VERSAILLES,
DÉBUT DE LA FIN DU FRANÇAIS COMME LANGUE INTERNATIONALE
...2ème après l'anglais, et ce depuis le Traité de Versailles en
1919,
que Clemenceau a accepté de signer dans 2 langues pour la première
fois,
FR et EN
http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/francophonie/versailles_1919.htm
http://www.quid.fr/2007/Francophonie/Quelques_Dates/1?refnum=986900
J'aime bien cette anecdote à ce sujet. Est-elle véridique ? Crédible
?
http://alsace.novopress.info/?p=365
:
« PS : un point de détail : si l’anglais est devenu la langue
diplomatique dominante, c’est grâce à Clemenceau, qui parlait
parfaitement l’anglais (son épouse était américaine), et qui imposa
cette langue dans les négociations d’après-guerre dans le seul but
d’écarter des débats son rival Poincaré qui ne parlait pas cette
langue. »
Versailles marque ainsi le début de la fin de la prééminence du
français, qui fut seule langue diplomatique pendant 200 ans, depuis
Rastatt en 1714.
Le traité de Versailles a été rédigé en français
et en anglais, les deux versions
faisant également autorité. Le texte portait le titre Conditions de
paix - Conditions of Peace. C’était la première fois depuis le
traité de Rastatt de 1714 (qui mettait fin à la guerre de Succession
d’Espagne) que le français n’était plus le seule langue officielle
de la diplomatie occidentale.
Il semble que le représentant de la France, Georges
Clemenceau, ait accepté que l’anglais devienne à côté du français
la langue de travail de la Conférence de paix. En raison de sa
connaissance de l’anglais — il avait épousé une Américaine et séjourné
aux États-Unis — Clemenceau avait accédé à la demande de David
Lloyd George (Grande-Bretagne) et Thomas Woodrow Wilson (États-Unis);
le représentant de l'Italie, Vittorio Orlando, a dû être d'accord.
Paradoxalement, le Sénat des États-Unis refusera en novembre 1919 de
ratifier le traité de Versailles, mais le statut de la langue anglaise
venait néanmoins d'être reconnu au plan international. Par la suite,
l’anglais supplantera progressivement le français dans la plupart des
documents juridiques internationaux.
Le traité de Versailles a été rédigé en français
et en anglais, les deux versions
faisant également autorité. Le texte portait le titre Conditions de
paix - Conditions of Peace. C’était la première fois depuis le
traité de Rastatt de 1714 (qui mettait fin à la guerre de Succession
d’Espagne) que le français n’était plus le seule langue officielle
de la diplomatie occidentale.
Il semble que le représentant de la France, Georges
Clemenceau, ait accepté que l’anglais devienne à côté du français
la langue de travail de la Conférence de paix. En raison de sa
connaissance de l’anglais — il avait épousé une Américaine et séjourné
aux États-Unis — Clemenceau avait accédé à la demande de David
Lloyd George (Grande-Bretagne) et Thomas Woodrow Wilson (États-Unis) ;
le représentant de l'Italie, Vittorio Orlando, a dû être d'accord.
Paradoxalement, le Sénat des États-Unis refusera en novembre 1919 de
ratifier le traité de Versailles, mais le statut de la langue anglaise
venait néanmoins d'être reconnu au plan international. Par la suite,
l’anglais supplantera progressivement le français dans la plupart des
documents juridiques internationaux.
De
gauche à droite: David Lloyd George, Vittorio Orlando, Georges
Clemenceau
et Thomas W. Wilson
P.-S. : un point de détail : si l’anglais est
devenu la langue diplomatique dominante, c’est grâce à Clemenceau,
qui parlait parfaitement l’anglais (son épouse était américaine),
et qui imposa cette langue dans les négociations d’après-guerre
dans le seul but d’écarter des débats son rival Poincaré qui ne
parlait pas cette langue.
Réflexions sur le sujet :
Denis
Griesmar :
C'est
du jour où Giscard de rien s'est adressé en anglais à la presse
internationale, qui avait délégué à Paris des journalistes parlant
français
pour son élection en 1974, qu'un déclic malheureux s'est produit.
La bourgeoisie française, indécrottablement défaitiste et collabo, et
se
méfiant de son propre peuple, y a vu LE symbole de la
"modernisation" du
paysa!
Claude
Piron :
Savez-vous
que la langue de travail de l'Union postale
universelle est toujours le français ?
Je reçois régulièrement une publication japonaise et c'est avec
une profonde satisfaction, proche de la volupté, que je lis chaque fois sur l'enveloppe,
à la place du timbre: "Kameoka - Taxe perçue". Et rien
en anglais.