Sujet : Ouf  ! La « France » a perdu à l'Eurovision
Date : 24/05/2008
De : Régis Ravat   (courriel : afrav(chez)aliceadsl.fr)   Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez "chez" par "@"

 

OUF ! La « France » a perdu à l'Eurovision. Nous l'avons échappé belle, car si Tellier avait gagné, ou avait été classé parmi les premiers, cela aurait fait une belle publicité pour l'anglais en France et donné, ce faisant, encore plus d'arguments et de force aux partisans de ceux qui veulent imposer cette langue partout dans notre pays.

FR3, qui retransmettait l'émission en direct, avait pris pour commenter cet événement, l'animateur de télévision Julien Lepers et le couturier Jean-Paul Gautier.

 

 Fiers d'être francophones : Lepers, Gautier et Tellier ?

 

 

 

            

Voici les logos officiels de l'Eurovision 2008 à Belgrade en Serbie.

Vous remarquerez que tout est en anglais,

alors que ce pays est candidat pour entrer dans l'Espace francophone.

 

 

 

Le cas Julien Lepers :

Durant l'émission, nous avons pu constater toute la veulerie de Julien Lepers. En effet, voilà un animateur qui présente sur FR3 l'émission « Questions pour un champion », une émission prétendument intellectuelle -- une émission qui donne, pour fêter la Francophonie internationale en mars de chaque année,  la parole à des Francophones du monde entier --, et voilà que notre Julien Lepers n'a rien dit sur le fait que la France chante en anglais, ce soir du 24 mai. Bien sûr, il n'a pas parlé de la polémique qu'il y avait eu en France sur ce sujet.  De toute façon, il n'a rien dit du tout sur l'aspect anglophone de la prestation de Tellier, il a fait comme si rien n'était, il a fait la sourde oreille en quelque sorte.  En fin d'émission, il a même salué le courage de ceux qui ont sélectionné Tellier, parlant, pour le cas, d'audace (sic) de la part de FR3 d'avoir sélectionné ainsi un artiste de la scène « underground » (re-sic) française. Dans la foulée, il a remercié Sébastien Tellier, car, a-t-il dit, grâce à lui la France a obtenu un bon classement, le meilleur en points (47) depuis 5 ans.

 

    

Julien Lepers, un néo-collabo !

 

Durant l'émission, il a souvent employé  le mot « show », le mot « spectacle » sonnant trop francophone pour lui, somme toute. Il a lancé aussi,  le mot « Green room » pour désigner ce que l'on pourrait appeler « l'avant-scène » ou « l'après-coulisse », mais cet homme de télé, comme bien d'autres, hélas, est bien trop passif sur le plan linguistique, et bien trop imbu de sa personne, pour faire l'effort d'essayer de trouver des équivalents français aux mots anglais qui nous sont jetés en pâture. Lui, apparemment, comme un bon chien docile, se contente d'aller chercher et de nous rapporter, tels quels, les nonos de ses maîtres anglomanes.

Enfin, signalons que son candidat favori, une candidate pour le cas, était la représentante de la Pologne. Il a justifié son choix par le fait qu'elle représentait le candidat formaté type pour l'Eurovision, autrement dit, une candidate façonnée comme une poupée Barbie, refaite par la chirurgie esthétique du sol jusqu'au plafond, avec des dents de lavabo, la poitrine et les cuisses en représentation, le tout sur un bronzage dernier cri, et, bien sûr, une poupée qui, lorsqu'elle ouvre la bouche, vomit de l'anglais.

Bref, ce Lepers, nous a fait voir, tout le long de cette soirée, qu'il faisait partie de la mouvance de ce que l'on pourrait nommer les néo-collabos, c'est-à-dire des personnes qui n'ont rien à dire face au tout anglais qui s'installe et qui trouvent même ridicule et arrière-gardiste de vouloir résister. Ils ont, en fait, le même esprit et la même mentalité que les Français qui ont collaboré sous l'occupation allemande entre 1940 et 1945, des Français qui, à l'époque, pensaient eux aussi qu'il ne servait à rien de résister aux Allemands, puisqu'ils avaient écrasé l'armée française en 40 jours, qu'ils étaient les mieux armés, les plus nombreux, les plus disciplinés, les plus modernes, etc.

Pour ceux qui croirait que nous exagérons sur Lepers, merci d'aller sur cette vidéo :

 http://www.programme-tv.net/news-tv/divertissement/1564-eurovision-julien-lepers-tu-ne-vas-pas-me-pieger/

 

Le cas Jean-Paul Gautier :

 

Jean-Paul Gautier, l'habit de notre âme ne l'intéresse pas !

 

 Il s'est vanté tout le long de l'émission d'avoir habillé plusieurs chanteuses de l'Eurovision, notamment Dana International, une chanteuse israélienne qui a gagné le Concours en 1998, mais il n'a rien dit, lui aussi, comme par hasard, sur le fait que la France chantait en anglais cette année à ce concours.

Il a dit aussi avoir habillé la présentatrice serbe qui animait la soirée à Belgrade. On peut regretter, ce faisant, que tout en l'habillant, il ne l'ait pas convaincue de parler un peu français lors de la soirée (l'anglais et le français étant les langues « officielles » de l'Eurovision). Nous avons certainement là  encore un Français qui, une fois à l'étranger, se fait ambassadeur de l'anglais, passant ainsi aux yeux du monde qui l'entoure pour un Anglo-Étatsuniens et non pour un Français.

 Bref, il est triste et regrettable que Jean-Paul Gautier ne s'intéresse pas plus à l'habit de notre âme : notre langue, un habit autrement plus important, tout de même, que ses habits de chiffon.

 

 

À noter aussi :

 

-- Sur les 24 candidats finalistes issus de pays non anglophones, 12 (Allemagne, Pologne, Islande, Lettonie, Suède, Danemark, Géorgie, Ukraine, Azerbaïdjan, Grèce, Russie, Norvège, France)  ont chanté en anglais et 1 (Israël) a chanté avec un  refrain en anglais.

-- Les représentants des jurys nationaux ont donné le résultat de leur vote en anglais, sauf la France et l'Andorre. Les résultats de la Belgique et de la Suisse, pays où le français a pourtant le statut de langue nationale, ont été donnés en anglais. L'Espagne, le Portugal et l'Italie, pays de traditions latines, ont préféré l'anglais au français pour faire part de leurs votes. Enfin, la Pologne et la Roumanie, pays faisant partie de l'Espace francophone, ont eux aussi opté pour l'anglais.

-- Le site officiel de l'Eurovision 2008 est entièrement et uniquement en anglais : http://www.eurovision.tv/page/home

-- ceux qui méritaient de gagner, à notre avis,  étaient les représentants de la Bosnie Herzégovine et l'Espagne.

-- S'il y avait un merci à donner, il faudrait l'adresser au chanteur du groupe Kraljev Ulice § 75 Cents représentant la Croatie, qui, à la fin de sa chanson dans sa langue, a lancé  « Merci » en français, au public.

 

 

Que faut-il penser de tout ça ?

 

-- Dans cette affaire, nous avons pris les dirigeants de FR3 la main dans le sac sur le fait qu'ils n'ont pas respecté l'article 4 du cahier des charges de France-Télévisions, un article qui stipule, noir sur blanc, que la Télévision de service public doit veiller à l'illustration et à la promotion de la langue française (décret 2002-750 du 2 mai 2002).

Malgré ce décret, malgré ce règlement, Mme Marie-Claire Mézerette, directrice des jeux et divertissements sur FR3, a pourtant choisi un chanteur s'exprimant en anglais pour représenter la France au concours de l'Eurovision 2008. Manifestement, Mme Mézerette est en faute, ainsi que MM Patrick de Carolis, PDG de France-Télévisions, et Patrice Duhamel, Directeur général de FR3, qui ont laissé faire, donc soutenu, leur employée.

Bien que nous ayons largement dénoncée cette faute auprès des intéressés, mais également auprès des médias, auprès des politiciens, auprès des membres du CSA, auprès du Président de la République, et malgré les milliers de courriels que nous avons diffusés dans ce sens sur l'inter-réseau, rien n'a empêché l'ignominie de s'accomplir.

Rien n'a empêché Patrick de Carolis, Patrice Duhamel et Marie-Claire Mézerette d'aller jusqu'au bout de leur forfaiture.

Cela dit, comme par hasard, l'avant-veille où la France a chanté en anglais à l'Eurovision, nos députés ont parlé de langues régionales au Parlement. Autrement dit, nos politiciens ont préféré s'intéresser aux langues ethniques de nos régions au lieu d'essayer d'aller au secours de notre langue commune qui allait être bafouée à l'Eurovision, le surlendemain, devant des dizaines de millions de téléspectateurs à travers le monde.

Et comment peuvent-ils oser parler langues régionales, alors qu'ils ne sont même pas capables, face à l'impérialisme triomphant de l'anglais, de défendre l'emploi de la langue française en France, dans l'Espace francophone, à la Commission européenne et dans les instances internationales ?

Apparemment, avec les langues régionales, ils sont prêts à agir pour la diversité linguistique sur le plan local français, mais ne paraissent nullement intéressés à vouloir se battre pour la diversité linguistique sur le plan de la communication internationale. Somme toute, est-il plus facile pour eux de traiter le problème des langues à l'intérieur de la France, dans une France en pleine crise de repentance, que de s'en prendre aux forces anglo-américaines et saxonnes qui oeuvrent partout dans le monde pour imposer l'anglais comme seule et unique langue  de communication internationale. Courageux, nos élus !

Mais, tout de même, comment, nos politiciens, peuvent-ils parler de langues régionales en ce moment, alors que l'ex-ministre de la Francophonie, M. Xavier Darcos, actuellement ministre de l'Éducation nationale vient d'introduire l'anglais obligatoire dans nos écoles dès le CE1, c'est-à-dire dès l'âge de 6 ans pour nos enfants, alors que Valérie Pécresse, ministre de la Recherche, veut que l'on enseigne en anglais dans nos universités, alors que nos scientifiques sont contraints de publier en anglais, alors que le Protocole de Londres, qui donne aux dépôts de brevets en France la possibilité d'être à 80% en anglais, a été ratifié à la quasi unanimité par l'Assemblée nationale et le Sénat, alors que de plus en plus de nos artistes trouvent normal de s'exprimer en anglais (le cas Tellier n'est pas isolé, hélas), alors que le concept « enseignement des langues étrangères » au pluriel dans nos écoles primaires, rime dans les faits avec « enseignement de l'anglais » au singulier, etc. ?

De plus, pourquoi faire ce cadeau aux régionalistes, alors qu'aucun n'a protesté et ne s'est mobilisé contre le fait que la France chante en anglais à l'Eurovision ?  Mais nos politiciens savent-ils que pour les purs et durs des mouvements régionalistes, toute gifle donnée à la langue française est une jouissance et que leur grand rêve est de faire l'Europe des Régions, une Europe ethnique telle que rêvait de la faire les nazis, une Europe où chacun parlerait la langue ethnique dans sa région et où tout le monde, pour se comprendre hors les murs, parlerait anglais.

Savent-ils que cette Europe-là, c'est l'Allemagne (Allemagne des Länder) qui la promeut, et que bien des mouvements régionalistes sont, ou ont été, financés par elle (voir en cela les agissements de F.U.E.V, Föderalistische Union Europaïcher Volksgruppen : Union Fédéraliste des Communautés Ethniques Européennes, U.F.C.E) ? Inutile de dire que l'Allemagne, à travers cette stratégie de détricotage, compte affaiblir notre pays pour asseoir d'une façon pérenne son chefferat en Europe. Inutile de dire aussi, que les États-Unis d'Amérique soutiennent cette conception-là de l'Europe, une conception qui leur va comme un gant puisqu'elle fait appel à des critères qui leur sont chers : communautarismes, ethnicité, tout anglais.

Dans la foulée, on ne va pas tarder à nous refaire le coup des langues régionales opprimées par les méchants républicains qui voulaient, au nom de l'égalité et de la fraternité entre Français, rendre partout la langue française obligatoire. On ne va pas tarder non plus à nous reparler des vilains hussards noirs de la République -- les instituteurs du début du 20e siècle -- qui imposaient le français à coups de règles sur les doigts aux malheureux écoliers qui avaient l'outrecuidance de parler patois en classe ou en cours de récréation ; mais on ne parlera pas, rassurez-vous, des riches propriétaires terriens, véritables barons dans leur province qui avaient tout intérêt à ce que le peuple ignore la langue des Lumières et celle de la République de peur qu'il s'émancipe. Sûr que pour les baronnies, il valait mieux que le citoyen reste un manant et qu'il chante et vive à l'ombre des châteaux dans la langue des troubadours ou autres mercenaires plutôt qu'il ne parle celle du code du travail et des droits de l'Homme.

Et si pour moi, nîmois depuis toujours, je revendiquais la langue de mes ancêtres comme étant un dialecte gaulois  et non comme étant un dialecte occitan. Pourquoi n'en aurai-je pas le droit ? Nos ancêtres n'étaient-ils pas tous des Gaulois, après tout ?

Arrêtons donc de culpabiliser, de demander pardon à tout va, de nous mettre sans cesse à genoux devant l'histoire, les langues régionales font partie du patrimoine français, bien sûr. Il faut les préserver, certainement. S'en servir pour enrichir la langue française, très bonne idée, mais jamais, au grand jamais, elles ne doivent empiéter sur le domaine public et politique. Les langues régionales, c'est comme la religion, elles doivent rester dans le domaine privée et devraient même être enseignées, comme le catéchisme, en dehors de tout système scolaire public.

-- Mais peut-on condamner le tout anglais au niveau de la communication internationale et ne pas condamner le tout français en France ? Va-t-on immanquablement nous demander. -- Parce que, tout simplement, le tout français en France a permis d'ériger une nation forte, unie et puissante qui a pu ainsi donner au monde, dans le concert des grandes nations, sa vision à elle des choses concourant en cela à la diversité de la pensée humaine. Le tout anglais, lui, au contraire, va détruire la diversité de nos nations et fondre les peuples qui les composent dans un magma uniformisateur et normalisateur.

Le tout français en France a permis aux Français de s'unir et d'exister ainsi dans le monde, l'ethno-régionalisme, cheval de Troie du tout anglais, les divisera et sera la clé de leur disparition.

Que l'on ne s'y trompe pas, les euro-mondialistes veulent que tout le monde parle une langue ethnique et l'anglais en dénominateur commun. Les multinationales, les dirigeants de la Haute finance,  les organismes transnationaux, les sbires de la Commission Européenne, etc.  préfèreront toujours traiter leurs affaires au niveau des régions qu'au niveau des nations, car, tant qu'à avoir quelqu'un à convaincre ou à soumettre, autant qu'il soit le plus petit et le plus faible possible.

En cela, les euro-mondialistes préféreront toujours un Breton régionaliste, qu'un Français républicain.

On comprend dès lors, à la force de cet argumentaire, que nommer un chanteur anglophone pour représenter la France à l'Eurovision, entre dans les nouveaux critères du politiquement correct c'est-à-dire, anglais pour tout le monde et langue régionale pour chacun. Le diviser pour mieux régner ne s'est jamais autant bien porté.

 On comprendra donc que Patrick de Carolis, Patrice Duhamel et Marie-Claire Mézerette ne seront nullement inquiétés de ne pas avoir respecté le cahier des charges de France-Télévisions qui leur donne pourtant des obligations en matière de langue française. Ils ne seront nullement inquiétés d'avoir trahi notre langue devant des millions de téléspectateurs, témoignant ainsi que la France veut rejoindre le troupeau de l'uniformisation et de la pensée unique et qu'elle renonce à l'exception culturelle pour elle et donc

Peut-être même a-t-on donné, aux dirigeants de FR3, une prime pour le dérangement que les associations de défense du français aurait pu leur occasionner, une prime avec un séjour de thalassothérapie et un psychologue (c'est à la mode) au cas où leur trahison leur aurait donné quelque remord.

Pour conclure, il paraît donc maintenant évident que le bilinguisme langue ethnique-anglais est le projet caché des euro-mondialistes qui manipulent en ce sens les marionnettes que sont devenus nos politiciens.

Nos politiciens, il faut bien le reconnaître,  font de moins en moins de politique, mais de plus en plus de mercatique, c'est-à-dire, comme des commerçants, ils cherchent, pour les satisfaire, les goûts, les vices, les travers, de leurs clients que sont devenus les citoyens-électeurs. Ils cèdent au clientélisme, abdiquent devant les groupes de pressions bruyants, se transforment en représentant des baronnies locales, etc. Bref, ils ne semblent plus être élus pour leurs idées ou pour leur conviction, mais pour la capacité qu'ils ont à suivre l'opinion publique et à faire corps avec elle. Ils ne dirigent plus le peuple, ils le suivent. Et comme le peuple est abruti par la propagande euro-mondialisle, nous comprendrons pourquoi ils sont fermés les yeux devant la trahison de FR3 de nommer un chanteur anglophone pour représenter la France à l'Eurovision, nous comprendrons pourquoi aussi ils sont prêts à ouvrir la Constitution de la République pour y faire entrer les langues ethniques.

-- Que faire, alors ?

-- Préparer la révolte, somme toute ! Et dénoncer l'imposture, en attendant !

 

Les langues régionales dans la constitution, c’ est ouvrir une boîte de Pandore, et cela éclaire quelle sont les pratiques de l’ élu local…. et sur quel registre se situe désormais la politique nationale : la décérébration en terme de conscience politique, le clientélisme pour apaiser les braillards, la valorisation de l’ obscurantisme. - Clientélisme ? L’ élu local est le représentant des lobbies locaux, à savoir de groupuscules radicalisés. Là c’ est la question des langues mais ce pourrait être tout autre sujet. Avec redistribution de subventions, prébendes pour futurs coups de pouces électoraux espérés. - Obscurantisme ? De quels grands textes, de quelles grandes œuvres d’ art ont été et surtout sont le vecteur les diverses langues régionales ? Quelle importance au plan intellectuel, philosophique ? Néant ! Absolument rien de comparable à la littérature française qui incarne une histoire des idées, une histoire intellectuelle depuis les origines ! - Boîte de Pandore ? On a bien vu ce qui s’ est passé en Espagne ! Serait – ce qu’ on nous donnerait comme modèle la Belgique, la Sicile, la Sardaigne ? Reconnaissance de la langue, puis d’ une communauté linguistique, puis d’ une communauté « culturelle » (soit disant), puis d’ une communauté politique, puis des droits à des droits et à chaque étape de nouveaux droits et des traites à tirer sur les finances de l’ état central jusqu’ à la sessession. On connaît ce parcours involutif qu’ on voudrait nous faire prendre comme le comble de la modernité ! Merdonité, oui ! Le comble de la mystification. Encore une amusette politique quand l’essentiel est ailleurs !  Lundi 02 Juin 2008 - 15:08