L'auteur du
carnage du 22 juillet 2011 en Norvège (93 personnes assassinées), Anders
Behring Breivik, à demander à parler anglais au tribunal pour un motif
qu'il n'a pas précisé, une demande rejetée par le juge.
Breivik voulait parler anglais au tribunal
La
demande a été rejetée lors de l'audience du 25 juillet, durant laquelle
Behring Breivik a été placé en détention provisoire, a-t-il indiqué.
L'extrémiste norvégien de 32 ans n'a pas expliqué pourquoi il voulait
parler anglais, selon M. Hatlo.
Dans son manifeste de plus de 1500 pages
qu'il a diffusé juste avant l'attaque, Anders Behring Breivik
écrit dans un anglais sans fautes, jugé impressionnant par des
observateurs anglophones. Interrogé sur de possibles séjours aux
États-Unis de Behring Breivik, le procureur Christian Hatlo a dit que
les enquêteurs « savaient quelque chose là-dessus », mais il a refusé de
dire de quoi il s'agissait.
Source : AFP
***
Réactions :
L'anglais ! Évidemment, d'autant plus que
la Norvège est l'un des pays européens les plus contaminés par l'anglais
et que, de ce fait, il a la certitude d'être compris par une large
proportion de la population, surtout jeune. De tels individus ne sont
pas à cela près. Vu qu'on s'aligne déjà sur le système judiciaire
anglo-saxon, c'est ce qui nous pend au nez à terme plus ou moins long :
tout dépend de nous.
M. Henri Masson
(85)
Moutiers-les-Mauxfaits
|
Ce Breivick
présente le paradoxe qu'il est ultra nationaliste, qu'il est contre le
mélange multiculturel, qu'il est anti-immigrés et xénophobe, bref qu'il
est pour le Parti des
Vrais Finlandais (sic) et de l'autre
côté, il juge sa langue maternelle inférieure au point d'écrire en
anglais et de vouloir s'exprimer en anglais lors de son procès. Ce
Breivick ressemble, en fait, aux Orangistes puritains et ultra
conservateurs qui, en 1885 au Canada firent pendre le Chef Métis
francophone Louis Riel. En effet, pour ces extrémistes, il était hors de
question qu'une Nation métisse puisse s'ériger à l'Ouest du Canada, hors
de question pour eux que le Wasp (*White Anglo-Saxon Protestant)
ne règne pas en maître absolu en Amérique du Nord. N'oublions pas que
ces mêmes extrémistes lançaient aux francophones de l'Ouest-canadien,
leur fameux "Speak White" (Parle la langue des Blancs) lorsque les
malheureux avaient l'« outrecuidance » de s'exprimer en français en
public. Ils lançaient ce fameux "Speak White", non pas parce qu'ils
avaient une haine profonde de la langue française, mais parce que celle
ci, dans l'Ouest-canadien, était liée, pour eux, aux Sangs mêlés, aux
Métis, aux impurs. Breivick, en 1885, aurait applaudi à la pendaison de
Louis Riel.
M. Régis Ravat
(30) Manduel
***
Il est probable que ce Breivik fut
téléguidé par une organisation pour commettre cet acte terroriste, sans
doute une organisation anglo-saxonne. La relation de cause à effet était claire puisque la Norvège venait de se
retirer de la coalition qui bombardait la Libye.
Dans la mesure où le déroulement des
attentats du 11 septembre ne correspond en rien aux explications
officielles et qu'ils ont été, en fait, organisés par une faction
répondant aux ordres du complexe militaro-industriel, il est facile
d'imaginer que cette faction ne reculera devant aucun crime pour faire
avancer ses intérêts. La police norvégienne doit en connaître davantage
sur l'endoctrinement de Breivik, mais il est évident que les pistes ont
dû être systématiquement fermées derrière lui et qu'il doit être
désavoué par ceux qui l'ont préparé à ces attentats.
Dans la mesure où il doit être difficile de prouver quoi que ce soit, il
est probable que ceux qui connaissent la vérité n'auront aucune
possibilité de la faire éclater.
De provocation en provocation, d'attentat
en attentat, de petite guéguerre en petite guéguerre, il est bien
possible qu'un jour ce complexe militaro-industriel déclenche un
véritable conflit qui verra passer au-dessous de nos têtes des missiles
thermonucléaires. Les dirigeants étatsuniens, tout au moins ceux qui
tirent les ficelles des marionnettes médiatisées que nous connaissons,
me paraissent actuellement fous à lier. Ils n'arrêtent pas d'agiter
partout des épouvantails. Ils sont un fléau pour la planète tout entière
et je crains qu'il faudra que le reste du monde mette le paquet pour les
arrêter une bonne fois pour toutes.
M. Charles
Durand
(06) Nice
|