L'anglais boudé par les candidats français Je suis abasourdi par le fait, évoqué ces jours, que autant Ségolène Royal que Nicolas Sarkozy sont très limités dans leur connaissance et pratique de la langue de Shakespeare... Une certaine vision de la grandeur de la France demande peut-être que ses chefs tiennent en piètre estime la langue des "gentlemen farmers" (ou "farmers" tout court) d'outre-Manche et celle des "businessmen" américains. La question qui préoccupe est de savoir comment il est possible que ces personnes, pas vieilles, ayant passé par l'ENA ou des filières comparables, ont pu arriver où elles sont sans maîtriser l'anglais (pour le moins, qu'elles le comprennent complètement si elles ne veulent pas le parler). [...] Et la réciprocité, dira-t-on ? Que les Anglo-Saxons apprennent notre langue ! Oui, si on en reste à des effets de manches d'orgueil linguistico-national, mais la prééminence de l'anglais est un fait de la vie. Contester l'évidence revient à se frapper la tête contre les murs et ce faisant on finit par se faire mal. De plus, j'ai souvent observé que les ressortissants de pays où on est souvent polyglottes (pays scandinaves, Pays-Bas, et Suisse bien entendu) ont un vrai avantage sur les monomanes d'une langue comme le sont le plus souvent les Américains - et comme le sont encore, mais dans une position de claire infériorité - trop de nos amis français. Sans doute voit-on mal que la connaissance des langues constitue un préalable aux choix politiques des peuples souverains. Il reste que, chez nous par exemple, les parlementaires fédéraux - mais aussi les Conseillers d'État - qui ne parlent pas allemand ont de vraies difficultés et sont évidemment moins, voire inefficaces sur la scène nationale. Alors, outre-Jura, imaginer un(e) président(e) de la République qui n'est pas capable de parler aisément avec ses homologues anglophones d'autres pays autrement que par le canal d'un interprète apparaît véritablement incroyable (et on se souvient de la formule traduttore - tradittore). [...] Jean Martin, député au Grand Conseil vaudois, Echandens (VD)
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RÉAGISSONS :
Jean Martin, l'anglomane outré
Député au Grand Conseil : Martin Jean Médecin Arrondissement : Morges Parti politique : RAD Année de naissance : 1940 Année d'élection : 2002 La Ruelle 6 1026 Echandens Tél. privé : 021/701.09.84 Fax privé : 021/701.09.84 Courriel ( e-mail, dans le texte) : jean.martin@urbanet.ch
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