A.FR.AV. Association FRancophonie AVenir Mairie de Redessan À l’attention de Monsieur le Maire, Monsieur Hervé Giély 13, avenue de la République 30129 Redessan
Lettre recommandée avec accusé de réception numéro : RA 3662 4278 2FR Objet : Lutte contre le tout anglais
Monsieur
le Maire, Suite à l’entretien que j’ai eu avec
vous, le mardi 19 avril 2005, sur le fait qu’il n’était pas normal
qu’il n’y ait pas d’espagnol (LV1) proposé en sixième au nouveau
collège de Manduel-Redessan et constatant que les choses n’évoluent
pas pour introduire cette langue en 6e au même titre et au même rang
que l’anglais, j’ai l’honneur de vous demander, par la présente,
de bien vouloir faire voter, lors du prochain Conseil municipal, une
motion en faveur de la pluralité dans le choix des langues étrangères
vivantes à apprendre en 6e. Je propose, au nom de l’A.FR.AV, la motion
suivante : « le Conseil municipal de la ville de Redessan, constatant qu’il n’y aura, dans l’état actuel des choses, en ce qui concerne l’enseignement des langues étrangères, que l’anglais en 6e au futur collège de Manduel-Redessan, déclare ne pas trouver normal cet état de fait, alors que nous sommes en 2005, à l’heure de l’Europe, et que l’ouverture sur 25 pays devrait impliquer, en toute logique, l’ouverture sur les langues, aussi. En conséquence, le Conseil municipal de la ville de Redessan demande, afin d’ouvrir les classes de sixième du futur collège à la pluralité dans le choix des langues étrangères vivantes à apprendre, que l’espagnol, la langue de nos voisins immédiats, ait sa place en 6e au même titre et au même rang que l’anglais ». Le Conseil fera part de cette motion à
Monsieur François Fillon, Ministre de l’Éducation nationale, à Monsieur Christian
Nique, Recteur d’académie, à Monsieur Jacky Raymond, Inspecteur
d’académie, ainsi qu’à toute personne capable, au mieux et au plus
vite, d’apporter une solution à ce problème. En vous remerciant de votre attention et dans
l’espoir d’avoir été entendu de votre part, et dans l’attente
que vous me donniez une réponse à cette lettre, je vous prie, Monsieur
le Maire, d’agréer l’expression de toute ma considération.
Régis
Ravat, Président
de l’A.FR.AV.
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