Sujet : Promotion d'un pays, promotion d'une langue
Date : 11/12/2009
De : Daniel Roy   (courriel : danielroy.ca(chez)sympatico.ca)    Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez "chez" par "@"

 

Mémoire présenté devant la Ligue internationale des scientifiques pour l’usage de la langue française (LISULF)

 

Le 10 décembre 2009

 

Lien entre la promotion d’un pays pour le Québec

et la promotion du français en sciences

 

Par Daniel Roy, C.A.

 

Y-a-t-il un lien entre la promotion d’un pays pour le Québec et la promotion du français dans les sciences ? La réponse est oui !

 

En résumé :

 

La langue française est en péril, avec preuves à l’appui.

Le Québec est victime de discrimination dans le Canada, parce qu’il est français, encore une fois, avec preuves à l’appui.

Les scientifiques publient leurs recherches en anglais, une autre langue que la leur, toujours avec preuves à l’appui.

La mondialisation et le pouvoir de l’argent servent d’excuses à l’assimilation des nations francophones.

Le Québec n’est pas un pays et n’a donc pas le pouvoir de protéger la langue française.

Et sans langue française, on pourra dire adieu, à la possibilité de franciser les sciences.

Le Québec doit devenir un pays pour se donner les outils et la fierté nécessaires pour assurer la plénitude et la pérennité du français ici et ailleurs dans le monde.

Le français sera alors vraiment la langue de l’État et de la Loi aussi bien que la langue normale et habituelle du travail, de l’enseignement, des communications, du commerce, des affaires et des sciences.

Tout comme, les avocats, les comptables, les docteurs, les pilotes, les dentistes, les sculpteurs, et ceux de toute profession, les scientifiques devront respecter une de nos valeurs principales, la primauté du français. Le financement public sera conditionnel à ce respect. Et le financement privé le sera par l’entremise d’un milieu de travail français.

La situation ne peut plus durer.

Nos gouvernements doivent obtempérer.

Le peuple est souverain.

Ensemble pour la résistance linguistique.

Vive le français!

Vive le Québec libre!

 

En plus long :

 

Comment voulons-nous que la Province de Québec puisse faire la promotion du français dans les sciences et ailleurs, lorsqu’elle se fait refuser ce droit par les institutions de son propre pays, tels que le gouvernement canadien et la Cour suprême du Canada? Un Canada qui finance abondamment les sciences dans les autres provinces anglaises, alors qu’il oublie les sciences québécoises. Un Canada qui subventionne amplement les établissements de recherche anglais, pendant qu’il néglige les établissements de recherche français. Un Canada qui favorise le financement des universités anglaises du Québec, par rapport aux universités françaises. Un Canada qui tient les cordons de la bourse, laissant le Québec victime d’un déséquilibre fiscal. Et un Canada qui fait la promotion de la langue anglaise au détriment de la langue française.

 

La langue française nous appartient. Elle constitue un bien commun à protéger. Le laissez-faire ne peut durer. Le laissez-faire ne peut qu’engendrer des injustices, tel que l’imposition de manuels scolaires en anglais dans nos écoles. Le laissez-faire ne peut que favoriser une certaine élite, afin d’enrichir les promoteurs et fournisseurs de produits et services  de langue anglaise.

 

Un pays du Québec nous donnerait le contrôle sur le financement public des sciences. Un pays du Québec rendrait normal le financement privé des sciences en français, car il y sera normal de créer, de travailler, et de vivre dans sa seule langue officielle, le français.

 

Vive les sciences écrites dans la langue de la nation Québécoise, au profit de ses entreprises, de ses institutions, de ses étudiants et de ses gens. Des sciences écrites en français pour le bénéfice du Québec, mais aussi du reste du monde. Des sciences écrites dans la langue que nous maîtrisons, une langue internationale, qui au besoin, peut être traduite. À cet égard, une aide gouvernementale pourrait couvrir les frais de traduction. Oui, nous serons maîtres chez nous et nous pourrons étudier, créer, et présenter les sciences dans la langue de chez nous.

 

Il est intolérable qu’un étudiant ou un scientifique doive communiquer ses recherches en anglais. Que la Charte de la langue française du Québec (Loi 101) s’étende aux institutions d’enseignement supérieur (CÉGEP et universités) et dans les laboratoires. Le français est la langue commune d’usage au Québec et seules les recherches scientifiques destinées au marché extérieur du Québec, soit l’exportation, pourront être traduites. Toute dérogation à la Loi entraînera la perte de financement public et des sanctions pour le secteur privé. Ainsi les institutions d’enseignement, les entreprises et les laboratoires de recherche privés devront travailler en français et commander la recherche auprès des scientifiques en français. Le droit d’étudier, de travailler et de vivre en français n’est pas négociable.

 

Certains vont s’opposer, et qu’ils sachent, que le salaire des scientifiques est payé par nos impôts où par des entreprises où nous avons le droit d’y travailler en français. Alors, les scientifiques n’auront pas le choix que de se conformer aux nouvelles consignes. Si les scientifiques écrivent leurs recherches en anglais par choix ou par obligation, et bien qu’ils sachent que cette situation est indigne du peuple Québécois, et qu’elle doit cesser. Pensons-nous que parce qu’ils sont des scientifiques, ils auraient des passe-droits. À ce compte, il faudra angliciser la profession de comptable par exemple, sous prétexte qu’avec la mondialisation, les affaires se font en anglais. Nous disons non aux manuels scolaires anglais, nous disons non aux cours en anglais, et nous disons non aux milieux de travail anglais et nous disons non aux publications scientifiques en anglais. Un point c’est tout! Le prétexte de la primauté de la collectivité internationale anglo-américaine est de la foutaise, une fumisterie et une imposture pour satisfaire l’appétit vorace mercantile et pour excuser un complexe d’infériorité impardonnable. Permettre les publications scientifiques originales en anglais est tout simplement un accommodement déraisonnable.

 

Les sciences doivent être écrites en français pour le bénéfice de nos chercheurs, de nos étudiants, de nos entrepreneurs, de notre société et bien sûr pour les prochaines générations. Que le français soit la langue commune d’usage et que l’anglais soit réservé au service à la clientèle individuelle et à l’étranger au besoin. Bilinguiser c’est rendre le français inutile.

 

Que nos recteurs d’universités, nos politiciens,  nos chefs d’entreprises et autres élites écoutent bien, car le Peuple est souverain. Les gouvernements et les élites ne peuvent violer impunément les droits de la collectivité. La langue française n’est pas à vendre, elle est un bien commun.

 

C’est simple, le Canada n’est pas le pays des Québécois et des francophones. Être français au Canada : c’est être victime de discrimination, c’est devoir travailler dans la langue de l’autre, c’est vivre dans une langue étrangère, c’est être le précipité au fond de l’éprouvette. Le temps de la décantation est maintenant arrivé. Les anglais de chaque bord et les français au centre dans ce coin de l’Amérique.

 

Autrement dit : si Québec reste une province, le français disparaîtra et finies les chances de franciser les sciences, mais si le Québec devient un pays, le français aura des chances d’être sauvé et les sciences d’être francisées.

 

Pour faire fasse à l’envahissement de l’anglais, il faut que le Québec devienne un pays. Il faut que la langue française devienne essentielle. Il faut que les citoyens soient fiers de la langue française. Il faut même que notre société devienne allergique à l’anglais. Que la langue anglaise devienne taboue. Créons un environnement propice à la langue française au Québec et aussi dans les autres pays de la francophonie.

 

Vive la révolution et la résistance linguistique !

 

Bon 30e anniversaire à la LISULF

 

Daniel Roy, C.A.

 

Voir les annexes :

I – Argumentaire

II- Projet de manifestation

ANNEXE I : ARGUMENTAIRE

 

Échantillon de 50 raisons touchant les sciences de prêt ou de loin. Ces raisons proviennent de l’argumentaire intitulé Mille et une raisons pour que le Québec devienne  un pays. Cet argumentaire est en constante évolution et contient à ce jour 2051 raisons pour lesquelles le Québec devrait devenir un pays. À la suite de chaque raison se trouvent les initiales de la personne qui l’a soumise. L’argumentaire peut être consulté à l’adresse internet suivante :

 

http://www.coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx

 

 

A)    FINANCEMENT PUBLIC ET LES SCIENCES

 

1)      Raison numéro 54 : Le politologue André Bernard écrit dans « What does Quebec want » (p.97) : « De 1960 à 1975, selon les statistiques disponibles, les Franco-Québécois et leurs institutions ont obtenu moins de 15% des centaines de millions de dollars dépensés en dons, subsides et contrats de recherche dans les domaines culturel et scientifique. » (J.D.R.)

 

2)      Raison numéro 121 : Le 7 mai 1980, René Lévesque, alors qu’il adressait la parole aux étudiants de Sherbrooke, cite Pierre Dansereau : « Dans la politique de recherche du gouvernement fédéral, nous y voyons un exemple criant de situation où le Québec ne reçoit pas sa juste part. » (JDR)

 

3)      Raison numéro 78 : « Le 8 mai 1982, Pierrette Gosselin, porte-parole de l’Institut professionnel de la Fonction publique du Canada, signale que pour les ressources nécessaires à la recherche scientifique, l’Ontario obtient 47 %, l’Ouest : 17%, le Pacifique : 17%, les Maritimes : 15% et le Québec se classe bon dernier avec 4%. » (J.D.R.)

 

4)      Raison numéro 86 : « Le 7 mai 1986, le gouvernement libéral de Robert Bourrassa avoue que la part du Québec a toujours malheureusement conservé une moyenne de 15 % quant aux contrats de recherche dans les industries du matériel de défense. » (J.D.R.)

 

5)      Raison numéro 88 : Le 9 juin 1987, Monique Vézina, ministre fédérale des Approvisionnements et Services, déclare que le Québec n’a eu que les miettes d’Ottawa, soit 569 millions $ sur 3,4 milliards $ en recherche. Pour plus de précision, elle ajoute que le Québec n’a obtenu que 16,4% alors que l’Ontario a reçu 54,3% et les provinces de l’Ouest : 20,3%. (J.D.R)

 

6)      Raison numéro 664 : Le 6 avril 1988, dans Le Devoir, Clifford Lincoln demande à Ottawa la moitié de ses investissements, soit 50 millions 4, pour identifier avec précision tous les secteurs contaminés du fleuve St-Laurent. Après tout, le Québec n’a-t-il pas reçu que 4,1% des fonds fédéraux alloués par le gouvernement fédéral en 1986-87 pour la recherche en environnement alors que l’Ontario récoltait dix fois plus sous ce rapport et bénéficiant de plus des 16 millions $ dépensés par Environnement Canada chaque année pour le maintien de 50 chercheurs au centre de recherche de Burlington? (J.D.R.)

 

7)      Raison numéro 387 : Le 13 avril 1988, Pierre MacDonald, ministre libéral québécois du Commerce extérieur souligne que le sous-financement de la recherche et du développement par rapport au poids démographique du Québec atteignait la somme de 1,3 milliards $ pour la période commencée en 1979 alors que le sur-financement par Ottawa en Ontario touchait les 2,2 milliards $ pour la même période. (J.D.R)

 

8)      Raison numéro 90 : Le 24 décembre 1988, Michel Vastel écrit dans Le Devoir que le total des dépenses du Centre national de recherche au Canada se répartit ainsi en 1986-87 : pour le Québec : à 51,5 millions $, soit 12,5% de tous les investissements en recherche et développement; l’auteur ajoute que la Colombie-Britannique recueille plus de contrats du CNRC que le Québec. (J.D.R)

 

9)      Raison numéro 153 : « En ce qui a trait aux laboratoires de recherche du gouvernement fédéral, le manque à gagner du Québec atteint, entre 1963 et 1991, 5,3 milliards $. L’absence de laboratoires fédéraux au Québec en sciences naturelles et en génie se traduit par un déficit de plus de 2 200 personnes-années en 1991, soit plus de huit fois le niveau de personnel de l’Institut de recherche en biotechnologie et de l’Institut des matériaux industriels réunis, deux des plus importants laboratoires situés à Montréal. » (Parti Québécois, 1997) (Da.R.)

 

10)   Raison numéro 147 : « En matière de recherche et de développement, l’Ontario a reçu 50,1% des fonds fédéraux entre 1979 et 1991, comparativement à 18,5 % pour le Québec. Compte tenu de son poids démographique, de son économie et de ses efforts scientifiques et technologiques, le Québec accuse un sous-financement du gouvernement fédéral en science et technologie de 2,5 milliards $ pendant cette période. » (Parti Québécois, 1997) (Da.R.)

 

11)   Raison numéro 149 : « Même si la nouvelle approche du gouvernement fédéral en matière de recherche et de développement favorise un rapprochement avec l’industrie, on constate qu’avec 30 % des entreprises actives en recherche et développement au pays, le Québec ne reçoit que 13,9 % des fonds alloués aux laboratoires de recherche fédéraux. » (Parti Québécois, 1997) (Da.R.)

 

12)   Raison numéro 501 : Le 24 mai 1997, Claude Richer, dans La Presse, admettait que l’Ontario était largement favorisée quant aux subventions attribuées par le fédéral et cela dans tous les domaines : recherches, sciences, arts, agriculture etc. Sur une base per capita, l’Ontario recevait 164$; le Québec 72$; calculons cette perte pour toute la population du Québec et pour toutes les années étant donné que la situation perdure. (J.D.R.)

 

13)   Raison numéro 170 : «  Pour que le Québec ne soit plus défavorisé par des politiques discriminatoires du gouvernement fédéral. À titre d’exemple, dans les années 1960. Ottawa a favorisé l’industrie pétrolière de l’Ontario au détriment de celle du Québec, entraînant ainsi la fermeture de plusieurs raffineries de pétrole de l’Est de Montréal, et a réservé le développement de l’industrie de l’automobile à l’Ontario, où se trouvent aujourd’hui 90 % des emplois de ce secteur alors que le Québec n’en compte que 7 %. Dans les années 1970, on a consacré une aide fédérale massive de plus de 12 milliards $ à l’énergie nucléaire ontarienne contre presque rien pour appuyer l’énergie hydroélectrique québécoise. Dans les années 1980, une rationalisation des chantiers maritimes canadiens a pratiquement entraîné la disparition de tous les grands chantiers du Québec, assuré le développement de ceux du Nouveau-Brunswick et permis l’ouverture d’un tout nouveau chantier à Terre-Neuve. Dans les années 1990, des politiques fédérales qui octroient à l’Ontario plus de 52 % des dépenses en recherche et développement alors que le Québec n’en reçoit que 18 %. » (Parti Québécois,  1997) (Da.R.)

 

14)   Raison numéro 1598 : « Après s’en être pris aux artistes, le gouvernement conservateur continue d’agir avec un obscurantisme et un entêtement idéologique consternants en s’attaquant à la liberté de pensée de nos étudiants, de nos futurs chercheurs et de nos universités. Préférant donner la priorité du financement aux recherches orientées vers le domaine de l’économie, il évacue ainsi tout le reste des sciences humaines et cela ne peut qu’avoir des conséquences désastreuses sur l’état du savoir. » Le tour du Bloc, 12 mars 2009 (Da.R.)

 

B)    SUBVENTIONS ET LES SCIENCES

 

 15)   Raison numéro 84 : « Le 4 décembre 1981, Jacques-Yvan Morin déclare dans Le Devoir que de 1973 à 1980, l’Ontario a reçu quatre fois plus de subventions pour la recherche que le Québec, soit 61 % contre 15 %. » (J.D.R.)

 

16)   Raison numéro 80 : « Le 26 février 1983, Gilbert Paquette, ministre québécois à la Science et à la Technologie, déclare qu’Ottawa a consacré 52 % de ses subventions de recherche à l’Ontario comparativement à 16 % au Québec. » (J.D.R.)

 

17)   Raison numéro 87 : « Le Parti indépendantiste dénonce la plus importante subvention de l’histoire de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) accordée cette semaine au McGill University Health Centre (MUHC). Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), alors qu’il avait fait une demande similaire à la FCI, se voit octroyer zéro dollar. C’est donc dire qu’Ottawa finance notre apartheid. Une récente étude démontrait que plus de 50 % des subventions d’Ottawa vont à la McGill University alors que les universités de langue française du Québec doivent se battre pour le reste du financement de la FCI. Pourtant, selon Statistique Canada, les francophones forment approximativement 79% de la population québécoise et les anglophones, environ 8%. Le Parti indépendantiste propose la construction d’un seul centre hospitalier (CHU) en français à Montréal. Quoiqu’en disent et en pensent nos élites politiques, le Québec soit être français et rien ne justifie la construction de deux CHU, dont l’un de langue anglaise, dans la métropole. Les Québécois de toutes origines se doivent d’être desservis par un centre hospitalier universitaire qui fonctionne dans la langue officielle et de la majorité. » Communiqué, 21 août 2008 Parti indépendantiste. (Da.R.)

 

18)   Raison numéro 1364 : Les subventions accordées par la Fondation canadienne pour l’innovation favorisent le secteur universitaire anglophone du Québec au détriment des universités francophones. En effet, sur 6 425 660 $ de subventions accordées aux Québec, l’Université anglophone McGill reçoit 2 374 516 soit 36.95% des subventions, alors que les anglophones représentent moins de 10% de la population du Québec. Le 3 juillet 2007 Canada Foundation for Innovation Invests $26 Million to Attract and Retain the Best and Brightest Minds and Fuel World-Class Research (Da.R.)

 

19)   Raison numéro 1617 : « Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) a retiré la subvention de fonctionnement qu’il octroyait au plus grand observatoire astronomique du Québec, soit 325 000 $ par année, a appris le directeur de l’Observatoire, René Doyon, mardi dernier, Non seulement l’observatoire est en péril, mais tout notre laboratoire de recherche d’envergure nationale et internationale est en péril, a-t-il indiqué hier au Devoir. » Le Devoir, 6 avril 2009, Le plus important observatoire du genre de l’est de l’Amérique du Nord – Ottawa retire sa subvention à l’Observatoire astronomique du Mont-Mégantic (Da.R.)

 

20)   Raison numéro 1682 : « Pour une deuxième année consécutive, le projet de Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) doit se priver d’une importante subvention. L’an dernier, le CRCHUM s’était vu refuser 100 millions du Fonds canadien pour l’innovation (FCI) (…). Le pendant anglophone du CHUM, le Centre universitaire de santé McGill (CUSM), avait reçu 100 millions pour son centre de recherche. » Centre de recherche du CHUM : la subvention doit encore attendre, 22 juin 2009, Cyberpresse.ca (Da.R.)

 

21)   Raison numéro 1975 : «Dans La Presse  du 13 décembre 1986, on écrit que les fondations nationales chouchoutent l’Ontario en lui versant 22,7 millions $ contre 8,9 million $ seulement pour le Québec; la Heart and Stroke Foundation de l’Ontario a versé à cette province, pour la recherche sur les maladies du cœur, 10,9 millions $ alors que son pendant québécois, la fondation du Québec pour les maladies du cœur, n’a pu offrir que 900 000 $ à notre province. Globalement, les fondations privées nationales ont soutenu la recherche médicale pour 15,9 millions $ chez nos voisins ontariens alors que le Québec n’a reçu que 2,5 millions $. (J.D.R.)

 

 C)    UNIVERSITÉS ET LES SCIENCES

 

22)   Raison numéro 372 : Claude Ryan, ministre de l’enseignement supérieur du Québec, perd patience. Dans Le Devoir du 27 octobre 1987, il fustige les règles fédérales du financement universitaire qui ont fait perdre 2 milliards $ au Québec depuis dix ans. (J.D.R)

 

23)   Raison numéro 82 : « Le 12 avril 1983, Lise Bissonnette traite à la une dans Le Devoir de l’Échec du rattrapage des universités québécoises; ainsi 73,8 % des fonds de recherche en télécommunication vont à l’Ontario comparativement à 12,7 % pour le  Québec. » (J.D.R.)

 

24)   Raison numéro 269 : « Selon une analyse de Frédéric Lacroix, les universités anglophones reçoivent presque 30% des fonds publics québécois et 40% des fonds fédéraux destinés aux universités québécoises, alors que les anglophones de langue maternelle ne représentent que 8,2% de la population du Québec » (Mouvement Montréal Français) (Da.R.)

 

25)   Raison numéro 1622 : « … il est aberrant que les universités francophones à Montréal emploient seulement 43 % des professeurs (57 % pour les universités anglophones). Globalement, les universités de langue française au Québec ne reçoivent environ que 75 % des subventions du gouvernement québécois et 65 % du financement fédéral, alors que les Québécois non anglophones représentent 92 % de la population. » Mario Beaulieu, 23 avril 2009 Tribune libre de Vigile (Da.R.)

 

26)   Raison numéro 1620 : « La direction du Collège Édouard-Montpetit impose la bilinguisation de certains départements de ce cégep francophone, ainsi que de l’École nationale d’aérotechnique (ÉNA) avec la bénédiction de la ministre de l’Éducation. » Alain Lavallée, le 7 mai 2009, Le Courrier du Sud (Da.R.)

 

27)   Raison numéro 1860 « Les six cours d’anglais offerts par l’UQAM cet automne ne sont que la « pointe de l’iceberg » vers une « anglicisation » encore plus grande de l’université et de la société québécoise, dénoncent des organismes de défense du français. Dans l’optique de doubler son nombre d’étudiants étrangers, l’UQAM offre ainsi cet automne six cours uniquement en anglais à l’École des sciences de la gestion. Une décision qui fait craindre le pire à Impératif français et à la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB). (…) Tous deux estiment que le nœud du problème réside plutôt dans le sous-financement des universités et que c’est au gouvernement du Québec d’agir. « Les universités francophones sont sous-financées comparativement aux universités anglophones. On demande à Québec de rétablir graduellement un financement équitable pour les universités francophones, mentionne M. Beaulieu. » L’UQAM bilingue?, Canoë, 2 septembre 2009 (Da.R.)

 

28)   Raison numéro 117 : Selon un dossier sur le financement des universités et la vitalité linguistique des communautés de langue officielle au Canada dans l’Action Nationale de septembre 2005 : « Les francophones reçoivent seulement 78,6%, 70,3% et 61,2% des fonds du provincial, fédéral et des revenus autres, respectivement, alors qu’ils forment 81,6% de la population. … Les universités de langue anglaise sont largement sur-financées au Québec (au triple du poids démographique des anglophones) tandis que les institutions de la majorité sont sous-financées, un fait unique au Canada. … Le sous-financement des institutions francophones au Canada est lié au taux de diplomation plus faible des francophones comparativement aux anglophones tandis que le sur-financement des institutions anglophones est lié au plus haut taux de diplomation des anglophones comparé aux francophones. … Le sur-financement des institutions anglophones apparaît introduire une distorsion dans les rapports entre anglophones et francophones au Québec en donnant à ces premiers un pouvoir et une influence largement supérieurs à leur poids démographique. Ainsi, l’indice de vitalité linguistique de l’anglais domine largement celui du français au Québec. Une étude basée sur les données du recensement de 2001 portant sur la langue de travail indique que l’anglais est largement sur-utilisé au travail en égard au poids démographique des anglophones et demeure la langue de la mobilité sociale ascendante au Québec. … Une autre étude fait état du fait que les transferts linguistiques des allophones au Québec se font vers l’anglais à un niveau cumulatif voisinant les 63%, soit à un niveau ne permettant pas de maintenir le poids relatif des francophones dans la population à long terme. … Comme le dit Dyane Adam : Finalement, pour combattre l’érosion progressive des communautés minoritaires francophones, il faut réparer les injustices du passé en assurant une égalité réelle en matière d’éducation. L’assimilation linguistique n’est pas simplement une réalité de la vie comme le disait le premier ministre fédéral Jean Chrétien, mais semble plutôt être une conséquence des choix budgétaires faits par le gouvernement fédéral et par les provinces canadiennes, Québec compris. La Loi sur les langues officielles du Canada, en enchâssant dans la charte des droits une égalité juridique des langues sans se soucier de l’absolue nécessité du traitement asymétrique des langues au Canada (protéger le français partout au Canada, y compris au Québec, qui est la véritable condition nécessaire à l’atteinte de l’égalité réelle, a conduit à cautionner un bilinguisme inégalitaire au Canada, situation pernicieuse qui condamne – en l’absence d’un changement de cap majeur et inédit dans l’histoire canadienne – au dépérissement les communautés francophones minoritaire au Canada, et qui perpétue, au Québec, une discrimination systémique au sein de la division culturelle du travail.»  (Da.R.)

 

D)    DÉSÉQUILIBRE FISCAL ET LES SCIENCES

 

29)   Raison numéro 840 : Le chef du Bloc québécois, M. Gilles Duceppe, déclare dans un article de The Gazette du 12 Octobre 2007, que le premier ministre du Canada ne respecte pas ses promesses de régler le problème de déséquilibre fiscal. On y mentionne aussi que l’Institut Fraser chiffre à 40 milliards de dollar par année, les dépenses du gouvernement fédéral dans les juridictions exclusives aux provinces. Du même coup, un groupe de penseurs ont affirmé que le pourvoir de dépenser du gouvernement fédéral est une violation de la constitution et de l’intention des fondateurs du pays. (Da.R.)

 

30)   Raison numéro 1529 : « Le budget conservateur de cette semaine (de janvier 2009) a définitivement fait tomber le masque. En plus de cette idéologie de droite dépassée et en faillite partout dans le monde, ce budget est anti-Québec. Le plafonnement et le traficotage de la péréquation au détriment du Québec constituent un bris d’engagement de Stephen Harper, qui avait promis solennellement aux Québécois de régler le déséquilibre fiscal. » Le Bloc Québécois, Amériquébec, 2 février 2009. (Da.R.)

 

31)   Raison numéro 204 : La souveraineté du Québec à cause du déséquilibre fiscal qui perdure. Tout comme en 2008, il y a 121 ans on disait « Les subventions octroyées (ou transferts) par le gouvernement fédéral sont l’une des grandes préoccupations des provinces. Ces sommes, qui constituent la principale source de revenus des provinces, sont insuffisantes pour équilibrer leur budget. Or, le gouvernement fédéral, qui pourtant accumule des surplus, refuse d’augmenter ces subventions. En 1887, Honoré Mercier convoque les premiers ministres des provinces à une conférence interprovinciale. Ils demandent au gouvernement d’Ottawa de limiter son pouvoir de désaveu et d’augmenter le montant des subventions versés aux provinces. Le gouvernement de Macdonald n’accepte aucune de ces recommandations. » Histoire et éducation à la citoyenneté. Présences, Les Éditions CEC. (Da.R.)

 

 E)    LANGUE FRANÇAISE ET LES SCIENCES

 

32)   Raison numéro 2022 : « Au plan strictement stratégique, l’un des problèmes fondamentaux de la politique linguistique du Québec, c’est que celui-ci ne peut demeurer le maître d’œuvre de ses législations linguistiques qui, au surplus, sont incompatibles avec celles du gouvernement canadien. Le Québec soit composer avec une force politique qui lui est supérieure – le gouvernement fédéral – et qui dispose de moyens plus puissants : le recours à la Constitution canadienne, la nomination des juges à la Cour suprême, la complicité des neuf premiers ministres provinciaux anglophones, l’appui de l’électorat majoritaire anglo-canadien, la menace de la « punition économique », etc. L’expérience montre que le Canada anglais peut même modifier  la Constitution canadienne sans l’accord du Québec de façon à casser rétroactivement la législation québécoise afin de protéger l’anglais et d’assurer ainsi sa présence dans cette province francophones. » www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/quebecdrtlng.htm (Da.R.)

 

33)   Raison numéro 17 : Selon Me Guy Bertrand, « … la langue française est menacée d’extinction en Amérique du Nord et que le seul moyen de la préserver est, de faire du Québec un pays. » (La Presse, 25 septembre 2007) (Da.R.)

 

34)   Raison numéro 231 : Joseph Facal écrivait dans le Journal de Montréal le 2 juillet 2008 un article intitulé La babélisation du Québec : « La situation du français en Amérique sera toujours délicate, mais si vous ne voyez pas le lien entre la condition minoritaire des francophones au Canada – et donc le statut politique du Québec – et l’avenir du français, c’est parce que vous ne voulez pas le voir. » Ainsi, seule la création d’un pays pour le Québec rendra le français en position majoritaire et en assurera la survie. (Da.R.)

 

35)   Raison numéro 1737 : « Sans l’indépendance du Québec, donc sans véritable Constitution d’État, sans Loi 101 renforcée qui fait du français la seule et unique langue officielle du Québec, notamment en instaurant l’unilinguisme institutionnel et en francisant toutes les entreprises peu importe leur taille, sans véritable citoyenneté à laquelle se rattache le droit de vote, sans une politique d’immigration intelligente qui prend en compte nos capacités d’accueil et de francisation, sans les pleins pouvoirs d’un État normal qui permettent un développement économique, social et culturel optimal tout en protégeant notre environnement, sans le contrôle national de nos ressources naturelles, sans la sécurité agroalimentaire et énergétique, sans le contrôle de nos communications, sans profiter de tout l’argent provenant de nos impôts et taxes (garder les 50 milliards de dollars versés par année à Ottawa) et sans voix propre à l’international, notre Nation ne peut que poursuivre sur son déclin jusqu’à sa disparition complète. » Éric Tremblay, L’indépendantisme : seul véritable nationalisme québécois, 15 juillet 2009, Tribune libre de Vigile (Da.R.)

 

36)   Raison numéro 851 : Le 13 décembre 2007, dans le journal La Presse, M. Robert Bourbeau, directeur et professeur titulaire au département de démographie de l’Université de Montréal, écrivait ceci : « Le français n’a pas progressé. Pour l’ensemble du Québec, la proportion de personnes de langue d’usage française a diminué de 83.1% à 81.8%, entre 2001 et 2006. Cette baisse du français démontre la fragilité du français en Amérique du Nord et la nécessité du Québec de devenir un état souverain. (Da.R.)

 

37)   Raison numéro 608 : Nous pourrions efficacement nous allier avec la France en particulier pour faire rayonner la langue française à travers la francophonie, à travers le monde et plus particulièrement en terre des Amériques. (J.M.L.)

 

38)   Raison numéro 1058 : « … Un Québec souverain renforcera l’ensemble de la francophonie. Sur la scène internationale comme au sein de la francophonie, il y aura un acteur de plus, un acteur qui pourra enfin parler de sa propre voix et un acteur déterminé à défendre la place du français dans le monde parce que, pour le Québec, sa langue et sa culture sont des questions vitales. Au Québec, l’expérience nous l’a répété sans cesse, le cadre fédéral canadien nous confine à une lutte de tous les instants, que nous devons mener comme nation francophone au Canada simplement pour demeurer un peuple francophone. Nous le savons bien, le Québec restera toujours minoritaire au sein du Canada et son combat demeurera sans fin. Heureusement, il y a une autre possibilité, qui est de faire du Québec un pays souverain. » Gilles Duceppe, 15 août 2008 Conférence des peuples de langue française (Da.R.)

 

39)   Raison numéro 1181 : Le sort du français au Québec va se jouer dans sa ville principale,  Montréal. Or, « Malgré tous les efforts financiers effectués depuis 30 ans, quelque 85% des immigrants d’influence non latine de l’Île de Montréal demeurent réfractaires au français et menacent la culture francophone dominante. Au chapitre de la langue de travail, un francophone unilingue travaillant sur l’Île de Montréal gagnera un salaire de 12% moindre à comparer à un autre francophone parlant l’anglais. L’étude du CSLF (Conseil supérieur de la langue française) révèle aussi qu’un unilingue anglophone gagnera plus que son pendant francophone. De plus, les études de l’organisme ont réussi à établie qu’entre 58% et 60% des francophones utilisent l’anglais pour communiquer avec leurs patrons, collègues ou subordonnés si ceux-ci sont anglophones, un attitude qui a arraché un soupir de découragement hier au président Conrad Ouellon. Pour Lorraine Pagé, membre du conseil, il s’agit là d’un comportement qu’il faut changer à tout prix si l’on veut que le français devienne la langue du travail au Québec. » Journal de Montréal, 27 juin 2008, Les non-latins ne s’intègrent pas. Voilà pourquoi le Québec doit devenir un pays et ainsi obtenir la fierté et les moyens de promouvoir la langue de sa majorité, la langue française. (Da.R.)

 

40)   Raison numéro 2029 : « Si le poisson pourrit par la tête, une nation, quant à elle, se perd en abandonnant sa langue. Mais cette liquidation linguistique, en France et aussi en Europe, n’est pas spontanée. Elle est voulue, programmée et souhaitée par une classe dirigeante qui ne se considère plus comme porteuse des espérances du peuple, mais comme les bénéficiaires d’une idéologie mercantile. La cible première est la jeunesse, on vend l’anglais comme une friandise sucrée, sans modération, sans avertissement. » Marc Favre d’Échallens, www.marianne2.fr Revue Ensemble d’Impératif Français, Hiver 2010 (Da.R.)

 

41)   Raison numéro 2032 : « Le Québec ne constitue pas une exception sur cette planète : tous les peuples minoritaires qui sont devenus bilingues sont disparus. Ce qui fut une forte minorité francophone ontarienne est devenue une chiure de goéland qu’on enlève avec l’essuie-glace d’un bilinguisme de façade et le liquide antigel du culte du multiculturalisme. » Louis Préfontaine, Le français pour l’avenir -De la viande morte à la langue morte, 7 décembre 2009 (Da.R.)

 

42)   Raison numéro 2033 : « … Le français est aussi gravement menacé chez nous (en France) qu’au Québec, en Afrique francophone, en Wallonie ou en Suisse romande. Il l’est moins par l’air du temps, contre lequel il pourrait se défendre seul, que par une politique linguistique menée surtout par de grandes entreprises française avec l’appui de milieux politiques, certes européens et transatlantiques, mais d’abord hexagonaux. Après Michel Serres, observant qu’ « il y a plus de mots anglais sur les murs de Paris qu’il n’y avait de mots allemands sous l’Occupation », le linguiste Claude Hagège classe le français parmi les langues menacées dans son Dictionnaire amoureux des langues. L’heure est donc venue d’appeler tous les citoyens à la résistance linguistique. (…) Voyez aussi les travaux de la recherche scientifique français : des siècles après l’acte révolutionnaire de Descartes publiant en français le Discours de la méthode, ils sont devenus inaccessibles au citoyen ne maîtrisant que le français ou maîtrisant d’autres langues que l’anglo-américain. » Appel des associations de défense et de promotion  de la langue française (Da.R.)

 

43)   Raison numéro 223 : « Quand trois ou quatre générations de semblables débiles ont réussi à inculquer à tout un peuple (en l’occurrence le nôtre) l’horreur de tout ce qui est français, depuis l’esprit (français) jusqu’aux voitures (françaises), il n’est pas étonnant que ce peuple se laisse ensuite subtiliser sa langue (française) avec un certain soupir de soulagement. Dans cette opération, les débiles n’ont souvent pas été les seuls joueurs. (…) l’assimilation d’une communauté nombreuses, lorsque le processus s’amorce, se développe et se fait, donne lieu à une perte quasi-totale de toutes les facultés proprement créatrices. Cela dure deux ou trois générations, parfois davantage. Ce peuple vit alors cependant longtemps dans un entre-deux informe qui ressemble s’assez près à ce qu’est l’agonie chez le singe supérieur ou la décomposition d’une citrouille au lendemain de l’Halloween. » Jean Marcel, Joual de Troie (Da.R.)

 

44)   Raison numéro 1978 : « La Cour suprême du Canada vient de rendre sa décision sur la constitutionnalité de la loi 104. Ce faisant, la Cour invalide une importante loi du Québec qui interdit les « écoles passerelles » vers les écoles anglaises. Ce jugement, de la part de juges non élus, vient encore une fois d’affaiblir la position du français dans l’ensemble des lois linguistiques du Québec. En cela, elle heurte de plein front la fierté de tous les Québécois et considère comme nulle la volonté de tous les gouvernements québécois successifs, souverainistes comme fédéralistes. La Cour suprême vient encore de pencher du même bord! Impératif français, 11 novembre 2009 (Da.R.)

 

 F)     UN PAYS DU QUÉBEC ET LES SCIENCES

 

45)   Raison numéro 1901 : « La présence du Québec souverain sur la scène internationale et au sein des forums internationaux permettra de promouvoir et de défendre les valeurs et les intérêts de la nation québécoise. Elle permettra également aux Québécois de participer pleinement à la construction du monde dans lequel ils vivent. Le Québec est très ouvert sur le monde. Ses réussites sur la scène internationale sont nombreuses, tant sur le plan économique que culturel, scientifique ou sportif. Le Québec actuel ne peut malheureusement pas compter sur une politique étrangère québécoise mise en œuvre par un appareil diplomatique au service des valeurs et des intérêts du Québec. Le Québec souverain disposera des capacités internationales qui sont l’apanage des pays souverains. Il pourra établir de nouveaux partenariats avec les autres pays et intégrer, voire susciter de nouvelles alliances. » Bloc Québécois (Da.R.)

 

46)   Raison numéro 1524 : « Notre souveraineté nous permettrait d’acquérir tous les moyens des États normaux. Nous pourrions décider par nous même des choix qu’on fait au niveau du développement économique, dans les infrastructures, dans nos universités. » Pauline Marois, chef du Parti Québécois, Cyberpresse.ca, Le P.Q. s’inspirera d’Obama pour mousser la souveraineté, 29 janvier 2008. (Da.R.)

 

47)   Raison numéro 2023 : La doctrine de Gaston Miron en trois points citée par Jean Marcel dans son livre intitulé Le Joual de Troie, : « 1. Toute considération sur l’état linguistique du Québec qui ferait abstraction des conditions proprement politiques d’exercice de la langue doit être tenue comme nulle et non avenue, sinon comme une fumisterie. 2. Notre langue, dans son exercice quotidien, est le reflet de notre asservissement social, politique et économique non moins quotidien. 3. En conséquence de quoi, toute tentative de renverser l’ordre existant des choses et de transformer notre aliénation collective en libération collective doit faire apparaître la transmutation de notre expression linguistique comme un processus particulièrement révolutionnaire. » (Da.R.)

 

48)   Raison numéro 14 : Sur le plan strictement économique, soutient M. Alesina (directeur du département d’économie de l’Université Harvard), il ne serait pas tellement difficile pour le Québec de devenir indépendant. Cela peut se faire à un coût très bas pour tout le monde et je ne vois pas pourquoi il ne réussirait pas. La décision est strictement politique et si le Québec veut se séparer pour des raisons linguistiques, pas exemple, l’économie ne sera pas un facteur dans la décision. Des petits pays comme le Danemark, l’Islande ou Singapour sont prospères parce qu’ils ont une économie ouverte, ajoute le professeur. Il n’y a aucune raison pour qu’un petit pays ne réussisse pas. » Source Le Soleil 13 novembre 2004 Des chercheurs de Harvard affirment : Sur le plan économique, le Québec pourrait devenir indépendant (Da.R.)

 

49)   Raison numéro 135 : « L’indépendance du Québec, c’est non seulement la condition de salut de la nation canadienne-française, c’est la meilleure garantie de la paix canadienne. » Doris Lussier, Échos-Vedettes, 11 novembre 1967 Les grands textes indépendantistes (Da.R.)

 

50)   Raison numéro 2025 : Il n’est pas normal que les publications de nos scientifiques soient écrites en anglais, comme le dénonce la Ligue internationale des scientifiques pour l’usage de la langue française (LISULF) (Da.R.)

 

Voir le reste à : http://www.coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx

 

 

ANNEXE II : PROJET DE MANIFESTATION

 

 

Projet de manifestation dans tous les pays membres de la francophonie internationale :

 

1)     Pour exiger de nos gouvernements que le français soit la langue de l’État et de la Loi aussi bien que la langue normale et habituelle du travail, de l’enseignement, des communications, du commerce, des affaires et des sciences.

 

2)     Et pour appuyer la nécessaire indépendance du Québec. Un pays du Québec renforcera la francophonie internationale et contribuera à assurer la plénitude et la pérennité du français dans le monde.

 

 

Liste partielle des organismes à qui ce projet sera soumis :

 

Ligue internationale des scientifiques pour l’usage de la langue française (LISULF) c3410@er.uquam.ca

Mouvement Montréal Français (MMF) www.montrealfrancais.info

Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (ASSELAF) www.asselaf.fr

Société Saint-Jean Baptisme (SSJB) www.ssjb.com

Association francophonie avenir (AFRAV) www.francophonie-avenir.com

Impératif français www.imperatif-francais.org

Avenir de la langue française (ALF) www.avenir-langue-francaise.fr

Centrale des syndicats du Québec www.csq.qc.net

Gaullisme.fr www.gaullisme.fr/?p=3577

Bloc Québécois www.blocquebecois.org

C.O.U.R.R.I.E.L. www.courriel-languefrancaise.org

Parti Québécois www.pq.org

Défense de la langue française Paris-Île-de-France (DLF Paris IdF) www.langue-francaise.org

Québec Solidaire www.quebecsolidaire.net

Forum francophone international France (FFI-France)

Parti Indépendantiste www.parti-independantiste.org

Alliance Champlain www.alliance-champlain.asso.nc

Réseau de résistance du Québécois (RRQ) www.resistancequebecoise.org

Le Français en Partage www.solidarite-laique.asso.fr

Souveraineté la solution Inc. www.souverainetelasolution.com

Cercle littéraire des écrivains cheminots Étienne Cattin (CLEC) http://clec.naicf.asso.fr

Association des descendants des Patriotes de 1837-1838 bienvenue62@hotmail.com

Le Droit de comprendre (DDC)

Ligue québécoise contre la francophobie canadienne bienvenue62@hotmail.com

Association France-Univers www.editionsfranceunivers.com

L’Action nationale www.action-nationale.qc.ca

Gerflint www.gerflint.forumpro.fr

Association Québec-France www.quebecfrance.qc.ca

Association France-Québec www.francequebec.fr

Coalition Souverainiste www.coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx

Conseil de la souveraineté du Québec www.souverainete.info

Gouvernement provisoire www.gouvprovisoireduquebec.org/index.html

La grande marche vers l’indépendance www.marche-independance.org

Jeunes patriotes du Québec www.jeunespatriotes.org

Rassemblement pour l’indépendance du Québec www.riqblogue.org

Rassemblement pour un pays souverain du Québec www.rpsquebec.qc.ca

Mouvement national des Québécoises et Québécois www.mnq.qc.ca

Les intellectuels pour la souveraineté www.ipsoquebec.org

L’Aut’Journal www.lautjournal.info

Institut de recherche sur le Québec www.irq.qc.ca

Mouvement souverainiste du Québec www.mouvementsouverainisteduquebec.com

Syndicalistes et progressifs pour un Québec libre! www.spqlibre.org

Vigile www.vigile.net

Québec-radio www.lequebecois.org/default.aspx?page=18

Journal le Québécois www.lequebecois.org/default.aspx?page=13

Mouvement des étudiants souverainistes de l’Université de Montréal www.mesumtl.umontreal.ca

Comité souverainiste de l’UQAM www.souverainete-uqam.org

Groupe Facebook : Contre les manuels universitaires obligatoires en langue anglaise http://www.facebook.com/topic.php?uid=16979824341&topic=6639#/group.php?gid=174858202897&ref=ts

Groupe Facebook : 1001 raisons pour que le Québec devienne un pays http://www.facebook.com/topic.php?uid=16979824341&topic=6639#topic_top

Groupe Facebook Contre les 6 cours donnés en anglais à l’UQÀM http://www.facebook.com/topic.php?uid=16979824341&topic=6639#/group.php?gid=155214096604&ref=ts

 

 

 

Pour information, participation, organisation, parrainage et suggestions

 veuillez prendre contact avec Daniel Roy, C.A. :

 danielroy.ca@sympatico.ca