"Foodwatch", une association qui veut
défendre les consommateurs, mais pas leur langue !
Le
mardi 6 mai 2014, au journal télévisé de 20 heures, sur France
2, dans un reportage consacré à l'alimentation, et plus précisément sur les
étiquettes des produits que nous consommons, la journaliste Emmanuelle
Mesplède interrogea Mme Ingrid Kragl, directrice de l'association "Foodwatch"*,
une association de défense des consommateurs.
Force fut alors de constater que si Emmanuelle
Mesplède s'inquiète à juste titre que certaines étiquettes des produits que
nous consommons, ne respectent pas le consommateur dans l'information
qu'elles véhiculent, force fut de constater que la journaliste ne s'est pas
inquiétée pour autant du nom anglais de cette association qui, du simple
fait de ne pas avoir un nom en français, ne respecte pas les consommateurs
francophones qu'elle est censée défendre.
La journaliste doit être tellement
anglicisée qu'elle n'a même pas vu le ridicule de la situation : une
association qui veut défendre la
clarté de l'étiquetage des produits que nous consommons, mais une
association qui, elle-même, par son nom en anglais, ne joue pas la carte de
la clarté linguistique à l'égard des
consommateurs francophones que nous sommes ! Quel paradoxe !
Si, auprès du CSA et de la Direction de France
2, il est important de dénoncer le caractère anglo-passif de la journaliste,
Emmanuelle Mesplède (voir
notre vigie), je vous propose aussi, de dénoncer l'appellation "Foodwatch",
partout où elle apparaît en France et en francophonie.
SC
* Il serait intéressant de
savoir comment est financée cette association (il y a une directrice, donc
forcément, celle-ci est rémunérée), et savoir notamment si cette association
reçoit des aides publiques pour fonctionner.
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Étiquettes mensongères : une ONG dénonce 5 produits vendus en
France
"Foodwatch" veut pousser les fabricants français à jouer la
transparence (Randomwire-Flickr-CC)
L'ONG mène sa première campagne en France et pointe
surtout des filets de dinde "à l'étouffée" distribués chez E. Leclerc. Comme
quatre autres produits, celui-ci bénéficierait d'une étiquette avantageuse qui
peut induire le client en erreur.
L'ONG allemande "Foodwatch" vient de lancer une pétition contre Michel-Édouard
Leclerc, le médiatique patron de l'enseigne éponyme. Pour sa première campagne
en France, le spécialiste de la dénonciation des fraudes alimentaires cible cinq
produits aux étiquettes mensongères.
Créée en 2002 dans la foulée du scandale
de la vache folle pour
défendre les consommateurs, "Foodwatch" a présenté mardi à Paris des filets de
dinde, une vinaigrette « aux tomates séchées », des yaourts bio « aux fruits »,
des tortellini « au jambon cru et parmesan » et une soupe en sachet dont elle
conteste les appellations, estimant que ces « ruses des industriels » induisent
les clients en erreur.
(...)
A. D avec AFP
Source : bfmtv.com, le mardi 6 mai 2014
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Commentaire de l'Afrav sous le pseudonyme Pasagenoux :
L'association "Foodwatch" par son nom anglais, ne respecte pas la langue des
consommateurs français. Est-elle bien placée alors pour donner des leçons aux
industriels sur la clarté des emballages des produits qu'ils nous vendent ?
Réponse
et remarque de Dave de la Madeleine :
Il faut que cela cesse ! Fini les juges et parties ! Pasagenoux de faire le
plaisantin, tu as le droit. Mais je me demanderai plutôt pourquoi des
associations sont obligées de faire le travail que la direction générale de
l'alimentation et le ministère de la santé devraient faire avec le plus grand
sérieux et la plus grande INDÉPENDANCE....?
Réponse
de l'Afrav :
Désolé, Dave, mais lorsque je dénonce le nom anglais de cette
association, je ne fais pas le plaisantin. En effet, j'estime que l'on
est en train aujourd'hui de gaver nos cerveaux d'anglais, de l'anglais à
toutes les sauces et cela me semble fort préjudiciable pour la santé
mentale de la population. S'intéresser à notre santé physique est bien
sûr très important, mais s'intéresser à notre santé mentale l'est tout
autant, car à quoi servirait de vivre en bonne santé si nous étions
condamner à vivre à genoux, en esclave ?
Aujourd'hui avec l'anglais à tous les plats, c'est la diversité
culturelle et linguistique du monde qui est menacée. En France,
l'anglais est obligatoire dès le CP (dès l'âge de 7 ans), la ministre
Fioraso, l'été dernier, a légalisé l'enseignement EN anglais dans nos
universités et grandes écoles, je ne compte plus nos artistes français
qui chantent en anglais et faut-il parler de nos savants et chercheurs
qui sont obligés de publier leurs travaux en anglais pour espérer, un
jour, avoir une promotion ?
En fait, je pense que la mise en place de la politique du tout-anglais,
tant en France que partout dans les instances de l'UE, répond à une
volonté de nous préparer au Grand Marché transatlantique, c'est-à-dire à
notre future annexion aux É-U-A. Quand cet accord sera signé, nous
serons contraints alors non seulement de nous soumettre à la langue de
l'Empire, mais également d'accepter son diktat en matière de bouffe :
OGM, viande aux hormones, volailles chlorées, etc.
Ainsi la boucle sera bouclée : nous aurons perdu et notre langue, et
notre santé ! Et, ça, ce n'est pas de la plaisanterie, hélas.
À vous de réagir...
(en cela, prenez un, ou des pseudonymes et intervenez,
comme nous, aux rubriques « commentaires » des articles
faisant la part belle à l'anglomanie ou occultant carrément le sujet).