A.FR.AV. Association FRancophonie AVenir
M. le Président de la République, M. Jacques Chirac Palais de l’Élysée 75008
Paris
Objet : Lutte contre le tout anglais
Monsieur le
Président de la République, J’en appelle à vous
pour que vous interveniez personnellement dans cette affaire, une
affaire dont je vous ai tenu informé par deux courriers précédents,
une affaire qui, en dépit du bon sens, ne se résoudra pas dans l’intérêt
de la lutte contre le tout anglais, combat que nous menons, si votre
Haute autorité ne nous vient pas en aide. Pour être bref, car je
ne veux pas abuser de votre temps précieux , je vous dirai, que M. l’Inspecteur
de l’académie du Gard, M. Jacky Raymond, refuse obstinément d’ouvrir
une classe d’espagnol (LV1), Langue Vivante 1, pour les 6e du futur
collège de Manduel-Redessan, laissant le champs libre ainsi au tout
anglais. Pourtant, nous avons
remis en main propre à M. l’Inspecteur d’académie, le 22 juin
2005, une liste de 13 élèves volontaires pour prendre l’espagnol en
6e à Manduel (initialement, on nous refusait cette classe, car on nous
disait qu’il n’y avait que 5 volontaires pour faire une classe d’espagnol).
13 élèves, c’est assez pour faire une classe, c’est assez pour
ouvrir l’espagnol LV1 en 6e au nouveau collège qui ouvrira ses portes
en septembre 2005. Malgré cette liste
concrète et palpable, M. l’Inspecteur (04 66 62 86 12) refuse d’ouvrir
l’espagnol en 6e, car il nous dit vouloir
plutôt une classe d’allemand LV1 pour contrer le seul anglais
en 6e. L’idée de mettre l’allemand est bonne, bien sûr, mais
décider de proposer cette langue au mois de juin, à la veille des
grandes vacances, sans avoir préalablement préparé et habitué les
élèves à cette langue, c’est courir le risque de ne pas avoir des
volontaires pour former une classe. Et, c’est ce qui se passe en fait
: il n’y a pas d’élèves pour faire une classe d’allemand. D’un autre côté, M. l’Inspecteur
d’académie nous dit qu’il ne peut pas ouvrir l’espagnol (LV1) à
Manduel, car il y est déjà au collège Les Fontaines à Bouillargues
(collège dont dépendait le village de Manduel) et va y être à la
rentrée prochaine aux
Oliviers (collège dont dépendait le village de Redessan),
et puis, nous a-t-il dit, selon le Autrement dit et pour conclure : - Il nous dit qu’il ne peut pas ouvrir une classe d’espagnol
LV1 en 6e à Manduel parce qu’il va y avoir une classe d’allemand (LV1),
mais dans l’état actuel des choses, il n’a pas d’élèves pour
faire cette classe. - Il nous dit qu’il ne peut pas ouvrir une classe d’espagnol
LV1 en 6e à Manduel parce qu’il va y avoir une classe d’espagnol
(LV1) au collège Les Oliviers, mais dans l’état actuel des choses,
il n’a pas d’élèves pour faire cette classe. Ainsi dit, si vous n’intervenez
pas directement et personnellement dans cette affaire, nous n’aurons
ni l’allemand ni l’espagnol en 6e au nouveau collège de Manduel. Bref, le grand vainqueur de cette histoire sera encore
l’anglais, l’anglais toujours et encore. Monsieur le Président de la République, vous avez pu ces derniers temps mesurer toute la perfidie de nos amis anglais. Il est tout de même inadmissible que face à leur langue qui est en train de coloniser la France, l’Europe et le monde, nous ne puissions rien faire. L’A.FR.AV, elle, de son côté, a travaillé durement durant plus de deux mois pour réaliser cette classe de 13 élèves volontaires pour l’espagnol, je vous en prie, aidez-nous à la faire accepter par M. l’Inspecteur académique, aidez-nous à ce qu’il y ait l’espagnol en 6e au nouveau collège de Manduel. Et pourquoi pas,
ensuite, pour soigner votre image de marque - celle notamment qui nous a
permis de vous voir vous opposer avec courage à Bush - ne
viendriez-vous pas à Manduel pour l’inauguration du nouveau collège,
profitant de l’événement pour féliciter ceux qui se sont battus
contre le tout anglais, initialement prévu, en félicitant l’A.FR.AV,
bien sûr, mais aussi le Collectif pour le Choix des Langues en 6e qui s’est
monté pour l’occasion, avec à sa tête pour Manduel Mmes Murcia et
Costeraste et Mmes Martin et Hodyra pour Redessan ? Ainsi, en défendant les
grandes langues d’Europe face au tout anglais uniformisateur de vie et
de pensée, l’Honneur de la France y gagnerait et votre image de celui
qui ose affronter les impérialismes n’en serait que renforcée. Dans l’attente d’un geste de votre part qui nous sauvera, je vous prie, Monsieur
le Président, d’agréer l’expression de ma plus haute
considération. Régis Ravat, Président de l’A.FR.AV. |
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