Sujet :

Refusons les séries européennes et françaises tournées en anglais

Date :

12/06/2013

Envoi de Sylvie Costeraste   (courriel : afrav(chez)aliceadsl.fr)     

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Refusons les séries européennes et françaises tournées en anglais ! 

Jean Reno, un acteur français vendu à l'anglais colonialJ'ai été bien contente d'apprendre que la série « européenne » Jo, de Jean Reno soit supprimée de la programmation de TF1 pour audience insuffisante.

Bien contente, car cette série policière, mettant en scène Paris à travers ses monuments et ses sites emblématiques, a été tournée en anglais, suprême affront pour moi qui suis une francophonophile convaincue.

Ainsi donc, une nouvelle fois, comme on peut le constater dans cet exemple, lorsqu'on veut faire quelque chose au niveau européen, c'est l'anglais qui s'impose.

L'Europe qui devait assurer notre indépendance politique, économique et culturelle, n'est en fait, qu'une dictature qui se met en place petit à petit. Une dictature qui nous impose une politique favorable à la finance anglo-américaine, une dictature qui nous impose le libre échangisme et l'ultralibéralisme à l'américaine, une dictature qui détruit les langues nationales pour le seul profit de l'anglo-américain.

 J'ai donc été bien contente d'apprendre que la série "européenne" Jo, de Jean Reno soit supprimée de la programmation de TF1 pour audience insuffisante, une audience insuffisante, car de nombreux téléspectateurs se sont rendus compte que lorsque Jean Reno parlait, il était doublé, doublé par lui-même soit, mais il était doublé. Ainsi, les téléspectateurs se sont senti lésés. En effet, s'il est normal d'accepter qu'un acteur étranger non-francophone soit doublé parce qu'il ne parle pas notre langue, comment pourrait-on trouver normal qu'un acteur français soit doublé parce qu'il a choisi de tourner en anglais ? Jean Reno n'a pas voulu de la langue française, les Français n'ont pas voulu de lui, bravo.

J'ai été moins contente, par contre, lorsque j'ai appris que Jo serait remplacé par une autre série "européenne" qui parle l'anglo-américain : "Crossing Lines".

Espérons, maintenant, que cette série aura le même sort que Jo.

Pour information, dans "Crossing Lines", le « Français » qui a tourné en anglais est le chanteur Marc Lavoine. Je m'étais étonnée qu'il n'y ait pas, ou si peu, d'artistes et d'intellectuels français qui protestent contre le projet de la ministre Fioraso consistant à légaliser l'enseignement EN anglais dans nos universités, je commence à comprendre maintenant pourquoi ils étaient si peu nombreux. En fait, ils étaient en cours d'anglais, des cours d'anglais pour se perfectionner dans cette langue afin de pouvoir répondre le mieux possible à leurs maîtres de l'anglosphère lorsque ceux-ci les siffleront.

De dénoncer tout cela est bien beau, allez-vous me dire, mais que faire pour ne pas utiliser l'anglais lorsqu'on veut réaliser un projet entre plusieurs pays ?

Eh, bien, vous répondrais-je, c'est tout simple, il suffit de travailler avec les pays de la Francophonie, il sont plus de 70 à travers le monde, il y a là, tout de même, de quoi faire de belles coproductions à caractère international sans trahir notre langue et donc sans baisser son pantalon face à la dictature de l'anglais.

SC

 

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Refusons les séries européennes

et françaises tournées en anglais ! 

Possibilité de noter cette vidéo et d'y apporter un commentaire,

en allant sur : http://rutube.ru/video/973144ece5035e4e892c858c234ea5b5/

 

 

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L'équipe de la série "Crossing Lines" au festival de TV de Monte-Carlo

 

Les deux premiers épisodes de "Crossing Lines", la nouvelle série de TF1, ont été diffusés en avant-première en ouverture du Festival de Télévision de Monte-Carlo. Donald Sutherland et Marc Lavoine sont notamment dans la distribution.

1. Présentation

"Crossing Lines", c'est une équipe de choc. Six super flics - dont un très tourmenté et accroc à la morphine - mandatés par la Cour pénale internationale chargé d'enquêter sur des tueurs en série agissant aux quatre coins de l'Europe. « C'est comme un FBI à l'international », explique Edward Bernero, son producteur. Pas de frontière. Pas de limite. Pas de paperasse. L'équipe de "Crossing Lines" se déplace à Paris, Londres, Berlin, Madrid ou Rome avec un unique but en tête : traquez les criminels et servir la justice. Ajoutez à cela de l'amour, de l'amitié, des trahisons et vous obtenez le cocktail des 10 premiers épisodes de "Crossing Lines". 

2. Un plateau d'acteurs 5 étoiles et un poids-lourd aux manettes

Aucun risque pris par la production. Il n'y a que des acteurs confirmés au générique de "Crossing Lines". Mieux, c'est un plateau d'acteurs cinq étoiles, parfaitement incarné par l'immense Donald Sutherland (Hunger Games, Dirty Sexy Money, Les Piliers de la terre). À ses côtés, il peut compter sur William Fichtner (La chute du faucon noir, Prison Break), Marc Lavoine (que l'on ne présente plus), Tom Wlaschiha (Game of Thrones), la sublime Gabriella Pession (Wilfred, Jesus), Richard Flood (Titanic : de sang et d'acier) et Moon Daily (OSS 117). Autre gage de qualité ? Edward Bernero. Ce nom ne vous dit sans doute rien, mais il s'agit de l'un des meilleures réalisateurs de séries TV du moment. « New York 911 », « Esprits Criminels » et ses profileurs de choc, c'est lui...

3. Parce que « l'Europe en a besoin »

Oui, "Crossing Lines" est bien sûr une fiction. Mais pour son réalisateur, l'Europe ferait bien de s'en inspirer pour réguler le crime sur le Vieux-Continent. « En Europe, vous n'avez pas de frontière. Beaucoup de criminels voyagent donc très facilement, expose Edward Bernero en conférence de presse. Vos policiers ne peuvent pas intervenir partout, il faut des tas d'autorisation, etc. Il faut se rendre compte que les criminels n'ont pas de frontière. Il faut que la police n'en ait pas non plus. C'est ça "Crossing Lines" ! C'est un FBI à l'Européenne. D'ailleurs, les gars d'Europol nous ont confiés qu'ils voulaient travailler comme dans la série. » C'est sûr que si les enquêtes vont aussi vite dans la vraie vie que dans les Experts...

4. Un nouveau genre

"Crossing Lines", énième série policière à rajouter au genre Les Experts, Esprits Criminels, New-York Unité Spéciale, Mentalist, etc. ? Bien sûr que non pour Donald Sutherland et Edward Bernero : « Les autres séries de ce type sont sur le modèle 42 minutes. Avec "Crossing Lines", on est sur un peu plus d'une heure par épisode. Cela permet de se rendre compte des difficultés des enquêtes. Tout est moins facile. » Autre particularité de cette production international : les acteurs sont tous originaires de pays différents. Aucun doublage. Tous jouent en Anglais avec leur accent. « On voulait de l'authenticité, raconte Rola Bauer, la productrice. Marc Lavoine incarne un flic français. Il fallait qu'il y ait une dose d'accent. Idem pour les autres personnages. Il y a un Irlandais, une italienne, un Américain, un Allemand... Je trouve que beaucoup trop de séries ont recours au doublage. J'espère que nous allons lancer un nouvelle mode. » Mention spéciale au petit accent Italien de Gabriella Pession...

5. La Touche française

Parce que Français, parce que beau gosse, parce que la voix pleine de testostérones... Marc Lavoine est déjà une bonne raison à lui tout seul de regarder "Crossing Lines". « J'ai tout de suite dit oui au projet quand on me l'a proposé, confie l'homme aux yeux revolver. Je n'ai eu aucune déception lors du tournage. Seulement des bonnes surprises. »

 

* Ajout de l'Afrav

 

Source : nicematin.com, le lundi 10 juin 2013

http://www.nicematin.com/monaco/cinq-bonnes-raisons-de-regarder-la-serie-evenement-crossing-lines.1294792.html

 

 

 

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