Sujet :

La pieuvre du régionalisme

Date :

18/05/2006

D'Henri Fouquereau  (courriel : mdffouquereau(chez)free.fr)

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FORUM  POUR LA FRANCE

 

   

-Vous trouverez en P.J un papier de Monsieur Pierre Hillard qui traite du problème du régionalisme européen, vous y lirez cette info qui montre que l’impensable se produit, le .fr signifiant France n’est plus utilisé par la Région Alsace, je vous laisse découvrir le reste.

 

- Affaire des mauvaises créances des banques chinoises.

Dans le discours prononcé lors de la réunion du RIFS, le Forum pour la France a affirmé que la Chine détenait avec le Japon et l’Inde les ¾ de  stocks des réserves de dollars CE QUI EST VRAI. Le Forum ajoutait que si le dollar n’était garanti par rien, les réserves détenues par la Chine étaient du même montant que celui des créances douteuses détenues par ses banques. 

Ces chiffres parviennent de différents documents,  dont le rapport sur les créances douteuses du système bancaire chinois présenté par le Cabinet américain Ernsret Young qui vient, sous la pression des Chinois de retirer son rapport en présentant ses excuses pour s’être trompé. Oui mais : La vérité est autre, Pékin, tout à fait conscient du danger que représente le montant des créances douteuses,  a transféré ces crédits irrécouvrables vers des sociétés de gestion d’actifs (structures de défaisance). Il s’agit donc bien d’une fausse monnaie.

L’Angleterre pratique la même politique avec ses chômeurs qu’elle transforme en handicapés.

-Jean-Pierre Raffarin, giscardien,  ancien Premier Ministre et fédéraliste convaincu, avait décidé de confier la gestion des fonds européens aux régions. Dominique de Villepin a décidé qu’il était légitime que l’Etat gère ces crédits européens. Aussitôt les Présidents des régions sont allés se plaindre à Bruxelles  considérant que l’Etat s’obstine à affaiblir leur autorité politique.   Une Présidente de la région, anciennement dirigée par M. Raffarin, porte donc plainte contre son pays auprès de l’institution étrangère, elle sera néanmoins candidate à la Présidence de la République – Qui alors défendra les intérêts du Pays ?

Le 8 mai 1945 , l’Allemagne capitule, c’est la victoire de la France, c’est l’honneur retrouvé. La nation enfin rassemblée se tourne vers son avenir.

Le 8 mai 2006, le Président de la République, accompagné de son Premier Ministre et de son Ministre des Armées dépose une gerbe sur la tombe du soldat inconnu et rentre dans son palais de l’Elysée.  La France est de nouveau occupée, non par des troupes mais par des directives étrangères et de nouveau la nation est divisée. Le chef qu’elle s’est donnée  lui interdit tout avenir français.

Espérons que pour le 8 mai 2007, ceux qui voudront entrer à l’Elysée viendront à l’Arc de Triomphe pour y tenir un discours qui rappellera les souffrances et l’héroïsme  de nos Pères, ces hommes qui défendirent la France et la rendirent libre. Ils devront  à nouveau parler de notre histoire de France et de ne surtout pas la cacher, comme cela fut toujours le cas ces dernières années  - Il faudra enfin que ces hommes désignent un avenir français à la France..

 

Henri Fouquereau

Secrétaire Général du Forum pour la France

 

 

 

FORUM POUR LA FRANCE

Commission aménagement du Territoire - section régionalisme européen et démantèlement des nations

Le numérique pour démembrer les États européens

 

Tout est bon pour favoriser l’éclatement des États. L’installation de populations extra-européennes, la reconnaissance identitaire, la régionalisation supranationale, la disparition des frontières nationales ou encore la délégation des pouvoirs régaliens au profit des instances européistes etc. sont autant d’éléments favorisant la dissolution complète des États en faveur de l’idéologie mondialiste. Cependant, un élément supplémentaire entre en jeu dans cette grande entreprise de décomposition, c’est internet. En effet, les États ont une adresse qui permet d’identifier le caractère national d’un document. Ainsi, nous trouvons « .fr » (France), « .de » (Allemagne), « .es » (Espagne), « .uk » (Royaume-Uni), … Une nouvelle étape a été franchie avec la reconnaissance de l’adresse Internet de l’Union européenne « .eu » en avril 2006. Cette appellation donne ses lettres de noblesse au futur État européen que ses thuriféraires cherchent à établir par tous les moyens. Inévitablement, le lancement de « .eu », symbole de l’émergence d’une autorité étatique, ne fait pas bon ménage avec les États nations composant l’Union européenne. Le problème se corse avec l’émergence politique des régions qui commencent à acquérir une adresse Internet propre les différenciant de l’Etat au sein duquel elles sont encore partie intégrante.

Les signes avant-coureurs de la décomposition des États prennent aussi une tournure numérique. Ainsi, le gouvernement régional de Catalogne a obtenu en septembre 2005 la reconnaissance sur Internet du signe « .cat », désignation qui détache numériquement cette région du cadre espagnol. Comme l’a reconnu Carles Sola, conseiller des universités, de la recherche et de la société de l’information : « Cela signifie que la communauté linguistique et culturelle catalane du monde entier va pouvoir s’identifier partout avec un domaine qui nous place, en toute normalité, aux côtés des autres langues et cultures qui identifient Etats et nations ».

Cette officialisation de « .cat » s’est faite sous l’autorité de régulation de l’Internet, implantée aux États-Unis, Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN). La reconnaissance américaine est un véritable coup de pouce favorisant les velléités d’indépendance de la Catalogne, mais aussi des territoires où la langue catalane et ses variantes s’épanouissent comme c’est le cas aux Iles Baléares, à Valence, une partie de l’Aragon, à Andorre, au Roussillon et dans la ville italienne d’Alguer. Comme le souligne Oriol Ferran, secrétaire des télécommunications et société de l’information : « L’approbation du domaine est une reconnaissance de premier rang et d’une grande importance pour la langue et la culture catalanes, c’est un élément distinctif qui va s’accompagner d’une croissance de contenus en catalan sur le web ».

La France n’échappe pas au phénomène. En effet, la fête de l’Europe, le 9 mai 2006, a été l’occasion pour le Conseil régional d’Alsace de s’affranchir du « .fr » pour adopter le label européen « .eu ». Le site institutionnel de la région Alsace est désormais : www.region-alsace.eu. Outre le fait que le Conseil régional alsacien traite directement avec Bruxelles, depuis 2003, pour la gestion des Fonds structurels sans passer par l’autorité politique française, cette province se défait sûrement de ses liens avec la France. Ce processus contaminera les 21 autres régions françaises. Une délégation de présidents de régions sous l’égide d’Alain Rousset, président de l’Association des régions de France (l’ARF), s’est rendue à Bruxelles en avril 2006 afin d’obtenir les mêmes privilèges que l’Alsace dans le domaine de la gestion des Fonds. Le gouvernement français s’est opposé à cette mesure. Mais ne rêvons pas. Cette résistance à la texture du papier carton. Tôt ou tard, les régions obtiendront gain de cause et pourront court-circuiter à leur aise les vestiges de l’autorité politique française en obtenant la gestion de cette manne financière propre à attirer de nombreuses ambitions. Une fois la chose acquise, cela sera le retour au principe de la féodalité la plus pure.

Pierre Hillard

Animateur de la Commission

 

 

 

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