F r a t e r n i p h o n i e
Le journal de l'Association FRancophonie AVenir - A.FR.AV.
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PREMIER TRIMESTRE 2000 | « La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère ?» | Numéro 19 |
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À Manduel, par le biais d’une association, vient de se créer un groupe de Pompon “girls”. Comme vous le savez peut-être, il s’agit de jeunes filles qui dansent en agitant un pompon à chaque main. Généralement elles accompagnent une équipe sportive et animent ainsi par leur prestation les pauses, les mi-temps et autres kermesses de l’équipe en question. Comme l’on pourrait s’en douter, il s’agit là d’un concept américain et force est de constater qu'en prenant le concept, on a pris le mot sans le traduire. Ce mot est d’autant plus pernicieux qu’il a fait famille et qu’à partir de lui, sur le même calque, sont nées des quantités d’autres expressions. Ainsi, sont apparues les "Coco girls" (dans une émission de Stéphane Colaro), les "Bricol’girls" (de Chabat), les "Escort girls", les "James Bond girls", et même les "Pépit’boys" (dans l’émission « Qui est qui » de France 2), puisque la tournure a son masculin.
Je propose que l’on remplace dans toutes ces expressions le
“girl” par « belle » et le “boy” par « beau » et
vivent les Pompon-belles, les Coco-belles, les
James Bond-belles
et les Pépite-beaux ! D’après une idée de Mlle Marie-France Ravat (9 ans), (30) Manduel.
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