FRATERNIPHONIE

LE JOURNAL DE L’ASSOCIATION FRANCOPHONIE AVENIR - A.FR.AV

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QUATRIÈME TRIMESTRE 2011

« La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère ? »   

 Numéro 66

Le WASP* tue encore !

L'auteur du carnage du 22 juillet 2011 en Norvège (93 personnes assassinées), Anders Behring Breivik, à demander à parler anglais au tribunal pour un motif qu'il n'a pas précisé, une demande rejetée par le juge.

 

 

Breivik voulait parler anglais au tribunal

 

 La demande a été rejetée lors de l'audience du 25 juillet, durant laquelle Behring Breivik a été placé en détention provisoire, a-t-il indiqué. L'extrémiste norvégien de 32 ans n'a pas expliqué pourquoi il voulait parler anglais, selon M. Hatlo.

Dans son manifeste de plus de 1500 pages qu'il a diffusé juste avant l'attaque, Anders Behring  Breivik écrit dans un anglais sans fautes, jugé impressionnant par des observateurs anglophones. Interrogé sur de possibles séjours aux États-Unis de Behring Breivik, le procureur Christian Hatlo a dit que les enquêteurs « savaient quelque chose là-dessus », mais il a refusé de dire de quoi il s'agissait.     

Source : AFP

 

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Réactions :

 

L'anglais ! Évidemment, d'autant plus que la Norvège est l'un des pays européens les plus contaminés par l'anglais et que, de ce fait, il a la certitude d'être compris par une large proportion de la population, surtout jeune. De tels individus ne sont pas à cela près. Vu qu'on s'aligne déjà sur le système judiciaire anglo-saxon, c'est ce qui nous pend au nez à terme plus ou moins long : tout dépend de nous.

M. Henri Masson

(85) Moutiers-les-Mauxfaits

 

Ce Breivick présente le paradoxe qu'il est ultra nationaliste, qu'il est contre le mélange multiculturel, qu'il est anti-immigrés et xénophobe, bref qu'il est pour le Parti des Vrais Finlandais (sic) et de l'autre côté, il juge sa langue maternelle inférieure au point d'écrire en anglais et de vouloir s'exprimer en anglais lors de son procès. Ce Breivick ressemble, en fait, aux Orangistes puritains et ultra conservateurs qui, en 1885 au Canada firent pendre le Chef Métis francophone Louis Riel. En effet, pour ces extrémistes, il était hors de question qu'une Nation métisse puisse s'ériger à l'Ouest du Canada, hors de question pour eux que le Wasp (*White Anglo-Saxon Protestant) ne règne pas en maître absolu en Amérique du Nord. N'oublions pas que ces mêmes extrémistes lançaient aux francophones de l'Ouest-canadien, leur fameux "Speak White" (Parle la langue des Blancs) lorsque les malheureux avaient l'« outrecuidance » de s'exprimer en français en public. Ils lançaient ce fameux "Speak White", non pas parce qu'ils avaient une haine profonde de la langue française, mais parce que celle ci, dans l'Ouest-canadien, était liée, pour eux, aux Sangs mêlés, aux Métis, aux impurs. Breivick, en 1885, aurait applaudi à la pendaison de Louis Riel.

M. Régis Ravat

(30) Manduel

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Il est probable que ce Breivik fut téléguidé par une organisation pour commettre cet acte terroriste, sans doute une organisation anglo-saxonne. La relation de cause à effet était claire puisque la Norvège venait de se retirer de la coalition qui bombardait la Libye.

Dans la mesure où le déroulement des attentats du 11 septembre ne correspond en rien aux explications officielles et qu'ils ont été, en fait, organisés par une faction répondant aux ordres du complexe militaro-industriel, il est facile d'imaginer que cette faction ne reculera devant aucun crime pour faire avancer ses intérêts. La police norvégienne doit en connaître davantage sur l'endoctrinement de Breivik, mais il est évident que les pistes ont dû être systématiquement fermées derrière lui et qu'il doit être désavoué par ceux qui l'ont préparé à ces attentats. Dans la mesure où il doit être difficile de prouver quoi que ce soit, il est probable que ceux qui connaissent la vérité n'auront aucune possibilité de la faire éclater.

De provocation en provocation, d'attentat en attentat, de petite guéguerre en petite guéguerre, il est bien possible qu'un jour ce complexe militaro-industriel déclenche un véritable conflit qui verra passer au-dessous de nos têtes des missiles thermonucléaires. Les dirigeants étatsuniens, tout au moins ceux qui tirent les ficelles des marionnettes médiatisées que nous connaissons, me paraissent actuellement fous à lier. Ils n'arrêtent pas d'agiter partout des épouvantails. Ils sont un fléau pour la planète tout entière et je crains qu'il faudra que le reste du monde mette le paquet pour les arrêter une bonne fois pour toutes.

M. Charles Durand

(06) Nice

 

 

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