TROISIÈME TRIMESTRE 2005 « La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère ?»   

 Numéro 41

              

Dire « NON », mais proposer aussi ! 

 

Les peuples français et néerlandais est un « NON » aux aberrations de la construction européenne. Parmi celles-ci, figure en bonne place le fait que,  au lieu de nous protéger du déferlement de l’anglo-américain, l’Europe ne fait que l’accentuer. Derrière une politique officielle censée promouvoir le multilinguisme, les institutions européennes favorisent ou laissent faire l’hégémonie de l’anglais (dans l’éducation, l’enseignement et la recherche, sur les produits, dans les notices, etc.)

Je pense que les  pays européens et la France ont pour le moment complètement échoué dans le domaine linguistique en ne réussissant pas —  le veulent-ils vraiment ? — à mettre sur pied une politique équitable et efficace permettant à tous les Européens de communiquer entre eux de manière satisfaisante. Il est, dans ces conditions, illusoire de penser pouvoir intégrer des peuples qui ne peuvent pas se parler !

 

M. Benoit Calmel

(31) Toulouse

 

Propositions de l’A.FR.AV en matière d’enseignement 

des langues étrangères à l’école. 

Ces propositions seront débattues lors de notre Assemblée générale 

du 30 octobre 2005 :

 

Notre association se prononce pour que l’école primaire soit d’abord axée sur l’enseignement du français (enseignement qui devient de plus en plus catastrophique, soit dit en passant). Chaque école parrainera une école de l’Espace francophone et les élèves du CM2 seront conviés à avoir un correspondant en Francophonie. Le zéro en dictée sera éliminatoire pour le Brevet et le Baccalauréat.

Au sujet de l’enseignement des langues étrangères, l’ A.FR.AV. demande qu’il y ait au primaire initiation aux langues étrangères et non apprentissage d’une langue étrangère.

L’initiation aura l’immense avantage d’ouvrir les élèves sur les langues en général, sur les langues du monde, sur les divers alphabets, sur les différentes façons de transcrire la pensée, etc., contrairement  à l’apprentissage d’une langue ( à 95% des cas, l’anglais) qui va les enfermer dans une idéologie, celle de la langue du plus fort du moment lorsqu’il s’agit de l’anglais.

On étudiera les grands groupes linguistiques, mais on parlera également des langues dites « exotiques », régionales et minoritaires, ainsi que de l’espéranto, langue facile à apprendre et construite pour mettre tout le monde sur un même pied d’égalité pour la communication internationale.

En 6e, il y aura le choix entre l’allemand, l’anglais, l’espagnol et l’italien (les 4 grandes langues d’Europe, avec le français). 

Les partisans du tout anglais vont nous dire que cela va coûter de l’argent ; il faut leur répondre que la démocratie et la liberté n’ont pas de prix, ainsi que l’Honneur et l’Indépendance d’un pays refusant de se soumettre à une langue impérialiste. 

 

 Enfin, pour éviter que tous les enfants se ruent sur l’anglais, il faudra noter à des coefficients supérieurs les langues autres que l’anglais (c’est la discrimination positive, c’est à la mode !)

 

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