Sujet : |
Un appel au secours des services
linguistiques européens. |
Date : |
03/07/2003 |
De :
Germain Pirlo (gepir.apro@pandora.be) |
À méditer :
un appel (S.O.S. ?) que vient de lancer un
fonctionnaire européen en poste à Bruxelles :
"Les services linguistiques
et les syndicats sont très inquiets au sujet de la stratégie de Neil
Kinnock et tout particulièrement du fait que l'étude de faisabilité,
pour la fusion des services linguistiques, ait été confiée à une
grande société de consultants américaine (98.000 personnes).
Cette fusion est une très mauvaise chose
tout d'abord parce que les besoin des différentes institutions ne sont
pas les mêmes, ensuite parce que, sous le prétexte de faire des économies,
on va peu à peu rendre tout à fait inopérants les services
linguistiques alors qu'ils devraient viser l'excellence, en tant que
services d'intérêt général, de première nécessité, au service du
citoyen européen.
La situation linguistique est d'une extrême
gravité, sous les yeux de tout le monde et dans l'indifférence
généralisée. Si la France ne prend pas conscience de la situation
et ne s'attèle pas de toute urgence à redresser la situation en se
faisant aider par les autres grands Pays de l'Union (Allemagne, Italie,
Espagne ) le processus d'intégration de l'Europe se convertira en un
processus de colonisation dont le régime linguistique ne représente
que la pointe de l'iceberg (1)".
Sans commentaire !
(1) NDLR : "iceberg" n'est pas un mot anglais, raison de plus
pour le prononcer à la française.
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