À Monsieur Rémy PFLIMLIN, président-directeur général de France Télévisions, 

(remy.pflimlin@francetelevisions.fr)

Copie :

Au ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand

(frederic.mitterrand@culture.gouv.fr,  frederic.mitterrand@culture.gouv.fr)  

et au délégué général à la langue française et aux langues de France, M.  Xavier North (xavier.north@culture.gouv.fr)

 

Le dimanche 12 décembre 2010,

 

 

Monsieur Rémy PFLIMLIN, président-directeur général de France Télévisions,
 

Lors de l’envoi d’un message à vos services, au moyen du formulaire de contact du site Internet de France 2, j’ai reçu l’accusé de réception ci-dessous :

Je m’étonne d’y trouver le terme de “mail” qui n’existe pas en français, si ce n’est pour désigner une « Promenade publique dans certaines villes, généralement bordée d'arbres (où l'on jouait au mail autrefois) »... ce qui n’a aucun rapport avec l’objet de mon envoi !
 

Je m’en étonne d’autant plus que cela dénote de la part de vos services une méconnaissance de la décision adoptée et publiée par la Commission générale de terminologie et de néologie au Journal officiel de la République française du 20 juin 2003 (oui, plus de 7 ans, déjà !) stipulant que le mot français pour parler du courrier électronique est le mot “courriel”. Or vous êtes un service public, organisme d’État et, à ce titre, encore plus que quiconque, vous avez obligation de vous exprimer dans la langue de la République qui, comme le précise l’article 2 de la Constitution est le français.

- http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/cogeter/20-06-03-courriel.htm
 

Toutefois, sur les formulaires de contact de France 2, France 3, France 5 par exemple, il est bien mentionné «aAdresse électronique » (ce qui est correct, malgré tout), mais sur ceux de France 4 et de France Télévisions, il est question de “e-mail” (?). Voyez la pièce jointe, synthèse de plusieurs copies d’écrans... C’est curieux cette hétérogénéité de communication dans votre entreprise !...
 

Je vous remercie de votre compréhension, de la suite que vous jugerez la plus utile de donner à ce message et vous prie de croire, monsieur le président-directeur général, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.
 

(Merci de ne me répondre, éventuellement, que par courriel et non par courrier, par souci d’économie pour les finances publiques, donc pour mon porte-monnaie...)

 

Cadiou,

Un simple citoyen soucieux du respect de la langue française et des décisions officielles dans ce domaine, notamment.


 

 

 

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