DEUXIÈME TRIMESTRE 2009 « La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère ?»   

 Numéro 56

              

Qu'attendons-nous pour nous mobiliser ? 

 

Les anti-corridas ont réussi à réunir prés de 600 personnes à Nîmes pour demander l’abolition de la corrida. Les manifestants sont venus de toute la France, de Brest, de Toulouse, de Lyon, du Nord et ils sont venus de l’étranger aussi, de Hollande, de Belgique, d’Italie, d’Espagne…

Et nous, qui défendons la langue française, la francophonie, le plurilinguisme, qu’attendons-nous pour aller manifester, aussi ?

   Choisissons un congrès qui se passe en anglais en France et profitons-en pour aller y faire entendre notre voix.

   Montrons donc aux fossoyeurs de la langue française que les défenseurs du français ne sont pas morts, qu’ils sont aussi vivants que leur langue est vivante !

  Selon nos estimations basées sur des observations que nous avons faites sur près de 30 ans, nous pouvons dire qu’en France, les gens qui militent le plus pour la cause d’une langue sont :

- En premier, et très largement, les anglophiles, pour l’anglais.

- En deuxième, les régionalistes, pour une langue régionale.

- En troisième, les espérantistes, pour l’espéranto.

- En quatrième, loin derrière, les défenseurs de la langue française. 

Pour remonter en première position, afin de marquer des points pour la cause que nous défendons, il n’y a qu’un seul moyen :

Descendre dans la rue pour dire, haut et fort, notre hostilité à l’anglicisation et notre refus face à l’abandon programmé du français.

Il nous faut crever l’abcès, sinon l’abcès nous crèvera.

 

M. Jean-Pierre Colinaro

(30) Nîmes

 

 

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