FRATERNIPHONIE

LE JOURNAL DE L’ASSOCIATION FRANCOPHONIE AVENIR - A.FR.AV

Parc Louis-Riel - 2811 chemin de Saint-Paul, 30129 Manduel -  FRANCE

Site : www. francophonie-avenir.com  -  Chaîne-vidéos : www.youtube.com/user/Fraterniphonie

PREMIER TRIMESTRE 2013

« La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère ? »   

 Numéro 71

Deux poids, deux mesures au Canada

Pendant que les députés français votent l'anglais obligatoire dans nos écoles à partir du CP, c'est-à-dire dès l'âge de 7 ans pour nos enfants, voici ce qui se passe au Canada, pays faisant partie de la Francophonie et officiellement bilingue français-anglais : 3 jeunes saskatchewannais, pour avoir l’école en   français, sont obligés d’avoir cours dans une cuisine !

Rappelons que la Saskatchewan et le Manitoba sont deux  provinces de l’Ouest canadien, qui formaient dans les années 1880, le Territoire des Métis, dont le Chef  n’était pas moins que Louis Riel, chef politique et militaire francophone qui fut    pendu par les Anglais pour avoir « osé » s’insurger contre la mise sous tutelle de son peuple et de ses terres.

Jeunes francophones de Ponteix, en Saskatchewan

Soutenir l'école francophone de Ponteix

Au Québec, la minorité anglophone jouit d’un réseau   d’éducation largement mieux financé que le réseau de la majorité francophone. De la maternelle à l’université,    l’anglophone a accès à une éducation de haute qualité dans sa langue. Il profite également d’hôpitaux universitaires à la fine pointe de la technologie. Nulle part ailleurs dans le monde, on ne peut trouver une minorité si bien choyée.

Et pendant ce temps, par manque de classes à leur        disposition, les élèves de l’école boréale francophone de  Ponteix en Saskatchewan, font l’école dans une cuisine !

Intervention à la Chambre des Communes du Canada, de Maria Mourani, députée francophone représentant la circonscription d'Ahuntsic, au Québec, pour le Bloc québécois  - Le Bloc québécois est un parti politique fédéral du Canada, fondé en 1991.

Il s'agit du premier parti  représentant les souverainistes du Québec sur la scène politique fédérale.

 Parti souverainiste et social-démocrate, il est implanté exclusivement au Québec et s'est donné pour mission de mettre en place les conditions nécessaires à la réalisation de la souveraineté du Québec.

Ainsi, il souhaite défendre les intérêts des Québécois au parlement canadien. Le Bloc québécois travaille en étroite collaboration avec le Parti québécois, également souverainiste. Les membres et sympathisants du Bloc québécois sont habituellement appelés « Bloquistes », source de l’information : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bloc_qu%C3%A9b%C3%A9cois   :

La pétition : En tant que parents et élèves, nous sommes inquiets et frustrés par la récente nouvelle que le gouver-nement de la Saskatchewan a refusé la demande du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) d’emprunter les fonds nécessaires pour le projet de construction de l’école Boréale à Ponteix. Depuis sa création en 1996, l’école Boréale         demeure dans des installations provisoires. Contrairement aux messages véhiculés par ce même gouvernement, nous pouvons affirmer sans contredit que nos enfants, citoyens de la Saskatchewan, N’ONT PAS LES MÊMES CHANCES DE RÉUSSITE QUE LA MAJORITÉ. Est-il acceptable en 2012 :

- d’avoir une salle de classe dans une cuisine ?

- de regrouper des élèves de la maternelle à la 10e année dans deux salles de classe ?

- d’avoir deux préfabriqués qui servent d’école...

Madame Maria Mourani, une francophone née

« Les élèves de l’école boréale de Ponteix, en Saskat-chewan vivent une situation d’enseignement déplorable : le gouvernement de cette province refusant de leur donner des infrastructures nécessaires à leur formation.

Pourtant, il y a un potentiel de plus de 400 élèves pour cette école secondaire francophone, or, aujourd’hui, ils ne sont plus que 3 élèves à accepter de subir ce mépris. Les autres élèves et leurs familles s’étant résignés à aller dans des écoles anglophones.

Au Québec, nous traitons avec respect et dignité la minorité historique anglophone, pourquoi ce double standard ?

Samantha, Ryan et Jonathan sont de vrais héros. Ces   jeunes persistent à travers le temps à affirmer leur droit à l’éducation francophone contre vents et marées.

Ils sont la démonstration que le Canada ne traite pas tous ses enfants de la même manière. Je salue leur courage, leur détermination et surtout la force de leur engagement envers une cause qui transcende les frontières : celle de la dignité et du droit de vivre dans sa langue.

À ces jeunes, et à tous les francophones hors du Québec, je leur dis : votre combat est notre combat, frères et sœurs, à jamais.  

 Merci.

 

Soutien à Mme Maria Mourani

Discours de Madame Maria Mourani

 

 

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