COMMUNIQUÉ DE PRESSE Relations entre Flamands et francophones : La Flandre en pleine crise de psychose linguistique
De Haan (Belgique), le 22 novembre 2007 « La condition sine qua non d'une coexistence pacifique entre nos deux grandes communautés, est que les Flamands se guérissent de leur traumatisme linguistique », peut-on lire dans le dernier numéro des « Nouvelles de Flandre », publié par l´Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre (APFF).
Franskiljon est un mot flamand parfois traduit par fransquillon. Il désigne un flamand francophone. La présence des francophone en Flandre n'est pas récente. Elle date du moyen-âge, quand la noblesse, la bourgeoise et l'élite intellectuelle flamande parlait français. Cette tradition se perpétue dans certaines familles jusque de nos jours. Bien qu'ils soient ultra-minoritaires, les fransquillons ont tenu une grande influence dans l'histoire de Flandre. « Fransquillon » désigne parfois aussi un « francophone de Flandre ». Quelle est la différence avec un « aFlamand francophone » ? Et bien tous les francophones vivant en Flandre ne sont pas Flamands. Certains sont des Wallons, des Français ou des Bruxellois installés là et ayant gardé leur langue. On les rencontre principalement autour de Bruxelles et sur la côte où ils passent leurs vieux jours.Alors que les fransquillons « historiques » sont en recul, les fransquillons au sens large sont en augmentation. Le fransquillon le plus célèbre, c'est Jacques Rogge, président du CIO. C'est un anversois francophone. On rencontre aussi « Fransquillon » dans le sens de « qui parle le français avec un accent affecté. » Cette définition est donnée comme étant un « belgicisme », mais je ne l'ai jamais rencontrée. Il doit s'agit d'un « bruxellicisme ».Source : http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?t=1351
« Après plus d'un siècle de mésentente entre Flamands et Francophones, il est grand temps qu'on en vienne à une évaluation rationnelle des éléments constitutifs d'un conflit sempiternel et exaspérant. La racine du mal tient à une différence fondamentale entre les deux langues en présence : l'étendue de leur dispersion géographique. Les Francophones n'ont jamais vu l'intérêt d'apprendre une langue qu'on ne parle guère en-dehors du pays. Le français étant présent dans une soixantaine de pays, les Flamands avaient, eux, avantage à le parler. Ce manque d'intérêt des francophones, les Flamands l'ont ressenti comme une arrogance. Et cela d'autant plus que la bourgeoisie possédante de Flandre était francophone. Les Flamands se sont sentis socialement humiliés. Ils oubliaient que c'était la même classe sociale dominante francophone qui écrasait les travailleurs wallons ! C'est le ressenti flamand qui cause encore problème aujourd'hui. Les politiciens flamands veulent de toute évidence régler des comptes avec les francophones de Flandre. Ils font porter aux francophones d'aujourd'hui, les fautes des bourgeois de jadis. Car les Flamands - même ceux du monde politique - ne s'opposent pas à la langue française. Ils ont même passé un accord culturel avec la France en 2002. Ce qu'ils refusent de faire chez nous avec la Communauté française de Belgique. Lorsque la France soutient une association culturelle en Flandre, il s'agit de « coopération ». Mais si la Communauté française veut faire la même chose, il s'agit d'ingérence. Les autorités flamandes ont même saisi la Cour d'arbitrage pour obtenir qu'il soit interdit à la Communauté française de continuer à subventionner les associations culturelles francophones actives en Flandre. Il est profondément regrettable que les Flamands qui ont obtenu leur autonomie culturelle complète, garantie par la Constitution, continuent de poursuivre de leur hargne méfiante des francophones qui habitent en Flandre, mais ne sont plus les Franskiljons du 19e siècle.
Nous, cela fait des années que nous plaidons la pacification... Vive
la paix ! » À propos de l'APFF L'Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre (APFF) ne poursuit aucun but politique et n'entend nullement remettre en cause le statut linguistique de la Flandre. Elle veut simplement que le français, l'une de nos langues officielles, ait droit de cité en Flandre au même titre que toute autre langue. Cette promotion de la francophonie, l'APFF la réalise notamment en publiant sur son site Internet le magazine « Nouvelles de Flandre » (http://www.dmnet.be/ndf). On peut y trouver outre l'agenda des activités en français, les adresses des ressources francophones en Flandre, des articles et des informations sur la francophonie en général. Un bulletin, version papier du magazine, est également édité tous les deux mois.
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