Sujet : Margot Walstrom, commissaire européenne
Date : 07/10/2007
Envoi de :   Anna-Maria campogrande  (anna-maria.campogrande@skynet.be)

 

Récemment la commissaire à la communication, interviewée par la TV, via EBS (voir lien ci-joint), développe longuement sa politique en langue anglaise. Soudain elle évoque, en langue française, le cas des autres  langues restantes. Elle regrette (sincèrement?) que le multilinguisme (ou le français?) coûteraient trop chers à Bruxelles. La Scandinave semble sous-entendre, en souriant, que la solution linguistique, pour l'UE, est une seule langue : probablement, seulement, l'anglais.

 

http://ec.europa.eu/avservices/video/video_prod_en.cfm?type=detail&prodid=3094&src=1



P.-S. : Cet argument du coût du Multilinguisme ne tient pas débout et pourtant c’est le seul que les Commissaires européens prennent pour justifier leurs politiques linguistiques et culturelles discriminatoires à l'égard de plus de 90°/° de citoyens européens, y inclus les Allemands et les Français dont la langue reste, effectivement, langue de travail seulement dans les déclarations de la Commission.

 

La répression, à l’intérieur des institutions européennes, contre les militants du multilinguisme s’annonce déjà, je me demande jusqu’où ça va nous mener. La résistance ? La clandestinité ? Rien ne peut être exclu avec l’allure que prennent les responsables des domaines liés aux langues, à la culture et à l’éducation. Force est de constater que la Commission n’est plus l’institution démocratique, attentive aux droits des citoyens européens, qu’elle a été parce que certains Commissaires ne tiennent en aucun compte les principes fondamentaux qui régissent l’Europe communautaire.

 

Anna Maria Campogrande

Presidente d’Athéna