Sujet : Effacement du français, selon Abdou Diouf
Date : 17/12/2009
De :   Francis Bernard (fmbernard(chez)wanadoo.fr)  Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez "chez" par "@"

 

Petit article intéressant qui tendrait à montrer que le désintérêt pour le français est surtout le fait des responsables politiques :

 

« Effacement du français » dans les organisations internationales (Diouf)

Le secrétaire général de la Francophonie Abdou Diouf a regretté mercredi « l'effacement du français dans les organisations internationales », alors qu'il est « la deuxième langue la plus enseignée dans le monde ».

« La langue française est dans une situation ambiguë », a dit l'ancien président du Sénégal au cours d'une conférence de presse à l'issue d'une Conférence ministérielle de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui s'est tenue mardi et mercredi à Paris.

« Cette langue progresse, elle est la deuxième langue la plus enseignée dans le monde, le nombre de locuteurs augmente, la demande de français sur tous les continents augmente et paradoxalement nous assistons à l'effacement du français dans les organisations internationales », a-t-il précisé, citant l'exemple de la Conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique.

« Nous avons donc là un problème de volonté politique au niveau de tous nos États », a-t-il ajouté, recommandant aux différents responsables des pays francophones de ne pas « se laisser entraîner vers l'expression dans une autre langue ».

Le Secrétaire général de la Francophonie a par ailleurs déclaré qu'il serait candidat à un troisième mandat de quatre ans au poste à ce poste, de 2010 à 2014, étant donné les demandes répétées qui lui ont été adressées par différents chefs d'État.

« Beaucoup de voix se sont élevées (...) pour demander que je sois candidat. J'ai été très sensible à ces manifestations de confiance », a-t-il dit. «aJe suis disponible », a-t-il ajouté.

Le 13e sommet de la Francophonie, qui aura lieu du 22 au 24 octobre 2010 à Montreux, en Suisse, aura notamment à son ordre du jour l'élection du Secrétaire général. Président du Sénégal de 1981 à 2000, M. Diouf est Secrétaire général de la Francophonie depuis 2002.

L'organisation internationale de la Francophonie réunit le quart des nations (56 pays membres et 14 observateurs). Aujourd'hui, on compte 4% de francophones dans le monde (250 millions de locuteurs sur les cinq continents). Cette proportion devrait doubler d'ici 2050.

 

 

Source : tv5.org, le mercredi 16 décembre 2009

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-_Effacement_du_franb_ais_dans_les_organisations_internationales_Diouf.htm?rub=4&xml=091216153351.4t8wtmsi.xml

 

 

 

Réactions de M. Charles Durand (charles.durand@hotmail.fr) :

 

Tiens donc ! Quelle surprise ! J'ai été viré de la Francophonie institutionnelle, car j'insistais pour que le français et uniquement le français soit la langue de travail des étudiants vietnamiens partant faire des stages en informatique dans les pays dits « francophones ».

Des appuis parisiens ont essayé de faire intervenir Abdou Diouf pour que je sois réintégré et que mon contrat soit prolongé avec l'Agence universitaire. Ce dernier n'a strictement rien fait.

Et maintenant Diouf fait remarquer « l'effacement du français dans les organisations internationales » ! Avant de regarder ailleurs ce qui se passe, il ferait bien de regarder ce qui se passe dans sa propre organisation et balayer devant sa porte !

Qu'il regarde aussi de plus près le « département de l'emploi francophone » au Vietnam, un site géré par l'AUF avec des offres d'emploi publiées par des compagnies françaises demandant impérativement l'anglais aux Vietnamiens qui pourraient avoir envie de postuler et pour lesquelles quelquefois, la connaissance du français n'est même plus « un plus ».

Qu'il regarde de plus près le comportement de certains membres du conseil d'administration de l'IFI qui acceptent de donner des cours en anglais à Paris, dans leur propre établissement. Je songe à un triste sire du nom de Patrick Bellot de l'ENST par exemple...

Les fossoyeurs du français sont bien au centre de la francophonie. Qu'on foute dehors ces incapables et qu'on les remplace par des gens sachant réfléchir et dont le comportement soit cohérent !

Après, il sera temps de se lamenter sur ce qui se passe dans les organisations internationales.  

Charles Durand
 

 

 Vous pouvez réagir, vous aussi,

en écrivant à M. Abdou Diouf :

http://www.francophonie.org/-Contacts-.html

 

M. Abdou Diouf, le Président de la Francophonie