Sujet :

Papiere, please !

De Denis Griesmar (Denis.Griesmar(chez)wanadoo.fr)

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PAPIERE, PLEASE !

 

Si ce genre d'apostrophe malsonnante ne résonne plus en France depuis un demi-siècle, on risque fort de l'entendre en anglais devant les tribunaux, si les projets du Secrétariat d'État à l'Industrie aboutissent.

Vous ne voulez pas de bœuf aux hormones ? Les OGM vous débectent ? Mais avez-vous une idée de ce qu'ils contiennent ? Peut-être pas, mais vous pouvez l'apprendre en allant consulter à l'INPI la documentation de base : les BREVETS D'INVENTION.

Mais voilà, pour exploiter un brevet en France, il faut le traduire en français. Or, faire traduire, pour une multinationale, c'est fatigant et ça coûte évidemment trop cher. Un sou est un sou.

Alors, nos pauvres crève-la-faim, les Monsanto, Zeneca et consorts, sont venus pleurer auprès du Gouvernement français, larmoyer auprès de la Commission européenne. Qui leur a ouvert les bras : Comment ? Informer les citoyens dans leur langue ? Vous avez raison, ça coûte trop cher. Et puis, ces gens-là pourraient même se mêler de ce qui les regarde, voire même vous faire des procès ! Vite, une directive ! vite, un traité ! Comme ça, les vaches (folles) seront bien gardées, les témoins gênants seront supprimés. Les professionnels seront mis au chômage ? Mais voyons, nous ne sommes pas à cela près. Ils seront remplacés par des cabinets américains, par des "lawyers" aux honoraires si doux ? Ah, mais vous commencez à nous ennuyer avec vos histoires ! La question ne sera pas posée. 

 

Circulez, y'a rien à voir.

 

 

 

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