Sujet :

Une pensée pour le grec, et les Grecs !

Date :

12/06/2013

De Charles Adam  (courriel : chadam@talktalk.net)

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

Créons des mots, faisons vivre notre langue !

À l'Afrav, nous avons créé le mot « anglomaqué » pour désigner une personne qui se prostitue à l'anglais, « maqué », rappelant « mac », celui qui «as'occupe » de faire « travailler » des prostitué(e)s.

Étant donné que notre langue est née sur une base latino-grecque, intéressant serait de se servir de ces deux langues pour créer des mots nouveaux.

Voici ce qu'a pensé notre ami Charles, de Londres :

On connaît le mot « diarrhée » du grec  « diarrhoia»  signifiant « écoulement ».

On connaît le mot « logorrhée », du grec « logos » signifiant « parole », et « rhein » signifiant « couler » d'où le sens du mot « écoulement de paroles »

Sur ce modèle, on peut créer « onomarrhée » du  grec « onoma » signifiant « nom » et « rrhée », écoulement. Ce terme pourrait remplacer avantageusement l'anglicisme "name-dropping".

 

Sur le même principe, on pourrait créer le mot ANGLIARRHÉE, pour désigner une diarrhée d'anglicismes.

 

« diarrhéique » signifiant « relatif à la diarrhée », « angliarrhéique pourrait signifier « relatif à la diarrhée d'anglicismes ».

 

Ainsi, pourrait naître le mot angliarrhétique, quelqu'un atteint de diarrhée d'anglicismes.

 

 

*******************


 

Cette évocation du grec, est une occasion d'avoir une pensée pour Jacqueline de Romilly, éminente helléniste et ardente militante pour le non-abandon de l'enseignement des Humanités dans le système scolaire français.

Le triomphe actuel des partisans de l'enseignement En anglais dans nos universités et grandes écoles doit la faire bondir dans sa tombe.

Si les grecs ont inventé la démocratie, force est de constater, aujourd'hui, que dans l'Union européenne, la perte d'influence des valeurs grecques et latines au profit des valeurs anglo-saxonnes, entraîne l'UE vers de moins en moins de démocratie, puisque les décisions se prennent désormais entre banquiers.

Aujourd'hui, à cause de l'Europe banquiérisée et américaine qui est en train de se construire, les Grecs sont à genoux, et les vautours de la finance viennent les piller en parlant, qui plus est, la langue de Goldman Sachs, de Morgan et Cie.

Et les jeunes Grecs sont invités à apprendre en toute hâte la langue de l'Empire pour fuir la terre de leur père, désormais terre de misère, pour tenter d'aller gagner de l'argent aux "States" chez précisément ceux qui ont participé à ruiner leur pays.

Par Zeus et Jupiter, vivement que l'orage pète !

 

RR

 

 



Haut de page