En ces
temps difficiles, où, pour être agréable aux banquiers qui nous
gouvernent, il va falloir faire des économies sur tout, le budget alloué
à la Francophonie et aux écoles françaises de l’étranger va diminuer
comme peau de chagrin. Ainsi, la crise due au système financier
anglo-américain défaillant, va desservir la langue française, alors
qu’il eût été plus logique et plus normal que ce soit l’anglais, la
langue même de ceux qui ont mis le feu, qui soit pénalisée, voire mise à
l’écart.
Puisqu’il ne va plus y avoir d’argent dans les caisses de l’État pour
financer la Francophonie, demandons alors à nos élus, que soit créée une
contribution que l’on pourrait appeler « Taxe de solidarité allouée à
la Francophonie ».
Cette taxe serait prélevée au niveau des entreprises et des artistes qui
préfèrent utiliser l’anglais plutôt que le français dans leur création,
leur dénomination, leur publicité, etc.
Exemples
:
Taxons les chanteurs français qui chantent en anglais, les entreprises
françaises qui prennent des noms anglais, les films qui se disent
français, mais qui sont tournés en anglais, les sociétés étrangères
installées en France et qui jouent le jeu de l’anglais plus que du
français, etc.
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Prenons un exemple de taxation
à venir : Un jeune opticien s’est installé à
Manduel (Gard), et n’a pas trouvé mieux de mettre dans son enseigne deux
mots anglais :
"EYE SEE".
En fait, il a voulu faire un jeu de mots en
anglais (voilà où nous en sommes arrivés à force de faire absorber cette
langue à nos enfants dès le biberon !), un jeu de mots parce que
"Eye",
qui signifie « œil » en français, se prononce
comme le « I » anglais qui lui, signifie « Je » dans notre langue.
Ainsi, phonétiquement obtient-on
"I see"
qui veut dire en français « Je vois ».
Taxer un tel individu pour
son anglolâtrie aurait le mérite, en plus d’aider au développement des
pays francophones, de lui ouvrir les yeux sur sa maladie d’anglais et
qui sait, de le guérir !
Parlez
de cette taxe à votre député !
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