TROISIÈME TRIMESTRE 1997 « La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère ?»   

 Numéro 09

              

Au pays de Drucker.

 

Comme promis, nous sommes allés à Eygalières, le village de Provence où Michel Drucker a sa résidence secondaire.

Nous y avons distribué 300 tracts et 300 journaux, avons vu sa maison et donné nos documents aux personnels présents. Ce tract a été fait en tenant compte des remarques de chacun et notamment celles de M. René Bonnet de Murlive, adhérent de Paris.
Le reliquat des tracts, 2000 environ, sera distribué à Avignon, lors du Festival. Nous remercions  M. François Alix, adhérent de Clermont-Ferrand, de passage à Nîmes, d’être venu avec nous.

Aucune retombée de cette opération, tant en adhésions qu'en remarques, n’est à noter à ce jour, mais Drucker sait désormais que l’A.FR.AV existe bien, que ses adhérents sont déterminés et que les opérations coups de poings ne leur font pas peur.

Nous remercions vivement M. Jacques Toubon qui, alors ministre de la Justice, nous a personnellement répondu sur le fait que nous le sollicitions dans cette affaire. Il nous a précisé, dans sa lettre, qu’il envoyait le dossier à la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces et qu’il en saisissait le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, ainsi que la Direction générale de France 2. Quelques jours plus tard, comme par hasard, M. Jean-Pierre Cottet, le Directeur général chargé des programmes sur France 2, nous écrivait.

Bien sûr, comme nous l’avons tous constaté, Drucker a fini son émission sans céder à notre requête.

Cependant, les multiples coups de banderilles que nous lui avons assenés, lui ont fait certainement baisser l’échine et il sait désormais qu’en septembre, lorsqu’il rentrera dans l’arène, les picadors de l’A.FR.AV seront prêts à intervenir à la moindre incartade anglomane. 

Merci à tous.

Sylvie Costeraste
(30) Alès

TRACT QUE NOUS AVONS 

DISTRIBUÉ 

Pour la langue française.


Depuis bientôt un an, nous demandons à Michel Drucker d’avoir un peu plus de respect envers notre langue. En effet, facile est de constater dans quel mépris, chaque jour, lors de son émission télévisée Studio Gabriel, il place le français, entre notamment ses “standing ovation”, ses “happy birthday to you”, ses “medley”, ses “one-man­show”, ses “prime lime”, ses “replay”,  ses “remake”, ses “live” et autre “bricolo news”.  Pour cette dernière appellation, nous lui avions proposé “bricolo- infos”, formule plus francophone s’il en est. Hélas, ce Monsieur n’a pas daigné nous écouter ni même nous répondre, nous considérant certainement comme de simples provinciaux incultes et sans importance. Pourtant, eu égard à la loi Toubon sur le français et à l’article 4 du cahier des charges de France 2,  Mickey Drucker a tort.

C’est pourquoi, nous demandons aux Languedociens et Provençaux de cette région, fiers de leur culture latine, occitane et francophone, d’exiger de ce journaliste qui a élu domicile chez nous, le respect de notre langue commune et nationale. De lui préciser que celui qui méprise la langue d’un pays, méprise le peuple qui la parle et que nous n’avons pas l’intention, de ce fait, de nous laisser mépriser plus longtemps.

 

Ensemble, clouons le bec à
Mister Mickey Drucker,
le canard anglomane.

 

A.FR.AV, Parc Louis Riel, 2811 chemin de Saint-PauI, 

3O129 MANDUEL - FRANCE

 
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