Lucide et honnête : Michel Serres
Il a dit à nouveau ce qu'il avait déjà dit en 1993 à l'occasion d'une conférence présentée dans le Nord-est de la France, c'est-à-dire qu'il y a maintenant à Paris plus de mots en américano-anglais qu'il y en avait en allemand durant l'Occupation nazie. "L'Est Républicain" avait alors rapporté ce qu'il avait dit à propos du problème de défense du français: “Tout cela est notre faute, mais ça peut se réformer très vite. Il suffit que le peuple qui parle français se révolte contre ses décideurs. Moi, je suis du peuple, ma langue est celle des pauvres. J’invite les pauvres à se révolter contre ceux qui les obligent à ne rien comprendre.“ Merci, Monsieur Serres. Nous
sommes sur la même longueur d'ondes.
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