Objet : Publicité en franglais
Et si nous devions payer pour la «
sécurité », s'agirait-il d'une forme
de chantage ? Faudrait-il payer le parrain Volkswagen pour la protection
? Qu'est-ce que je pourrais bien m'acheter ? En fait, Volkswagen veut dire « aucun cautionnement » ou, à la rigueur, « aucun dépôt de garantie », mais cette riche multinationale ne semble pas avoir les moyens de se payer les services de bons traducteurs ou de publicitaires sachant parler français correctement. Elle fait appel à des gens qui, pour quelques centaines de dollars l'heure sans doute, ne sont même pas capables d'ouvrir leur dictionnaire. Et le pire dans tout cela, c'est que notre télévision publique, dont je suis « actionnaire » comme tous les Canadiens, se permet de diffuser régulièrement pareille bêtise, notamment pendant le Téléjournal chaque soir, au mépris en particulier des Québécois. Au diable le français ! Je m'adresse donc à Radio-Canada et à Volkswagen : est-ce trop vous demander que de respecter notre langue ? Je m'adresse aussi à l'Office québécois de la langue française : pouvez-vous informer ces gens que le respect de la langue française fait partie des lois du Québec ?
Source : Le Devoir, édition du mardi 31 juillet 2007
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Protestons, nous aussi, contre cette publicité anglicisante :
Pour la Canada : http://www.vw.ca/vwca/VwSFB/caFeedback/0,2338,41,00.html (utiliser le formulaire du bas de la page)
Pour la France : http://www.volkswagen.de/vwcms_publish/vwcms/master_ public/virtualmaster/fr1/services/contact/suggestions_com.html
Vous remarquerez que Volkswagen emploie le mot français « COURRIEL » dans le site canadien francophone, tandis qu'il emploie le mot anglais « e-mail » dans le site français. Une preuve, une de plus, que nos cousins d'Amérique savent mieux se défendre que nous.
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