Sujet : Classement anglo-saxon des universités de plus en plus contesté !
Date : 04/12/2008
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L'article lui-même, un peu bof, même s'il remet légèrement en question le classement, sur la fin, mais les commentaires, bravo !

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AK
 

Classement de Shanghai : branle-bas de combat dans les universités européennes

 

Les universités d’Europe continentale sont à la traîne, et les Grandes Écoles françaises font la moue. En France, certains titres de presse n’hésitent pas à faire usage d’un vocabulaire très militaire quand l’École des Mines de Paris, la fabrique à ingénieurs française, « dégaine » (dans L’Express) son classement « anti-Shanghai » (dixit L’Expansion) pour sauver les « universités tricolores » (poursuit Les Echos). Contre le classement des universités mondiales dit de « Shanghai », la vieille garde universitaire française contre-attaque. Pour certains, ce n’est qu’un signe de plus que la Chine, comme d’autres pays émergents, est en train de prendre la tête de la mondialisation. Pour d’autres, il s’agit même d’un enjeu national. Voici quelques éclaircissements sur ce qu’est exactement ce « classement de Shanghai ».

 

L'Université de Columbia à New-York est à la sixième place du classement de Shanghai (sur 500 universités) (wallyg/flickr)

Comme d’habitude, les vieilles facs européennes sont à la traîne et les universités anglo-saxonnes mènent la barque... Le classement de Shanghai commence à chauffer sérieusement les oreilles des grandes écoles françaises qui tentent de trouver une solution.

 

Quels critères pour juger une université ?

Université de technologie de Varsovie | (kainet/flickr)

À l’origine, il s’agit d’un simple classement des 500 meilleurs établissements mondiaux, établi par l’Université chinoise de Jiao Tong, sur la base de critères académiques (nombre de citations dans les publications scientifiques, Prix Nobel …) Et c’est bien là le cœur du problème. Car si les grandes facs américaines (Harvard, Stanford, Berkeley) caracolent en tête, et que leurs concurrentes britanniques et allemandes parviennent encore à tenir la distance, avec une quarantaine d’universités classées, la France s’enlise, en plaçant seulement 23 de ses universités. C’est dans ce contexte que Valérie Pécresse, la ministre de l’enseignement supérieur française, a annoncé la création d’un classement propre aux universités européennes d’ici la fin de la Présidence française de l’Union européenne (UE).

L’École des Mines est allée plus loin, en présentant cette année, et pour la deuxième fois consécutive, son propre classement des meilleures écoles mondiales. Cette fois-ci, ce n’est plus le prestige du corps professoral qui est privilégiée, mais plutôt les « performances des formations délivrées dans les établissements supérieurs », dixit le site Internet des Mines de Paris. Ainsi, on ne prendra plus en compte l’importance de la recherche publiée en langue anglaise, mais le nombre d’anciens élèves occupant un fauteuil de PDG dans les 500 plus grandes entreprises mondiales. Et là, on assiste à un renversement de vapeur. Les Grandes Ecoles françaises s’en tirent beaucoup mieux et des établissements comme HEC, l’ENA ou Polytechnique occupent le devant de la scène. La Vieille Europe, et surtout la France, sont maintenant rassurées.

 

Un classement des classements ?

Mais, là encore, les spécialistes sont loin d’être unanimes sur la pertinence des critères de sélection. Pour beaucoup, le classement des Mines est tout simplement faussé par le très grand nombre de groupes français parmi les poids lourds de l’économie mondiale. À cela s’ajoute le fait que, dans la majorité des cas, comme le souligne le chercheur Hervé Joly, la nationalité du pays du siège social d’une société reste bien souvent identique à celle de son dirigeant. Ainsi, alors que la plupart des patrons français sont issus des même écoles de commerce, il est normal de trouver ces dernières dans les dix premières de ce nouveau classement.

À l’inverse, les universités allemandes ne connaissant pas ce principe des Grandes Écoles, fonctionnant pour une large part sur le principe de réputation, sont mises à l’écart. Les grands dirigeants allemands sont pratiquement diplômés d’autant d’universités différentes, poursuit Hervé Joly. Finalement, des négociations sont en cours entre les directeurs des Mines et de l’Université de Jiao Tong pour fusionner les deux classements et croiser les deux critères, académiques et d’efficience.

Bref, il n’existe pas de recette miracle pour les classements des établissements d’enseignements supérieurs. Et avant de se demander quand viendra un classement des classements, peut-être faut-il s’interroger avant tout sur la pertinence-même de l’idée de classement d’universités de nationalités, de langues et de spécialités somme toute très différentes les unes des autres.                                                                                                                    

Université de Boston | (wallyg/flickr)
 

 

Source : cafebabel.com, le 27 novembre 2008

http://www.cafebabel.com/fre/article/27444/classement-shanghai-universites-europe.html

 

 

 

Réactions (source : )

 

lmb - 28/11/08

Ce classement de Changaï est non seulement contestable, mais n'est qu'une propagande pour les universités étasuniennes d'Amérique du Nord et pour celles d'Angleterre. Comme la propagande se doit d'être un peu subtile on ajoute quelques universités allemandes.

Comme le montre d'ailleurs l'article, peut-être faut-il s’interroger avant tout sur la pertinence-même de l’idée de classement d’universités de nationalités, de langues et de spécialités somme toute très différentes les unes des autres.
Donc croire qu'en mettant un peu plus d'anglais dans les études améliora les choses. Ce sera juste un peu plus de communication (anglais de communication) et non de la culture.

 

Poséidon - 29/11/08

Je me demande si la personne qui a écrit cet article est enfermé sur une île ?

Car au moment même ou l'économie étasunienne s'écroule en ce moment sous nos yeux écrire que le système éducatif de ce pays est le meilleur comme celui de la Grande Bretagne est paradoxal ! Ces deux pays ont été obligés de nationalisé des banques, des assureurs, etc. Si vraiment leur systèmes éducatifs étaient si bien il faudrait que l'on m'explique avec objectivité et en prenant des exemples concrets pourquoi ils ont fait tant de conneries dans leur économie !! Tant d'erreurs !

Ce type de classement n'est utilisé qu'à des buts de communication et d'influence mondiale, etc. Car pourquoi le système éducatif japonais est-il sous représenté ? Et pourtant il s'agit de la deuxième économie mondiale !? Étrange non ? Et du deuxième exportateur. Ce classement utilise seulement des critères qui l'arrange ! Ce qui ne veut pas dire que tout est parfait en France !

 

 

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