Sujet :

France-Inter, le téléphone sonne pour notre langue !

Date :

20/07/2011

Envoi de Gaston Pellet (courriel : gaspel(chez)wanadoo.fr)  

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

 

 

Du franglais au tout anglais !

 

Il y a presque 50 ans, Étiemble écrivait « Parlez-vous franglais » pour dénoncer la colonisation de la langue française par l’anglais. Aujourd’hui, certaines universités françaises proposent déjà des formations tout en anglais, et la plupart des termes d’Internet, de mercatique* et de publicité se font dans la langue de Bill Gates.

L’anglais est-il déjà devenu la langue mondiale ? Peut-on encore lui résister ?

* "marketing", dans le texte

 

Source : franceinter.fr, le mardi 19 juillet 2011

Possibilité de réagir sur :

http://www.franceinter.fr/emission-le-telephone-sonne-de-denis-astagneau-du-franglais-au-tout-anglais#comment-

3930

 

 

 

 

Écoute de l'émission au format MP3

 

 

 

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 Réaction de l'A.FR.AV :

L'émission aurait dû s'intituler « Du franglais à l'anglais partout », cela aurait été, à mon sens, plus parlant, plus clair. En effet, nous sommes passés du stade où quelques mots d'anglais émaillaient notre vocabulaire, à un stade où il y a de l'anglais partout ; du stade où l'on pouvait considérer l'anglais comme folklorique dans notre langue, au stade où il nous colonise carrément et simplement.

Pour exemple, Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale (?) veut introduire l'anglais obligatoire dès la maternelle, Valérie Pécresse, ex-ministre de l'Enseignement supérieur, voulait qu'on enseigne EN anglais dans nos universités, Jean-François Copé, patron de l'UMP, voudrait, afin que les Français s'imbibent mieux d'anglais, que les séries et films anglo-américains soient diffusés en VO, c'est-à-dire en anglais, à la télévision. On ne compte plus maintenant les chanteurs français qui chantent EN anglais, au point que les Francofolies de la Rochelles sont en train de virer aux Anglofolies. Je ne parle pas des chercheurs qui sont obligés de publier leurs travaux en anglais, de la Commission de Bruxelles qui envoie la plupart de ses documents en anglais à Paris, etc.

C'est cet anglais dégoulinant qui est inquiétant, et qui finira, si nous n'en prenons pas conscience, par tuer notre langue à l'international, à tuer, notamment, la Francophonie, notre seule chance de vivre demain en français.


 

 

 

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