Sujet :

Flamands et Francophones plus forts ensemble !

Date :

08/11/2006

D'Edgar Fonck (courriel : edgar.fonck(chez)dmnet.be)    

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ». 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

  Flamands et francophones plus forts ensemble

 

 


 

De Haan (Belgique), le 8 novembre 2006

 « Les Flamands n'ont aucun avantage à se lancer dans l'aventure de la séparation », peut-on lire dans le dernier numéro des «aNouvelles de Flandre », organe de l´Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre
(APFF). Et à son directeur, Edgar FONCK, d´ajouter : « Ces propos, ce n´est pas un nostalgique de la "Belgique de papa'"qui les tient, mais bien le Secrétaire général de l'administration flamande, Rudy
Aernoudt. Il sait de quoi il parle : il fut successivement chef de Cabinet des ministres de l'économie wallon, fédéral et flamand ».

"Je t'aime, moi non plus", de Rudy AernoudtDans son ouvrage « Wallonie-Flandre, je t'aime moi non plus », dont le contenu a été abondamment cité et commenté dans l'hebdomadaire économique "Trends", Rudy Aernoudt fait un sort à la fois aux clichés que véhiculent les séparatistes flamands et aux conclusions simplistes, erronées et fallacieuses qu'ils avancent. 

En ce qui concerne tout d'abord les transferts financiers du Nord vers le Sud, les montants sont outrageusement gonflés. Les extrémistes flamands les évaluent à 10 milliards d'euros. Les patrons du "manifeste" eux-mêmes avancent le chiffre de 6,5 milliards d'euros. Une étude de l'université de Namur estime les transferts à 5,3 milliards. Le service d'études de la KBC fait état de 5 milliards et la FEB arrive à 3 milliards ! On peut s'étonner évidemment de cette disparité, mais les données chiffrées qui sont analysées donnent effectivement lieu à interprétation...  

Des transferts comparables aux nôtres se font dans d'autres pays d'Europe et ils oscillent entre 6 et 9%. Nettement plus que les 4% de
la Flandre ! 

Chaque Flamand paie en moyenne 3 euros par jour afin de réduire l'écart des revenus avec les Wallons. 

Si l'on devait abolir les transferts, le pourcentage des Wallons vivant en dessous du seuil de pauvreté passerait de 15 à 22%. Or, la Wallonie est le premier partenaire économique de la Flandre. Si les Wallons n'ont plus de quoi acheter, c'est l'économie flamande qui est atteinte ! 

Un autre élément engage l'avenir: le vieillissement est plus net en Flandre qu'en Wallonie. « ... des décisions à court terme pourraient, à plus long terme, rattraper les Flamands, tel un boomerang. Le coût du vieillissement de la population est, en effet, estimé à 7% du Produit Intérieur Brut, ce qui représente bien plus que le montant des transferts financiers ».

« Plutôt que d'entretenir des rapports conflictuels, il serait préférable d'approfondir la collaboration interrégionale. Nous devons enterrer la hache de guerre communautaire et, sans préjugés, rechercher les domaines dans lesquels la collaboration peut être bénéfique aux deux régions, dans le respect de l'autonomie régionale et de l'identité de chacun ».

À l´APFF de conclure : « L'analyse économique et, on s'en souviendra, des sondages aussi, montrent l'intérêt et la volonté de maintenir
notre cohabitation, malgré les problèmes qu'elle peut parfois soulever. 

Mais, si nous sommes destinés à continuer la vie commune, nous avons intérêt, Flamands et francophones, à mieux nous comprendre. Le premier pas en ce sens pourrait être, par exemple, la signature d'un accord culturel entre les communautés ? Ce que, pour notre part, nous réclamons depuis des années ! »

 

 

À propos de l'APFF

L'Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre (APFF) ne poursuit aucun but politique et n'entend nullement remettre en cause le statut linguistique de la Flandre. Elle veut simplement que le français, l'une de nos langues officielles, ait droit de cité en Flandre au même titre que toute autre langue.

Cette promotion de la francophonie, l'APFF la réalise notamment en publiant sur son site Internet le magazine « Nouvelles de Flandre » (http://www.dmnet.be/ndf). On peut y trouver outre l'agenda des activités en français, les adresses des ressources francophones en Flandre, des articles et des informations sur la francophonie en général. Un bulletin, version papier du magazine, est également édité tous les deux mois.

Toute personne intéressée par l'APFF peut en devenir membre. La cotisation annuelle s'élève à 12,50 EUR pour la Belgique et 20 EUR pour l'étranger à verser au compte 210-0433429-85 (IBAN : BE89 2100 4334 2985 - BIC : GEBABEBB) de l'APFF asbl. Les membres et les donateurs reçoivent le magazine « Nouvelles de Flandre » tous les deux mois.


Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre (APFF asbl)

Secrétariat : Spreeuwenlaan 12, B-8420 De Haan, Belgique.

Téléphone : +32(0)59.23.77.01

Télécopie : +32(0)59.23.77.02

Courriel : apff@dmnet.be

Site : http://www.dmnet.be/ndf


 

 

 

 

 

Haut de page