Sujet : Fulchiron dans le giron
Date : 15/09/2007
De : Régis Ravat   (courriel : afrav(chez)tiscali.fr)   Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez "chez" par "@"

 

UNIVERSITÉ

FULCHIRON VEUT FAIRE LE MÉNAGE

 

Le doyen de la fac de droit Hugues Fulchiron, fraîchement élu, entend profondément réformer l'université à l'image plombée par les affaires. Il nous livre ses premières mesures.

 


 

(...)

Lyon Capitale : Quelle est votre ambition pour votre université ?

Hughes Fulchiron : Donner à Lyon 3 la meilleure place, évidemment ! (rire). Nous bénéficions déjà d'une excellente réputation internationale. Mais il faut aller très vite car on peut facilement descendre si on ne prend pas le bon tournant. Par exemple, si nous voulons faire venir des étudiants étrangers, nous devons leur proposer des cours en anglais. Il faut arrêter d'opposer systématiquement la francophonie, qui est bien plus que le partage d'une langue, et l'usage, technique, de l'anglais : c'est ainsi que l'on pourra garantir le rayonnement de la culture et de la science françaises.

 

Source : Lyon Capitale.fr, le 13 septembre 2007
 

 

Réaction de Régis Ravat :

 

"Des cours en anglais", propose M. Fulchiron !

Comme par hasard, M. Darcos, ex-ministre de la Francophonie et actuel ministre de l'Éducation nationale, propose l'anglais obligatoire pour tous dès le CE1 à l'école (7 ans pour nos enfants), il propose même que la France devienne une "nation bilingue", sous-entendu français-anglais.

Comme par hasard aussi, le Haute finance internationale et le MEDEF poussent le gouvernement à la ratification du Protocole de Londres, un Protocole qui donnera à l'anglais valeur juridique en France.

Comme par hasard encore, les organisateurs des JO de Pékin ont "oublié" que le français était la langue de l'Olympisme lui préférant l'anglais (encore !), la langue de leurs sponsors préférés Coca-Cola et Nike.

Cette avalanche d'anglais montre clairement que nous sommes en situation de colonisation-soumission.Que nous sommes soumis à la langue et à la pensée unique.

C'est honteux. Et cela est d'autant plus honteux que notre université, à l'image de ce que fait M. Fulrichon pour l'anglais, se met à collaborer.

 

 

Réagissez vous aussi, ne vous gênez pas :

http://www.lyoncapitale.fr/index.php?menu=01&article=2705