L’obsession d’une langue unique au prétexte de l’efficacité est un leurre qui masque les effets de domination de la pensée unique dont la langue unique est l’antichambre. Mais l’efficacité n’est même pas prouvée : la Renaissance où tout le monde s’est mis à penser et à écrire dans sa langue nationale fut plus féconde pour la pensée humaine que les longs siècles de domination exclusive du latin, comme si la créativité était bel et bien inséparable de la diversité.

Nous avons le devoir pour nos enfants, pour l’avenir de la civilisation mondiale, pour la défense d’une certaine idée de l’homme, de promouvoir la langue française.

Ces quelques phrases sont extraites du discours de notre Président de la République, M. Nicolas Sarkozy à Caen en mars 2007. Il n'y a rien à rajouter, c'est clair et bien dit, c'est une réponse à tous ceux qui s'inclinent devant la position actuelle de l'anglais, dont l'hégémonie est bien le seul ennemi de la langue française et autres langues à grande diffusion.

Car, pour ma part, même si j'apprécie très moyennement le langage « texto » employé par les ados, je n'y vois qu'un code entre eux afin de s'écrire sans être compris des parents, tout comme était le verlan, rien de bien dangereux, si on prend la peine de les encourager à lire et à bien écrire en dehors (devoirs, cartes à la famille, etc.). En tout cas, sans danger pour la langue française, il faut mieux les voir employer ce langage que les anglicismes.

Brigitte