Sujet :

"Foodwatch", une association mal partie pour défendre la langue des consommateurs !

Date :

09/05/2014

De Sylvie Costeraste  (courriel : afrav(chez)aliceadsl.fr)

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"Foodwatch", une association qui veut défendre les consommateurs, mais pas leur langue !

Foodwatch, Ingrid Kragl et le non-respect de la langue françaiseLe mardi 6 mai 2014, au journal télévisé de 20 heures, sur France 2, dans un reportage consacré à l'alimentation, et plus précisément sur les étiquettes des produits que nous consommons, la journaliste Emmanuelle Mesplède  interrogea Mme Ingrid Kragl, directrice de l'association "Foodwatch"*, une association de défense des consommateurs.

Force fut alors de constater que si Emmanuelle Mesplède s'inquiète à juste titre que certaines étiquettes des produits que nous consommons, ne respectent pas le consommateur dans l'information qu'elles véhiculent, force fut de constater que la journaliste ne s'est pas inquiétée pour autant du nom anglais de cette association qui, du simple fait de ne pas avoir un nom en français, ne respecte pas les consommateurs francophones qu'elle est censée défendre.

La journaliste doit être tellement anglicisée qu'elle n'a même pas vu le ridicule de la situation : une association qui veut défendre la clarté de l'étiquetage des produits que nous consommons, mais une association qui, elle-même, par son nom en anglais, ne joue pas la carte de la clarté linguistique à l'égard des consommateurs francophones que nous sommes ! Quel paradoxe !

Si, auprès du CSA et de la Direction de France 2, il est important de dénoncer le caractère anglo-passif de la journaliste, Emmanuelle Mesplède (voir notre vigie), je vous propose aussi, de dénoncer l'appellation "Foodwatch", partout où elle apparaît en France et en francophonie.

SC

 

* Il serait intéressant de savoir comment est financée cette association (il y a une directrice, donc forcément, celle-ci est rémunérée), et savoir notamment si cette association reçoit des aides publiques pour fonctionner.

 

 

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Étiquettes mensongères : une ONG dénonce 5 produits vendus en France

Foodwatch and bad language

"Foodwatch" veut pousser les fabricants français à jouer la transparence (Randomwire-Flickr-CC)

 

  L'ONG mène sa première campagne en France et pointe surtout des filets de dinde "à l'étouffée" distribués chez E. Leclerc. Comme quatre autres produits, celui-ci bénéficierait d'une étiquette avantageuse qui peut induire le client en erreur.

L'ONG allemande "Foodwatch" vient de lancer une pétition contre Michel-Édouard Leclerc, le médiatique patron de l'enseigne éponyme. Pour sa première campagne en France, le spécialiste de la dénonciation des fraudes alimentaires cible cinq produits aux étiquettes mensongères.

Créée en 2002 dans la foulée du scandale de la vache folle pour défendre les consommateurs, "Foodwatch" a présenté mardi à Paris des filets de dinde, une vinaigrette « aux tomates séchées », des yaourts bio « aux fruits », des tortellini « au jambon cru et parmesan » et une soupe en sachet dont elle conteste les appellations, estimant que ces « ruses des industriels » induisent les clients en erreur.

(...)

A. D avec AFP

 

Source : bfmtv.com, le mardi 6 mai 2014

Possibilité de réagir à cet article sur :

http://www.bfmtv.com/societe/etiquettes-mensongeres-5-produits-denonces-foodwatch-769153.html

Mettez copie de votre réaction sur :

http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-mardi-6-mai-2014_588695.html

 

 

 

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Commentaire de l'Afrav sous le pseudonyme Pasagenoux :

FoodwatchL'association "Foodwatch" par son nom anglais, ne respecte pas la langue des consommateurs français. Est-elle bien placée alors pour donner des leçons aux industriels sur la clarté des emballages des produits qu'ils nous vendent ?

 

Réponse et remarque de Dave de la Madeleine :

Il faut que cela cesse ! Fini les juges et parties ! Pasagenoux de faire le plaisantin, tu as le droit. Mais je me demanderai plutôt pourquoi des associations sont obligées de faire le travail que la direction générale de l'alimentation et le ministère de la santé devraient faire avec le plus grand sérieux et la plus grande INDÉPENDANCE....?

 

Réponse de l'Afrav :

Désolé, Dave, mais lorsque je dénonce le nom anglais de cette association, je ne fais pas le plaisantin. En effet, j'estime que l'on est en train aujourd'hui de gaver nos cerveaux d'anglais, de l'anglais à toutes les sauces et cela me semble fort préjudiciable pour la santé mentale de la population. S'intéresser à notre santé physique est bien sûr très important, mais s'intéresser à notre santé mentale l'est tout autant, car à quoi servirait de vivre en bonne santé si nous étions condamner à vivre à genoux, en esclave ?

Aujourd'hui avec l'anglais à tous les plats, c'est la diversité culturelle et linguistique du monde qui est menacée. En France, l'anglais est obligatoire dès le CP (dès l'âge de 7 ans), la ministre Fioraso, l'été dernier, a légalisé l'enseignement EN anglais dans nos universités et grandes écoles, je ne compte plus nos artistes français qui chantent en anglais et faut-il parler de nos savants et chercheurs qui sont obligés de publier leurs travaux en anglais pour espérer, un jour,  avoir une promotion ?

En fait, je pense que la mise en place de la politique du tout-anglais, tant en France que partout dans les instances de l'UE, répond à une volonté de nous préparer au Grand Marché transatlantique, c'est-à-dire à notre future annexion aux É-U-A. Quand cet accord sera signé, nous serons contraints alors non seulement de nous soumettre à la langue de l'Empire, mais également d'accepter son diktat en matière de bouffe : OGM, viande aux hormones, volailles chlorées, etc.

Ainsi la boucle sera bouclée : nous aurons perdu et notre langue, et notre santé ! Et, ça, ce n'est pas de la plaisanterie, hélas.

 

À vous de réagir... (en cela, prenez un, ou des pseudonymes et intervenez, comme nous, aux rubriques « commentaires » des articles faisant la part belle à l'anglomanie ou occultant carrément le sujet).

 

 

 

 

 

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