Sujet :

Ce que nous apportera l'officialisation des langues régionales

Date :

05/06/2008

De Georges Gastaud   (courriel : gastaudcrovisier2(chez)wanadoo.fr) 

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

 

De la part de G. Gastaud. Merci de prendre connaissance des documents ci-joints. Merci aussi de les diffuser largement.

Merci aussi aux camarades et amis progressistes non membres du PRCF, mais disposant de sites Internet de diffuser largement cela autour d'eux :

 il s'agit d'un signe non négligeable de la « sarko-fascisation » de la France (et de l'Europe) dans lequel tous les ingrédients du nouveau fascisme sont rassemblés comme à la parade : anticommunisme et antisoviétisme, haine de la France « jacobine » et des États-nations au profit des « communautés » de la nouvelle Europe des régions néoféodales, haine des enseignants laïques, des fonctionnaires, des syndicats, de l'esprit critique, etc.

Ceux qui le souhaitent peuvent ajouter leur signature. Je transmettrai.

 

 

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SNPDEN LilleNet

N° 677,  le 26 mai 2008, 12 h, 2 pages

et un document annexe

 

Avancer ensemble,

c’est mieux protéger chacun

 


 

Halte aux menaces de mort et aux insultes ignominieuses

envers un collègue principal !

Manifestons notre soutien à Étienne Galand

Principal du collège Michel de Swaen

à Dunkerque

 

Étienne Galand, principal du collège Michel de Swaen à Dunkerque, a déposé plainte pour diffamation, injures et menaces de mort. Il est personnellement mis en cause par le Premier secrétaire du « Mouvement Flamand » ou « De Vlaamse Beweging »

Notre collègue, principal de ce collège reconstruit sur site dans un quartier situé en Renouvellement Urbain, a, pour modifier l’image de cet établissement neuf classé en « Ambition Réussite », proposé au Conseil Général un changement d’appellation, avec l’accord du conseil d’administration. Ce nouvel établissement deviendrait le collège «  Lucie Aubrac ».

L’écrivain flamand Michel de Swaen a vécu au XVIIe siècle et est devenu la référence des cercles autonomistes flamands. Soucieux de l’image d’un collège public, notre collègue a proposé ce changement de dénomination.

À deux reprises, suite à cette proposition, Étienne Galand a été injurié, diffamé et menacé de façon totalement inacceptable avec des propos d’une dureté et d’une violence inouïes :

 

 Courrier du 12 décembre 2007

 « On nous informe qu’à son initiative, Monsieur Étienne Galand,…..a débaptisé son collège qui désormais s’appelle le collège Lucie Aubrac.

Madame Lucie Aubrac est bien vivante. C’est la personnalité qu’on paie pour vanter son héroïsme personnel aux enfants des écoles, puisqu’elle fut dans sa jeunesse la militante communiste exemplaire, juive polonaise, membre du Politburo du Parti communiste soviétique…. déléguée en France par Staline pour y organiser la soviétisation de la France par le  terrorisme syndical, dans les années 1950.

Nous allons faire pression à coups de pied dans la gueule de ce fainéant d’enseignant qu’est M. Galand, s’il ne rétablit pas immédiatement le nom flamand Michel de Swaen. Nous ne supportons plus de voir nos jeunes croupir dans ces écoles de merde dont ils sortent contestataires, fainéants, incultes, le cerveau matraqué de propagande gaucho-socialisto-marxiste, par des crevures du style Étienne Galand. Ce merdeux ne veut pas du néerlandais dans son collège. Parfait ! Nous, Flamands, propriétaires historiques du Sol flamand et héritiers de notre culture flamande…lui signifions de dégager de Flandre au plus vite, ainsi que ses complices de merde de l’Éducation dite nationale.

L’enseignement des jeunes en Flandre est le problème exclusif des Flamands.

 

Autre courrier daté du 10 mai 2008

 « …  Je reconnais pleinement avoir dit et écrit que ce type n’est qu’un fainéant doublé d’un con et qu’il faut lui administrer une raclée à coups de pieds dans la gueule pour lui apprendre le respect des gens et les bonnes manières.

Mes amis flamands me reprochent d’être trop modéré. Pour eux, il faut tuer Galand pour faire un exemple du genre Préfet Érignac, grâce auquel Paris parle désormais de la Corse avec respect.

Plusieurs préconisent une balle dans la tête. Je ne suis pas d’accord, car outre le prix des munitions, les armes à feu sont responsables du réchauffement de la planète. Mais puisque c’est leur choix, qu’ils en prennent la responsabilité.

Galand habite… (suit l’adresse de notre collègue) ».

 

 Tout ceci est odieux !

 Le SNPDEN se constitue partie civile dans cette affaire. Il a joint le cabinet du Recteur. Nous lui demandons d’en faire autant.

 

Nous vous demandons de nous renvoyer la lettre de soutien jointe en annexe.

 


SNPDENLille : votre force pour agir !

Pour nous écrire : snpden.lille@free.fr 

 

Secrétariat académique du SNPDEN Guy Savelon, Lycée Corot - BP 90810 - 59508 DOUAI Cedex

Téléphone : 03 27 71 81 20  / Télécopie : 03 27 71 81 33 / Adresse électronique : guy.savelon@ac-lille.fr

 

 

 

 

 

 

Pôle de Renaissance Communiste en France 62-59

199 rue Émile Zola - 62800 LIÉVIN

www.initiative-communiste.fr                   

Le 1/06/2008

 

 À M. le secrétaire général du SNDPEN

 

copie à M. le Ministre de la Fonction publique

Aux associations de résistants

Aux syndicats enseignants et ouvriers

Aux associations de défense des droits de l'homme

A la Libre pensée

A la presse locale

Au Parti du Travail de Belgique

 

 

Monsieur le Secrétaire général,

 

 Indignés par les menaces de mort scandaleuses formulées contre le chef d'établissement du collège Lucie Aubrac, ex Michel De Swaen à Dunkerque, nous vous exprimons la totale solidarité de notre organisation.

Les propos tenus à votre encontre relèvent manifestement du pénal. Le ministre de la Fonction publique vous doit protection juridique au titre du statut des fonctionnaires mis en place par Maurice Thorez en 1946 et amélioré en 1983 sous l'égide d'A. Le Pors, alors ministre de la Fonction publique.

Voilà où l'on en est aujourd'hui dans cette triste Europe de l'anticommunisme, de l'antisoviétisme systématique, de la réhabilitation rampante du fascisme (le nouveau maire de Rome est un fasciste notoire et le président de la Chambre italienne, qui a préfacé le livre "Témoignage" du candidat Sarkozy, est un admirateur déclaré de Mussolini.

Quant au séparatisme flamand, sa filiation fasciste est de notoriété publique. Qu'il ose aujourd'hui s'en prendre à la République française une et indivisible, après avoir semé le racisme et le communautarisme en Belgique, montre à quoi mène lentement mais sûrement la mise en place d'une Europe supranationale des régions que les Français ont rejetée en 2005 mais que les députés UMP, UDF et (majoritairement) PS ont fait passé en force au parlement à l'aide de quelques amendements cosmétiques. Voilà où mène l'anticommunisme, que différents rapports scélérats proposent de légaliser à l'échelle européenne : il s'agit toujours de ce "ventre fécond d'où ressurgit la Bête immonde du fascisme" et dont parlait Brecht: au départ, seuls les "rouges" sont ciblés, puis tous les républicains et laïques y passent.

Voilà aussi où mène la politique d'ultra-droite conduite par le gouvernement Sarkozy-Fillon, qui "décomplexe" les pires extrémistes en pointant du doigt les syndicalistes, les enseignants, les fonctionnaires, et bien sûr, les communistes. Voilà où mène une politique euro libérale qui ne cesse de traîner dans la boue l'héritage national républicain dit "jacobin". les acquis du Conseil national de la Résistance, la loi laïque de 1905 bafouée par l'actuel président de la République, les conquêtes de la Révolution française et jusqu'à certaines idées issues des Lumières.

Face à ces attaques, le courageux chef d'établissement du futur collège Lucie Aubrac n'est pas seul. Puissent de nombreux proviseurs de sa trempe faire revivre dans notre école publique, martyrisée par les politiques budgétaires imposées par Bruxelles et relayées par le gouvernement ultra-patronal actuel, l'esprit républicain qui animait les résistants, les communistes comme Guy Môquet ou Manouchian, comme les non communistes comme la noble Lucie Aubrac, indignement calomniée par ces attaques criminelles. Déjà le PRCF avait dû s'opposer aux attaques scandaleuses dont a été victime Mme Annie Lacroix-Riz, historienne et universitaire de renom international, de la part d'officines d'extrême droite qui n'ont cessé de la menacer sans que le gouvernement, censé protéger ses fonctionnaires, lève le petit doigt. Nous espérons qu'il en sera autrement pour votre adhérent dunkerquois.

Espérons également que l'adoption par le parlement, sans aucun débat devant le peuple, d'un amendement constitutionnel qui met quasiment les langues dites régionales (si respectables soient-elles) au même niveau que le français, langue officielle de la République, ne va pas stimuler davantage les ardeurs du séparatisme fascisant à l'heure où l'Europe, et particulièrement la RFA, font pression pour que la France adopte la dangereuse "Chartes des langues minoritaires" qui voudrait légaliser le communautarisme linguistique sur notre sol (et où par ailleurs la langue française est lourdement menacée par un patronat européen qui promeut très officiellement le "tout-anglais").

Croyez, Monsieur le secrétaire général, à la totale détermination des communistes qui ne se renient pas, de faire obstacle par tous les moyens légitimes au fascisme qui monte dans le sillage d'une "rupture" qui veut détruire tout l'héritage républicain.

 

Léon LANDINI, Président de l'Amicale des anciens FTP MOI des bataillons Carmagnole Liberté, Officier de la Légion d'Honneur, Médaille de la Résistance, Décoré par l'Union Soviétique, Grand mutilé de guerre

Pierre PRANCHERE, croix du combattant volontaire de la Résistance, député honoraire, ex-député européen, ancien conseiller général et vice-président du conseil régional, secrétaire Général du collectif Maquis de la Corrèze

Hermine PULVERMACHER, ancienne résistante, chevalier de la Légion d'Honneur, Chevalier dans l'Ordre National du Mérite

Georges HAGE, membre honoraire du Parlement

Georges GASTAUD, philosophe, secrétaire national du PRCF

Henri ALLEG, journaliste

Gilberte ALLEG-SALEM, ex enseignante

Jean-Pierre HEMMEN, Président du PRCF, fils de résistant communiste fusillé au Mont Valérien, soldat du refus de l'OTAN

Max LECANTE, ancien adjoint au maire de Terrasson

Daniel ANTONINI, responsable international du PRCF

Gilda LANDINI, professeur agrégée d'histoire géographie

Lina GIRELLI, ancienne FTP-MOI

Jacques COIGNARD, PRCF

Vincent FLAMENT, PRCF, Secrétaire du  Comité internationaliste pour la solidarité de classe

Benoît FOUCAMBERT, syndicaliste, professeur d'histoire

Jean-François LAROSIERE, syndicaliste enseignant

Antoine MANESSIS, PRCF

Odile HAGE, retraitée de l'Éducation Nationale