Dans
"Politis" du 2 juin page 11 :
Un courrier électronique de François LOOS,
ministre délégué au Commerce extérieur a informé les
parlementaires qu'une liste des offres de privatisation des services
de l'Union européenne, dans le cadre de l'AGCS, était consultable du
18 au 25 mai. "Nous n'avons eu que cinq jours pour en prendre
connaissance" ! s'est exclamé René BALME, secrétaire général
du Réseau national des élus et collectivités hors-AGCS. "Cinq
jours pour décrypter 200 pages de listes d'engagement d'une complexité
redoutable."
"La Commission a en effet classé confidentiels ces
documents, avec interdiction d'en délivrer des copies".
"Je suis donc allé au bureau indiqué et ai été reçu dans une
petite pièce", raconte le député Jean-Claude LEFORT, secrétaire
de la Délégation pour l'Union européenne, l'un des rare à
avoir tenté l'aventure. "Le document qui m'a été présenté
est écrit en anglais. Et dans un anglais illisible, puisque écrit
dans la langue très "ésotérique" de l'OMC ! Comment
voulez-vous, dans ces conditions, que je puisse me former mon opinion,
comme nécessaire, sur ce texte ? Cette consultation relève de la
mauvaise farce !" D'autant plus que le document n'avait aucun
caractère définitif...
On croit rêver ! Il faut dénoncer cela, pas seulement par Internet
!
Francis BERNARD
Autre problème de langue :
J'ai commandé un portique à la CAMIF. C'est l'entreprise
"SMOBY France" qui me l'a expédié de Lavans-Lès-Saint-Claude
(39) France... Avec deux pages de notice ...en anglais ! J'ai aussitôt
protesté auprès de la CAMIF et de "SMOBY", rappelant la Loi
Toubon.
Réponse aussitôt 3 juin, reçue le 4 juin :
"vous trouverez ci-joint la traduction de la 2ème
page..."
"Nous vous précisons néanmoins, qu'aucune de nos notices
de montage ne porte, en temps normal, d'écrit : les schémas suffisant
au montage (d'ailleurs très peu de consommateurs nous l'ont réclamée).
Cependant, juste avant mise en boîte, un de nos clients anglais
nous a demandé de rajouter une explication écrite (en anglais évidemment)
afin d'aider éventuellement le consommateur au montage du portique,
plus complexe qu'un jouet. Ces instructions ont donc été rajoutées à
la notice initialement conçue et l'ajout en langue française (et 12
autres langues dans lequel le portique est exporté) n'a pu être réalisé
dans le temps imparti avant la livraison des produits."
Je n'ai pas inventé le texte !
Francis BERNARD