Sujet :

Le RRQ contre l'anglicisation du Québec

Date :

07/05//2010

De Bernard Desgagné (courriel : bernard.desgagne(chez)videotron.qc.ca)  

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Affiches anglaises des restaurants PFK de Gatineau
Bay Street et le colonel Sanders obéissent

 

Gatineau, le 7 mai 2010 — Le Réseau de résistance du Québécois (RRQ) s’est fait obéir de Bay Street et du Colonel Sanders. En effet, les deux restaurants PFK de Gatineau ont complètement enlevé l’anglais de leurs affiches tel que l’exigeait le RRQ dans son ultimatum du 2 mai. Les affiches sont maintenant en français des deux côtés, et l’orthographe a été corrigée.

Contrairement à l’OQLF, qui se borne à demander du bout des lèvres la prédominance du français conformément au dictat de la Cour suprême anglo-canadienne, le RRQ exigeait de Bay Street l’usage exclusif de la langue nationale des Québécois sur le territoire du Québec, comme dans n’importe quel pays normal et comme le voulait la Charte de la langue française avant qu’elle soit passée à la moulinette par les juges à la solde d’Ottawa. Évidemment, il n’était pas question que le RRQ recule.

L’affiche visée, qui était complètement en anglais d’un côté, incarnait le mépris pour le droit du peuple québécois de vivre chez lui dans sa langue puisqu’elle annonçait que les restaurants PFK étaient à la recherche de personnel. En faisant cette annonce en anglais, au lieu de se limiter au français, les serviteurs de Bay Street à Gatineau avouaient qu’il leur paraissait acceptable d’embaucher du personnel incapable de comprendre l’annonce en français, avec le résultat prévisible que l’on sait. Mettez un employé qui ne parle pas français avec neuf employés qui le parlent, et tout le monde se met à l’anglais, de peur de paraitre intolérant. Ce procédé d’infériorisation linguistique, d’acculturation et de minorisation est typique du bilinguisme fédéral à sens unique. Les fonctionnaires fédéraux québécois en savent quelque chose.

Le 3 mai, après avoir reçu l’ultimatum du RRQ, M. Tony Najem, qui représente le fonds d’investissement Priszm, de Toronto, propriétaire des restaurants PFK, avait déclaré à un journaliste qu’il n’était pas au courant que l’affiche était illégale.

Quoique le RRQ ne doute pas du désir profond des francophobes de Bay Street d’humilier constamment le Québec, il est permis de croire que M. Najem a dit vrai puisque les collabos du PLQ au service du pouvoir néocolonial d’Ottawa se fendent en quatre pour permettre à quiconque de vivre, de travailler et de s’enrichir au Québec entièrement en anglais, sans apprendre un seul mot de français. Après avoir constaté le bilinguisme intégral des services publics, M. Najem ne pouvait pas savoir que s’afficher en anglais était un privilège réservé à l’État québécois.

Ce n’est pas en courbant l’échine qu’on se fait respecter. Le RRQ assure les Québécois que le combat ne fait que commencer et qu’il y aura bientôt d'autres victoires parce que l’indépendance du Québec ne se fera pas en acceptant les défaites.

Renseignements pour les médias

819 503-0520

Bernard DESGAGNÉ

 

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----- Ultimatum envoyé par le RRQ le 2 mai -----

 

 

 

De : RRQ Outaouais <rrq.outaouais@videotron.qc.ca>

Date : 2 mai 2010 16:36:50

Objet : Faites disparaitre l'anglais de vos affiches

Priszm Income Fund

101 Exchange Avenue

Vaughan, Ontario L4K 5R6

 

Madame, Monsieur,

 

Vos restaurants PFK de Gatineau, sur le boulevard St-Joseph et sur le boulevard Gréber, ont des affiches bilingues qui sont contraires à l'esprit et à la lettre de la Charte de la langue française.

Premièrement, le français n'y est pas prédominant comme il le devrait.

Deuxièmement, en annonçant en anglais que vous cherchez à recruter du personnel, vous indiquez implicitement que vous envisagez d'engager des gens qui parlent l'anglais, mais pas le français. Quand vous recrutez du personnel, à Toronto, mettez-vous des annonces sur la rue en français au cas où vos futurs employés ne comprendraient pas l'anglais ?

Troisièmement, en faisant de grossières fautes de français, alors que votre entreprise dispose de ressources considérables, vous crachez sur la langue française.

Le seul fait que vous ayez songé à installer de pareilles affiches est l'illustration d'une arrogance intolérable. Le Réseau de résistance du Québécois refuse l'occupation du territoire québécois par le pouvoir néocolonial d'Ottawa et ses propriétaires de Bay Street, dont vous faites partie. Nous considérons que la bilinguisation du Québec est une manœuvre impérialiste d'anglicisation et d'acculturation et qu'elle a comme but ultime de dissoudre la nation québécoise.

Nous vous prions de vous conformer immédiatement à la Charte de la langue française et de respecter le désir des Québécois de vivre et de travailler chez eux dans leur langue nationale, comme n'importe quel peuple normal.

Le Réseau de résistance du Québécois vous donne cinq jours ouvrables, c'est-à-dire jusqu'au 7 mai à minuit, pour cesser de bafouer le peuple québécois, ce qui veut dire que vous devez faire disparaitre complètement l'anglais de vos affiches.

 

Réseau de Résistance du Québécois

 

 

 

 

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