À : Monsieur Yves LAINÉ, maire du Pouliguen, directeur de la publication du bulletin d’informations      municipales, (communication@mairie-lepouliguen.fr, mairie@mairie-lepouliguen.fr) ;

Madame Brigitte LAMARTHE, rédactrice en chef du bulletin d’informations municipales,

(leclein@mairie-lepouliguen.fr, lesmouettes@mairie-lepouliguen.fr).

Le 11 août 2011,

 

Vacancier de longue date au Pouliguen, même l’hiver lorsque nos enfants étaient petits, j’aimerais vous faire remarquer que, en France, on ne consulte pas ses "mails" grâce au WiFi ou autre système de connexion informatique, que ce soit depuis sa toile de tente ou autre...

On consulte tout au plus ses « courriels », puisque c’est le seul terme officiel pour parler du courrier électronique, depuis la décision parue au Journal officiel de la République française du 20 juin 2003 (oui, vous avez bien lu : 2003 !).

Voyez le « lien » ci-après :

 - http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/cogeter/20-06-03-courriel.htm

 

Du moins, ça devrait être le seul terme. 

 

Mais trop de personnes, notamment dans le monde médiatique, semblent ignorer cette décision, ce qui est assez attristant. C’est pourquoi ce terme n’entre pas dans le langage courant !

Et vous faites partie, hélas, de ceux qui entretenez l’ignorance des citoyens sur ce point !... lorsque l’on lit ceci en page 6 du bulletin d’information municipal « Le Pouliguen Mag n° 8 (Été 2011) »

 

D’ailleurs, je vous rappelle qu’en français, le mot « mail » existe bien. Mais il signifie :
 

- Promenade publique dans certaines villes, généralement bordée d'arbres, où l'on jouait au mail autrefois, le « mail » désignant le maillet de bois à long manche flexible avec lequel on poussait une boule de bois.
 

Donc rien à voir avec Internet. 

Je vous remercie de m'avoir lu. Je vous laisse le soin de donner à ce message la suite que vous jugerez la plus utile pour cesser de participer à l’américanisation galopante de notre belle la langue française, même si votre gazette tirée à 7 000 exemplaire n’a qu’un lectorat limité...

Avec l'expression des mes sentiments les meilleurs, Madame la rédactrice en chef, et des plus respectueux, monsieur le maire.

 

Cadiou,

Un simple citoyen soucieux du respect de la langue française et des décisions officielles dans ce domaine, notamment.


 

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