État (articles 11 et 12 du décret).

Pour information, le mot « COURRIEL » équivalent français aux mots anglais "mail", "email" et "e-mail" est paru au Journal officiel de la République, le 20 juin 2003 !
 


 

 

Merci donc, de bien vouloir employer désormais, le mot « COURRIEL » dans vos supports de communication (écrits et oraux).

Pour information, les panneaux des descriptifs des monuments de Nîmes (dont ceux des Arènes) en bilingue français-anglais sont également illicites, voir la loi n°94-665, article 4 :

 

 

Pour ce dernier cas, M. Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, devra bientôt s'expliquer devant le Tribunal administratif.

 

Je vous remercie de votre attention et vous prie d'agréer mes salutations distinguées.

 

Régis Ravat

 

 

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