Sujet :

Le virus du culte de l'ethnicité atteint le Québec

Date :

31/10/2003

De Jacques Poisson (courriel : jjlp(chez)sympatico.ca)

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Le virus du culte de l'ethnicité atteint le Québec

Le gouvernement libéral du Québec entend signer l'« Approche commune » avec les Indiens montagnais avant Noël. Ce projet de partition du Québec avec les Indiens est si lourd de conséquences que seul un référendum auprès des Québécois pourrait légitimer pareille entreprise.

Puisque les Indiens, les bénéficiaires, seront consultés par référendum, il est impératif que les Québécois, qui auront à payer la note, puissent aussi se prononcer par référendum.

L'institutionnalisation de l'apartheid, l'agrandissement des réserves, la création d'un nouvel ordre de gouvernement au Québec, basé sur la pureté raciale avec pouvoir de taxation, sont trop importants pour être laissés entre les mains de quelques individus.

Toute décision prise au nom des Québécois et entraînant le démembrement du Québec ne saurait refléter la volonté de la nation québécoise sans son accord exprimé par référendum.

Sans l'acceptation explicite des Québécois, la signature de l'«Approche commune» risque d'être la plus grande fraude dans l'histoire du Québec.

 

Question suggérée :

« Voulez-vous la partition du Québec avec les Indiens ? »

 

Voir aussi sur le site www.mef.qc.ca :

 

- « L'Approche commune »

- Pourquoi il faut rejeter l'« Approche commune »

 

 

 

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Des Montagnais inquiets des conséquences de l'Approche commune

Réserve de Betsiamites

 

À quelques heures de la signature de l'entente sur l'Approche commune, la population montagnaise de Betsiamites se demande quels seront véritablement les impacts de cette entente. 

Un groupe de citoyens de Betsiamites a fait signer une pétition de 140 noms opposés à l'entente en quelques heures lundi parmi les quelque 3200 résidents de Betsiamites. 

Adélard Picoutlagan a signé cette pétition parce qu'il estime que les Montagnais n'ont pas à céder de droits sur la terre de leurs ancêtres. « Ça nous appartient, c'est au gouvernement à nous demander. S'il veut faire quelque chose, le gouvernement, il faut qu'il s'assoie avec les Indiens », avance M. Picoutlagan. 

 

Bureaux du conseil de bande de Betsiamites

 

Les opposants à l'entente avouent qu'ils sont mal informés. Ainsi, Roger Collard, craint comme certains citoyens blancs, de perdre un accès à la forêt : « Quand il y a quelqu'un qui t'empêche de te promener sur ton terrain de chasse, dans le temps de tes parents, quand il y a des chalets là. Le monde ne t'a jamais dit qu'il allait poser un chalet. »

Deux conseillers de Betsiamites, dont Paul Vollant, s'opposent à l'entente. « Si on signe l'entente de principe, si le traité est accepté, là, on va payer les impôts, la fiscalité va rentrer. Nous autres, c'est un droit acquis de ne pas payer les impôts, les taxes », fait-il valoir. 

Paul Vollant ajoute que le conseil de bande a reçu le mandat de poursuivre Québec et Ottawa pour 500 millions de dollars, non de négocier un traité qui réduirait leurs droits.

 

Source : radio-canada.ca, le mardi 30 mars 2004

http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/nouvelles/200403/30/011-betsiamites.asp

 

 

 

 

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