FRATERNIPHONIE

LE JOURNAL DE L’ASSOCIATION FRANCOPHONIE AVENIR - A.FR.AV

Parc Louis-Riel - 2811 chemin de Saint-Paul, 30129 Manduel -  FRANCE

Site : www. francophonie-avenir.com  -  Chaîne-vidéos : www.youtube.com/user/Fraterniphonie

QUATRIÈME TRIMESTRE 2012

« La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère ? »   

 Numéro 70

Attaquer les anglomanes de front au Tribunal administratif

Comme vous le savez, cela fait des années à l’A.FR.AV que nous nous battons contre l’implantation de l’anglais dans notre pays, contre l’officialisation du bilinguisme français-anglais sur notre territoire, contre la primauté qui est faite à cette langue dans notre système scolaire, etc. Devant l’aggravation de la situation, devant l’avancée sans cesse croissante de l’anglais dans notre vie de tous les jours et, ce faisant, devant le recul de notre propre  langue, il nous a semblé important de faire le point des actions que nous menons et, parallèlement à celles-ci  d’envisager sérieusement d’y adjoindre une autre action, et non des       moindres : le procès au Tribunal administratif.

Pour mener la guerre contre l’anglicisation, et plus avant, pour défendre notre langue, nous avons dû travailler notre argumentaire, car, si au début de notre engagement, nous défendions notre langue à l’instinct, comme nous aurions défendu notre pays assiégé, notre mère insultée, nos enfants malmenés, il nous a fallu toutefois apprendre à expliquer à nos compatriotes endormis sur le sujet, pourquoi il fallait  défendre la langue française, pourquoi il ne fallait pas s’abandonner au tout anglais, pourquoi il fallait penser Francophonie et pas seulement Europe, pourquoi il fallait favoriser le plurilinguisme et refuser le bilinguisme français-anglais, etc. Eh oui, si bizarre que cela puisse paraître, il faut, en somme, expliquer à nos compatriotes, et leur expliquer encore, qu’il n’y aurait pas d’anglais dominant, s’il n’y avait pas de dominés.

Pour donner du poids à nos explications et à nos actions, l’A.FR.AV a mis en place : - un site sur l’inter-réseau et un journal « Fraterniphonie », qui donnent tous deux au    militant, ou au futur militant, le moyen d’avoir une base d’appui dans sa réflexion. Le site et le  journal servent aussi de moyen de liaison entre les membres de l’Association, tous, généralement, très éloignés géographiquement les uns des autres. Enfin, site et journal restent le moyen pour faire connaître facilement et rapidement l’Association autour de soi et notamment auprès de ceux qui ne sont pas encore au courant que la guerre linguistique et culturelle est bel et bien, une réalité, etc.

- des tracts et des autocollants mis à la disposition de tous les adhérents afin qu’ils puissent participer à répandre, autour d’eux, la bonne nouvelle, à savoir qu’il y a des Résistants qui refusent de disparaître sous les coups de butoir de l’anglicisation et qui s’organisent en cela pour mener la lutte.

- l’opération « Poster sans timbrer », qui consiste à renvoyer à leurs destinataires (sans timbrer - c’est pour l’amende), toute publicité, tout formulaire où apparaissent les mots anglais "mail" ou   "e-mail" en lieu et place du mot français « COURRIEL », une façon comme une autre, de dénoncer l’anglicisation de notre vocabulaire.

- l’opération «  Un  autocollant, une photo » pour la Galerie des Horreurs du site.

 

 

 

- l’opération « Prendre un, ou plusieurs pseudonymes » pour, suite aux articles de presse en ligne que l’A.FR.AV présente sur son site en page d’accueil, aller déposer dans la partie « commentaires » de ces articles, des messages anti-tout-anglais, pro-langue française, pro-langues (au pluriel), etc.

- l’opération « Vigie sur France 2 » pour interpeller le CSA sur son inertie à contrer l’anglicisation à la télévision (voir le site, à la rubrique « Exigeons du CSA », de la page d’accueil).

Enfin chacun peut, selon sa disponibilité et son envie, proposer des articles pour le site et le journal, élaborer des projets de tracts et d’autocollants, ouvrir un stand A.FR.AV au Forum des Associations de son lieu de résidence, organiser une action pour la Journée de la Francophonie, le 20 mars, etc.

Bref, pour celui, ou celle, qui veut militer pour la langue française, pour le développement de la francophonie, pour la lutte contre le tout-anglais, pour la promotion du plurilinguisme, pour le respect des langues nationales, il y a de quoi faire à l’A.FR.AV.

À ces nombreuses activités, il nous semble important d’en ajouter une autre cependant : saisir les Tribunaux administratifs.

En effet, nous ne comprenons pas pourquoi ces tribunaux ne sont jamais saisis par les associations de défense de la langue française, alors que l’administration dont une des missions est de servir d’exemple à la population en matière de langue, est de plus en plus coupable de sombrer dans l’anglomanie.

Comme vous le savez, car nous en avons parlé dans le Fraterniphonie N°68, nous avons saisi le   tribunal administratif de Nîmes à l’encontre du maire de cette ville où l’affichage des monuments est présenté en bilingue illicite. L’expérience que cela va nous donner dans ce genre d’action nous servira pour les autres à venir dans ce domaine, à savoir qu’à ce jour huit dossiers sont actuellement prêts pour éventuellement être jugés dans un tribunal administratif : Ruquier, Pépy, Air France, Fédération Française de Basket, Préfet du Gard, Mairie de Remoulins, Gestionnaires du site du Pont-du-Gard, Courchevel (ces dossiers sont consultables sur notre site).

La question maintenant est de savoir comment nous pourrions financer de tels procès, sachant qu’un avocat est obligatoire pour ce genre d’action et qu’il faut compter entre 1500 et 2000 euros en frais d’émolument par dossier. En fait, il s’agit de faire une avance de trésorerie, puisque théoriquement dans notre droit, nous devrions, au minimum, récupérer l’argent investi et donc être capables de le rendre à ceux qui nous l’auraient prêté ! Bien sûr, si vous connaissez un avocat militant pour notre cause et qui voudrait bien plaider gracieusement pour nous, ou du moins faire une avance sur « recette », n’hésitez pas à nous en faire part. Merci de nous donner votre avis, d’une façon générale, sur le fait que l’A.FR.AV veut désormais attaquer l’anglomanie également sur le front juridique.

 

 

 

Haut de page

Retour au sommaire