Catherine Baud, députée Verte, estime que cette loi n'est pas la bonne solution. Pour lui écrire que c'est peut-être elle qui n'est pas bonne :
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Réaction de M. Claude Marcet, ex-député genevois, co-auteur du projet de loi en question (PL 10535)
*************************************** Lettre recopiée d'après l'original ***************************************
M. Claude Marcet 1226 Thonex Suisse
À la Tribune de Genève M. Éric Budry Rue des Rois, 11 1211 Genève 11
Monsieur,
J'ai lu votre article dans la Julie du 9 courant (annexe) concernant le projet de loi pour la défense du français qui va être traité cette semaine au Grand Conseil par les députés genevois, projet de lot que vous qualifiez de « drôle d'objet parlementaire ». Permettez-moi de vous dire que je trouve particulièrement choquante la position d'un journaliste de langue française, la vôtre, qui qualifie de « drôle » la défense de sa langue dans son propre pays. Est-ce que, dorénavant, lorsqu'il pourrait être fait référence à votre qualité de journaliste, pourrions-nous désormais dire Éric Budry « journaliste de langue français aux ordres de l'hégémonisme anglo-américain » ? Il faudra peut-être sérieusement l'envisager. Je suis l'un des deux députés à l'origine dudit « drôle d'objet parlementaire », selon vos dires, car ce projet de loi je l'ai voulu quand bien même j'ai étudié l'anglais dans un collège en Angleterre, pays où j'y avais de la famille, quand bien même mon épouse a aussi étudié l'anglais en Angleterre et qui avait, elle, de la famille aux États-Unis d'Amérique, pays où l'un de mes enfants a séjourné pour étudier l'anglais dans un collège, - l'autre se rendant, encore pour les mêmes raisons en Nouvelle-Zélande, car je suis de langue française et je défends ma langue et ma culture, ce qui, à lire votre article, ne semble curieusement pas être très Important, combat qui peut être même rabaissé, si je comprends bien votre texte, au qualificatif de « drôle ». Je vous rappelle les propos de Churchill en 1943 « Le nouvel empire sera linguistique, il faut asseoir la suprématie de la langue anglaise » (annexe) et vous remets avec ces lignes différents autres documents dont le texte que j'ai fait parvenir aux députés, ne pouvant plus défendre le projet de loi qui va être traité cette semaine, car ne me représentant pas au Grand Conseil.
Parmi les documents annexés, à ces lignes, vous trouverez
mon PL 10535, car il y en a véritablement marre à Genève de voir
le français disparaître au profit de l'anglais, sans nulle
réaction des politiques/journalistes en place, trop inféodés,
pour certains, aux pouvoirs et dogmes politico-économiques
anglo-américains. Trouvez-vous normal que dans notre canton, on
ne trouve plus, dans certains lieux, que de la publicité en
anglais ? Si vous trouvez cela normal, il vous faut prendre un
billet direct sans retour pour les
Finalement, je vous informe qu'un échange de correspondance avec la Police genevoise est à l'origine de sa désignation au titre peu glorieux de « carpette anglaise ». Suivant la couverture de type « paillasson » que vous pourriez être à même de faire des débats au Grand Conseil concernant la défense du français dans ce canton, cela pourrait être aussi le cas en ce qui vous concerne, vous et votre journal, car je ne manquerai pas de transmettre à qui de droit les dérapages que je pourrais être à même de constater à vous lire prochainement, dérapages que je subodore déjà à comprendre que pour vous la défense du français et des notre culture est un « drôle d'objet parlementaire », soit une réelle « drôle » de « mentalité paillasson », en quelque sorte, celle malheureusement de votre journal dans différents domaines depuis quelque temps, journal qui ne représente ainsi plus le « quatrième pouvoir » que la population attend, préférant être le valet des pouvoirs politique/s et économique/s en place, Si vous ne comprenez pas ce qui précède, faut-il que je vous l'écrive en anglais ? Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations françaises,
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Merci d'écrire vous aussi à ce journaliste indélicat, question qu'il sache que la défense du français ne concerne pas que deux ou trois personnes.
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