FRATERNIPHONIE

LE JOURNAL DE L’ASSOCIATION FRANCOPHONIE AVENIR - A.FR.AV

Parc Louis-Riel - 2811 chemin de Saint-Paul, 30129 Manduel -  FRANCE

 L’affaire Fioraso nous aura montré deux choses : 

Premièrement, il y a une partie importante de la population française, politiciens et hauts responsables compris, qui est convaincue qu’il n’y a pas de vie sans anglais et cette population est prête, de fait, à collaborer, consciemment ou pas, à la mise en place de l’anglais partout ; 

Deuxièmement : les angliciseurs ignorent complètement, ou font semblant d’ignorer, qu’il y a des femmes et des hommes qui combattent la politique du tout anglais en France, qui croient en la Francophonie et à l’avenir de la langue française comme grande langue des Sciences, de la Recherche et de la communication internationale.

Puisque toutes nos actions pour le français, pour la Francophonie, pour la lutte contre le tout anglais, pour le respect du plurilinguisme, semblent être complètement ignorées des décideurs, des médias, des politiciens, des journalistes, du public, nous en avons conclu qu’il fallait alors nous faire entendre sur la voie publique par un affichage de protestation puissant et massif. Oui, il faut faire voir que nous existons et que, ce faisant, les opposants au basculement à l'anglais existent, sont bien vivants et prêts à se battre.

En conséquence de quoi, l'Afrav propose de lancer  une campagne nationale, par le biais de ses adhérents, de ses sympathisants, des associations amies et de tout citoyen conscient de l'importance de sauver la langue française, une campagne nationale sur le thème :  « l'anglais NIKE ta langue, défends-toi ! », « Non, à l’anglais colonial », « Non, à l’anglais partout ! ».

Des affichettes, des autocollants, des pochoirs vont être faits pour que chacun puisse placarder, partout où il le pourra, et où sévit d’une manière ostentatoire l'anglais hégémonique, nos slogans directs et sans équivoque.

Car, il faut bien le dire, devant le raz de marée de l'anglomanie qui avance chaque jour davantage, nos associations ne pourront bientôt plus rien faire contre la catastrophe qui s'annonce, s’il n’y a pas de prise de conscience collective du problème.