Annalyse, une graine de chanteuse est née
par
Barbara D ... 8/03/2006
Elle
s'appelle en réalité Annalisa Pompeo.
Mais son nom de scène est Annalyse.
Elle n'a pas encore 20 ans, mais elle a plus
d'une note dans sa voix. C'est à Sanremo
que notre attention a été attirée par cette
jolie romaine au timbre dynamique. Elle écrit
elle-même ses chansons et s'accompagne d'une
guitare depuis son enfance.
Chanter
? Elle sait faire et qui plus est en
anglais. Oui c'est une italienne qui
chante en anglais et cela donne du charme à sa musique.
Sans timidité, Annalyse se confie à Nice Première
devant un bon verre d'eau gazeuse.
(..)
NP
: Justement, vous parlez de vos objectifs.
Quels sont-ils ?
Annalyse
: Je vise l'Europe. J'aimerais faire une tournée
en France, en Angleterre, et en Allemagne.
Mais
aussi dans les autres pays européens.
Dans l'immédiat, mon but est de promouvoir
mon album intitulé "Fragments of life". Cet
album sortira vers la mi-mars 2006.
NP
: Vous êtes italienne mais avez choisi de
chanter en anglais. Pourquoi ce choix ?
Annalyse
: Je pense que l'anglais est une langue qu'un
grand nombre de personnes comprennent.
Ainsi, mes chansons auront plus de chance d'être comprises.
(...)
NP
: Un dernier mot pour finir... Mais cette fois en français :
Annalyse
: « Je t'aime ! »
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Réaction
:
Cette Annalyse est le produit, programmé, de
la propagande des Anglo-américains, lesquels, depuis la deuxième
guerre mondiale, ont pris l’Italie dans un étau d’acier à des fins
de colonisation.
Les
générations d’Italiens qui sont allés à l’école après la
guerre n’ont pas eu le choix. L’anglais nous a été imposé à la
cravache ainsi que toute cette apologie du modèle américain diffusée
par le cinéma, la musique, les produits, qui nous ont littéralement
envahis, leurs fausses valeurs, leur bien-être grossier, matérialiste,
aride et inconsistant, leurs héros et leurs entreprises tape-à-l'œil.
La
stratégie de colonisation de l’Italie connaît aujourd’hui son
apothéose dans la personne de Silvio Berlusconi et dans sa politique
personnelle d’asservissement aux États-Unis.
Un
véritable malheur pour les Italiens qu’aucun gouvernement, aucun
parti politique n’a su protéger de cet envahissement. Ceux qui ont
essayé, même timidement, ont du mettre une croix sur leur carrière
politique, pris dans des scandales montés de toute pièce, ont été
confrontés aux procès, à la prison, à l’exile, et j’en passe.
Nous
voilà, maintenant, dépouillés de notre identité, pillés de notre
culture, à laquelle se juxtapose le modèle américain, obligés
d’apprendre l’anglais dès l’école primaire et de devoir faire le
choix entre Prodi et Berlusconi, qui sont les deux faces de la même médaille,
au service du pouvoir économique et financier qui veut dominer le
monde.
Anna Maria
Campogrande