Voici plus de quarante ans,
quelques mois seulement après que le président Eisenhower ait quitté
le pouvoir, tout a été mis en œuvre pour nous faire penser
«
à l'américaine
»,
et les carpettes n'ont pas manqué pour nous y pousser. Elles existent
aujourd'hui à la Commission européenne. À quand un prix de la
Carpette anglaise à ce niveau ?
L'«
Anglo-American
Conference Report 1961
» visait en effet à imposer de
nouvelles structures mentales,
«
une autre vision du monde
»
par le biais d'une langue qui n'est pas neutre, liée à des
intérêts qui ne sont pas ceux des 92% de la population mondiale non
anglophone :
«
l'anglais doit devenir la langue dominante
».
N'oublions pas que, dans son
discours de fin de mandat du 17 janvier 1961, le président Eisenhower
craignait déjà que le pouvoir ne tombe dans des mains dangereuses.
Nous pouvons dire aujourd'hui que c'est fait :
«
Dans
les organes politiques, nous devons veiller à empêcher le
complexe militaro-industriel d'acquérir une influence injustifiée,
qu'il l'ait ou non consciemment cherchée. Nous nous trouvons devant un
risque réel, qui se maintiendra à l'avenir : qu'une concentration
désastreuse de pouvoir en des mains dangereuses aille en
s'affermissant
».
Il faut le dire, le rappeler,
le répéter.
Cette guerre est avant tout
une
«
guerre-business
» comme il y a la
«
charité-business
»
et comme il y aura le
«
journalisme-business
»,
«
l'éducation
business
», etc., sans éthique ni déontologie, sans autre règle
que la loi du marché, la liberté sera la liberté du renard dans le poulailler.
Henri Masson
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