Sujet : La Commission européenne et le multilinguisme
Date : 23/11/2005
De :   Marceau Déchamps (marceau.dechamps@laposte.net)

                   

            

COMMUNIQUÉ

 

 

La Commission européenne a fait savoir, par un communiqué du 22 novembre, de louables intentions.

C'est ainsi qu'elle annonce l'instauration d'"un groupe de haut niveau sur le multilinguisme"

Elle "considère que [le multilinguisme] est au coeur de la relation entre les citoyens et l'Union européenne"

La Commission "s'engage également à traduire davantage le contenu de ses sites Internet, comme Europa, dans les différentes langues de l'UE" Elle estime que  pour les pays de l'UE "le fait de ne pas parler la langue de leurs clients pourraient faire perdre des contrats"

Il nous plait de retrouver dans ce communiqué une réponse positive à nos reproches concernant la traductions des sites Europa et une concordance de vue pour l'emploi de la langue du client.

Nous ne manquons pas à l'occasion de critiquer la Commission pour ses mauvaises pratiques linguistiques. En l'occurrence nous devons applaudir ces bonnes intentions et souhaiter qu'elles se traduisent rapidement dans les faits.

Nous avons le droit de croire que les actions des associations ont participé à cette prise de conscience des responsables de la Commission.

Continuons donc à être vigilants et exigeants !

 

 

Marceau Déchamps

vice-président

Défense de la langue française

 

Pour de plus amples informations : http://europa.eu.int/languages

 

 

 

Commentaire de Mme Anna Maria Campogrande, eurodéputée italienne.

Il faut demander à Jan Figel , Commissaire pour le multilinguisme  < jan.figel@cec.eu.int >, pourquoi il tolère donc le tout anglais au sein de la Commission dont il est membre chargé du multilinguisme.   

Par ailleurs, le Commissaire Figel se garde bien de dire quelles sont les langues que sa politique préconise.   Viviane Reding , plus innocente, à son époque l’avait dit : l’anglais + une autre langue, celle du voisin. Extrêmement malin parce que, de cette manière,  on coupait d’office les jambes à toute autre langue qui aurait pu prétendre à rivaliser avec l’anglais.

La vérité est que, depuis le passage de Neil Kinnock à la tête des services linguistiques, la Commission et notamment les Commissaires chargés de la politique linguistique, sont complètement sous l’influence du British Council et du cynisme de sa politique de domination.

 

Anna Maria Campogrande

anna-maria.campogrande@skynet.be