Sujet : L'autre guerre -- celle qui tue l'esprit
Date : 04/04/2003 
D' Henri Masson: (courriel : esperohm(chez)club-internet.fr)  Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez "chez" par "@"



Voici plus de quarante ans, quelques mois seulement après que le président Eisenhower ait quitté le pouvoir, tout a été mis en œuvre pour nous faire penser « à  l'américaine », et les carpettes n'ont pas manqué pour nous y pousser. Elles existent aujourd'hui à  la Commission européenne. À quand un prix de la Carpette anglaise à  ce niveau ?

L'« Anglo-American Conference Report 1961 » visait en effet à  imposer de nouvelles structures mentales, « une autre vision du monde » par le biais d'une langue qui n'est pas neutre, liée à  des intérêts qui ne sont pas ceux des 92% de la population mondiale non anglophone : « l'anglais doit devenir la langue dominante ».

N'oublions pas que, dans son discours de fin de mandat du 17 janvier 1961, le président Eisenhower craignait déjà  que le pouvoir ne tombe dans des mains dangereuses. Nous pouvons dire aujourd'hui que c'est fait : « Dans les organes politiques, nous devons veiller à  empêcher le complexe militaro-industriel d'acquérir une influence injustifiée, qu'il l'ait ou non consciemment cherchée. Nous nous trouvons devant un risque réel, qui se maintiendra à  l'avenir : qu'une concentration désastreuse de pouvoir en des mains dangereuses aille en s'affermissant ».

Il faut le dire, le rappeler, le répéter.

Cette guerre est avant tout une « guerre-business » comme il y a la « charité-business » et comme il y aura le « journalisme-business », « l'éducation business », etc.,  sans éthique ni déontologie, sans autre règle que la loi du marché, la liberté sera la liberté du renard dans le poulailler.




Henri Masson
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