Sujet : Dictature de l'anglais et occupation nazie
Date : 05/07/2005
De :   Henri Masson (espero.hm@club-internet.fr)


Lucide et honnête : Michel Serres


France Info a diffusé ce matin un entretien avec Michel Serres, philosophe, académicien, historien des sciences, professeur des universités de Stanford (États-Unis) et Paris.

Il a dit à nouveau ce qu'il avait déjà dit en 1993 à l'occasion d'une conférence présentée dans le Nord-est de la France, c'est-à-dire qu'il y a maintenant à Paris plus de mots en américano-anglais qu'il y en avait en allemand durant l'Occupation nazie. "L'Est Républicain" avait alors rapporté ce qu'il avait dit à propos du problème de défense du français:

“Tout cela est notre faute, mais ça peut se réformer très vite. Il suffit que le peuple qui parle français se révolte contre ses décideurs. Moi, je suis du peuple, ma langue est celle des pauvres. J’invite les pauvres à se révolter contre ceux qui les obligent à ne rien comprendre.“

Merci, Monsieur Serres.

Nous sommes sur la même longueur d'ondes.
Et combien de témoignages comme le vôtre faudra-t-il pour faire comprendre au peuple que les projets linguistiques de Thélot, Fillon et Cie ne visent absolument pas à libérer la parole du peuple, mais à lui donner des moyens d'obéir, et à vendre, vendre et encore vendre.