Sujet :

Dominique Seux, le parfait collabo à la langue d'occupation

Date :

22/07/2013

Envoi de Jean-Pierre Colinaro (courriel : afrav(chez)aliceadsl.fr) 

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

Dominique Seux, le parfait collabo à la langue d'occupation

L'émission « Répliques » d'Alain Finkielkraut, diffusée le samedi 20 juillet 2013 sur France Culture, était consacrée à l'anglicisation de l'université française :

Parmi les invités se trouvait Dominique Seux, journaliste économique, directeur délégué de la rédaction du journal Les Échos, chroniqueur sur France Inter, un personnage médiatique, bardé de diplômes et de fonctions, mais qui, toutefois, ne semble pas maîtriser les notions de langue maternelle, langue véhiculaire et langue officielle. Ainsi, on l'entendra dans le cours de l'émission souhaiter que l'anglais devienne la « deuxième langue maternelle » de la France et de l'université française, ou prendre l'exemple d'un étudiant indien, « dont la langue maternelle est l'anglais », alors que 0,03% seulement de la population de l'Inde est dans ce cas.

Force est de constater qu'avec Dominique Seux, nous atteignons les sommets de la collaboration en matière linguistique et culturelle. L'esprit pétainiste de soumission, de défaitisme et de non-résistance au plus fort du moment est pleinement illustré par ce triste sire.

Et dire que ce monsieur a obtenu, en 1997, le Mot d'Or décerné par l'APFA (Association pour la Promotion du Français des Affaires), pour avoir fait le meilleur article sur la langue française de l'année 97, un article sur les brevets paru dans Les Échos en octobre de la même année. M. Lauginie, président de l'APFA, peut être fier de son lauréat !

Cela dit, comment faire pour protester comme cet homme qui est une insulte vivante à la langue française et à la Francophonie ?

Nous pensons, hélas, que ce genre d'individu, va devenir de plus en plus fréquent dans le paysage culturel et linguistique français. Comment en serait-il autrement, alors que notre jeunesse est biberonnée à l'anglais dès la naissance et qu'elle aura appris le français en même temps que l'anglais ?

Au lieu de faire une énième lettre de protestation qui finira à la poubelle sans même peut-être avoir été lue, nous pensons qu'il est impératif de faire entendre notre voix par une autre voie : celle de l'affichage sur l'espace public.

Oui, puisque toutes nos actions pour le français, pour la Francophonie, pour la lutte contre le tout anglais, pour le respect du plurilinguisme, semblent être complètement ignorées des décideurs, des médias, des politiciens, des journalistes, du public, faisons voir alors, par notre affichage de protestation, que nous existons et que, ce faisant, la résistance au basculement à l'anglais existe.

En conséquence de quoi, l'Afrav va proposer de lancer  une campagne nationale, par le biais de ses adhérents, de ses sympathisants, des associations amies, si elles veulent nous suivre, et de tout citoyen conscient de l'importance de sauver la langue française sur le thème : l'anglais NIKE ta langue, défends-toi !

Des affichettes, des autocollants, des pochoirs vont être faits pour que chacun puisse placarder, partout où il le pourra, et où sévit l'anglais hégémonique, notre slogan direct et sans équivoque : l'anglais NIKE ta langue, défends-toi !

Car, il faut bien le dire, nos associations, devant le raz de marée de l'anglomanie qui avance chaque jour davantage, ne pourront bientôt plus rien faire contre la catastrophe qui s'annonce, si le peuple, lui-même, ne vient pas au secours de sa langue

 

 

Préparons-nous à coller partout ce genre de message,

façon directe et « jeune » de dire,

ça suffit avec l'anglais   !

 

 

 

 

Haut de page