Nice : Les Jeux de la francophonie ignorés des médias français ! Les médias français n'ont pas parlé des Jeux de la Francophonie. C'est scandaleux. J'ai regardé tous les soirs le JT de 20 heures sur France 2, dans l'espoir d'entendre un peu d'info sur ces Jeux, ne serait-ce qu'un mot, mais peine perdue, rien, silence radio sur cet évènement francophone international majeur. Pourquoi la ministre de la Francophonie, Mme Yamina Benguigui, n'est-elle pas allée sur le plateau du 20 heures de sieur Pujadas ou de Delahousse sur France 2 pour faire la pub des Jeux francophones de Nice, alors que, par ailleurs, on ne se gêne pas dans ce journal de diffuser à outrance de l'information sur le monde anglo-américain ? En fait, que peut-on attendre de nos politiciens devenus les caniches des Américains et ne rêvant plus que de parler leur langue : Peillon, le ministre de l'Éducation nationale, n'a-t-il pas instauré l'apprentissage obligatoire de l'anglais dès le CP dans toutes les écoles de France et Fioraso, la ministre de l'enseignement Supérieur, n'a-t-elle pas fait voter une loi pour légaliser l'enseignement EN anglais dans nos universités et grandes écoles ? Apparemment, désormais, il ne faut plus être Français pour être fier de parler français et d'appartenir à un espace linguistique qui, demain, aux alentours de 2050, pourrait représenter, selon une enquête de l'UNESCO, près de 800 millions de locuteurs. Heureusement, il y a des Stromae, c'est-à-dire des artistes issus du monde de la francophonie, pour nous faire oublier l'esprit défaitiste et aplaventriste des Français qui, à l'image des Guetta et Cie, préfèrent désormais l'anglais à la langue française. JPC
****************************
Jeux de la francophonie 2013 : un bilan mitigé pour les sports Par David Kalfa Les VIIes Jeux de la francophonie se sont achevés ce dimanche 15 septembre à Nice. Cette édition 2013 n’a pas toujours été un succès, ce qu’a regretté la ministre française de la francophonie, Yamina Benguigui. Plusieurs athlètes ont même estimé que les Jeux de la francophonie 2009 à Beyrouth étaient mieux organisés.
De notre envoyé spécial à Nice, C’était mieux à Beyrouth Cette VIIe édition n’a pas toujours brillé par son organisation, tout du moins en ce qui concerne les épreuves sportives. Résultats erronés, horaires de compétition fluctuants, calendrier des rencontres bouleversé, confusion entre les pays vainqueurs, mauvaise médaille attribuée, erreur sur le parcours de la course cycliste… Sans parler des histoires de visas non attribués à certains athlètes africains. Les couacs ont été nombreux durant dix jours. À tel point que les participants présents à Beyrouth ont préféré l’édition 2009. « C’était vraiment meilleur à Beyrouth, affirme la sprinteuse du Congo Lorene Bazolo. Il y a une grande différence entre Nice et Beyrouth ». « Je trouve que l’organisation est moins bien, assure le sauteur sénégalais Ndiss Kaba Badji. Ce n’est pas le top. On a eu des problèmes avec la nourriture et les transports. Dommage que la France ne puisse pas mieux organiser les Jeux ». Même son de cloche du côté de son compatriote, Mamadou Kasse Hanne. « On est logés dans une cité universitaire éloignée, raconte le hurdler médaillé d’or sur 400 mètres haies. Pour aller manger, il faut marcher plus de quinze minutes. Pour ma première course, on m’a dit que c’était à 15h50. Après, ils ont dit que c’était à 14h45. Du coup, je suis venu beaucoup plus tôt alors que ma course était bien à 15h50 »… La gestion du cas des footballeurs du Congo-Brazzaville a été particulièrement catastrophique. Privés de visas pour des questions juridiques, les Diablotins rouges ont été autorisés à venir tardivement en France. Ils ont ainsi dû disputer cinq matchs en sept jours avec un calendrier démentiel, dangereux pour la santé des joueurs et contraire aux règles de base de la Fédération internationale de football (FIFA). Les Niçois sauvent ces Jeux 2013 Le Comité national des Jeux de la francophonie (CNJF) et le Groupement d’intérêt public (GIP), qui chapeautent l’événement, n’ont pas toujours semblé maître de la situation, ce qu’ils ont admis du bout des lèvres dans un communiqué final : « Des difficultés doivent néanmoins elles aussi être pointées concernant les transports, l’hygiène sur site d’hébergement, la restauration des athlètes et artistes, la circulation de l’information et la mobilisation du public sur les différents sites, le plus souvent par manque d’informations. » La ministre déléguée à la francophonie, Yamina Benguigui, elle, a regretté le faible attrait pour ces Jeux de la francophonie 2013. « Il n'y a pas eu beaucoup de public et pas de couverture médiatique au point que les jeunes en ont été choqués », a-t-elle déclaré. « Il n'y a que la France qui ne prend pas conscience de l'importance de ces grandes manifestations », a-t-elle ajouté. Près de 1.500 bénévoles ont pourtant travaillé dur, et avec le sourire, pour que cette édition 2013 se déroule au mieux. Ils n’étaient pas souvent formés et informés, mais ont en partie sauvé ces Jeux de la francophonie 2013 par leur engagement.
JEUX DE LA FRANCOPHONIE 2013 : LE TABLEAU DES MÉDAILLES EN SPORTS
Source :
Possibilité de réagir sur : http://www.rfi.fr/sports/20130915-jeux-francophonie-2013-nice-bilan-mitige-sports
***********************************
Clap de fin pour des Jeux de la Francophonie en demi teinte BILAN - Les Jeux de la Francophonie, qui se terminent ce dimanche soir à Nice, n’ont pas suscité l’enthousiasme espéré.
Agora clairsemée ce dimanche après-midi au lycée des Eucalyptus avec au centre la ministre Yamina Benguigui. Photo : M.B./metronews
Ce dimanche après-midi, la ministre de la Francophonie avait invité deux représentants de chaque délégation à une « agora » au lycée des Eucalyptus de Nice, pour qu’ils viennent raconter «aleur vision, leurs espoirs et leurs aspirations de jeunes francophones ». Sur les 110 jeunes attendus, une vingtaine à peine a répondu présent. Une mobilisation décevante, à l’image d’une manifestation ponctuée par les couacs et qui n’a pas suscité un grand enthousiasme à Nice. La ministre déléguée chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui a d'ailleurs, peu avant la cérémonie officielle de clôture, déploré ce manque d'engouement du public et la faible audience médiatique. Selon elle : « il n'y a que la France », parmi les 77 membres de l'Organisation internationale de la Francophonie, « qui ne prend pas conscience de l'importance de ces grandes manifestations au sein de l'espace francophone ». Moins de monde qu'à la fête du port Dès la cérémonie d’ouverture, le 7 septembre, le rap de Kery James a provoqué le mécontentement d’une partie du public et particulièrement de Christian Estrosi et Éric Ciotti. Il y a aussi eu les compétiteurs fugueurs : 26 Africains au total qui ne se sont pas présentés aux épreuves dans lesquelles ils devaient concourir. Et puis, le public n’a pas toujours été au rendez-vous, même si pour Bernard Maccario, le directeur général de l’événement, « l’intérêt pour cette manifestation est plus que réel et que les Niçois viennent massivement voir les spectacles ». Face à la ministre, ce dimanche après-midi, une jeune pongiste Gabonaise ose un bémol qui ne surprend personne : « J’ai eu l’impression que les gens à Nice ne savaient pas qu’il y avait les Jeux de la Francophonie. Samedi soir il y avait beaucoup de monde à la fête du port et pas aux Jeux ». Pour la ministre, « c’est en partie à cause de la rentrée scolaire, le mois le plus difficile. Et Nice n’est pas non plus une capitale comme Beyrouth (capitale du Liban, ndlr) ou Niamey (Niger)... » Michel Bernouin michel.bernouin@publications-metro.fr
Source :
Possibilité de réagir sur :
***********************************
La ministre déléguée chargée de la Francophonie Yamina Benguigui a, peu avant la cérémonie officielle de clôture, tiré un bilan en demi-teinte de la 7e édition des Jeux de la Francophonie qui s'achève à Nice dimanche. « Il n'y a pas eu beaucoup de public et pas de couverture médiatique au point que les jeunes (participants) en ont été choqués », a regretté la ministre. C'est en effet ce qui est ressorti, entre autres, des échanges avec une vingtaine de jeunes délégués de différents pays participants que la ministre a rencontrés en milieu de journée.
«
«
«
«
Source :
Possibilité de réagir sur :
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||