Sujet :

Mars 2013, France Culture fête la Francophonie

Date :

24/03/2013

De Marc Beaufrère  (courriel : marc_beaufrere(chez)hotmail.fr - blogue : http://lefrancaisenpartage.over-blog.com/

- Forum : http://www.lavoixfrancophone.org/forum)
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24 heures d’antenne en continu autour de la langue française

Chaque jour un peu plus, France Culture gagne des auditeurs hors des frontières de l’Hexagone. Elle les gagne évidemment grâce à cette révolution de l’accès permise par le numérique, à l’écoute sur le net, à notre taux record de téléchargements monde. Mais elle les gagne d’abord parce que notre véhicule, celui de la langue française, bien loin d’être démodé, est, pour une radio comme la nôtre, un réel facteur de développement de l’audience comme de l’influence.

Cette stratégie est également un engagement. À France Culture, nous prenons vraiment le français comme une chance. Nos auditeurs, qu’ils nous écoutent de France, qu’ils soient expatriés, francophones, ont d’abord la culture de cette langue, notre langue, ils aiment l’idée d’une langue-monde, qui parle aux cinq continents.

Ce 20 mars, comme chaque année désormais à cette date, avec le soutien déterminant de l’Organisation internationale de la Francophonie, France Culture propose donc à ses auditeurs un singulier voyage en compagnie de la langue française. 24 heures d’antenne autour du monde, avec des témoignages, des productions documentaires, du web, des émissions en direct de Dakar, de Bruxelles, d’Europe ou d’Amérique du Nord. Avec toutes celles et tous ceux pour qui le français est une chance.

Olivier Poivre d’Arvor,

Directeur de France Culture

 

 

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Le français est une chance (1/4) : « Bonne chance, good luck ! »

Un documentaire Radio Canada de Jean-Philippe Pleau et Marie-Michèle Giguère

Vue du vieux-port et du centre-ville de Montréal © Gjm 130

 

Dans une formule éclatée et polyphonique, la Première Chaîne de Radio-Canada brosse un portrait impressionniste de l’état du français au Québec en donnant la parole à des experts, des citoyens, des artistes, des défenseurs de cette langue, mais également à ses détracteurs. Ce documentaire propose de nouveaux regards sur cette question qui suscite les passions depuis fort longtemps et révèle un enjeu en pleine transformation.

En 2013, le français au Québec est-il encore une chance ? Pour qui ? Pour combien de temps encore ?

Depuis une dizaine d’années, il est beaucoup question du recul du français au Québec, plus particulièrement à Montréal. L’Office québécois de la langue française prévoit même que dans 20 ans, le français sera devenu une langue minoritaire à Montréal. Quelles sont les manifestations et les conséquences de ce recul ? Ce recul est-il simplement statistique ? Quelles sont les pistes de solution pour préserver la langue française au Québec ?

Le Québec et le Canada sont des terres d’immigration. Comment les nouveaux arrivants s’approprient-ils le français ? Comment concilient-ils le besoin d’apprendre le français pour intégrer la société québécoise et l’anglais pour se tailler une place sur le marché du travail ?

Les particularités du parler québécois sont-elles des richesses ou des menaces pour notre langue ?

Quel est le rôle des industries culturelles d’ici dans la mise en valeur de la langue française ?

Avec : Mathieu Bock-Côté, sociologue et chroniqueur au Journal de Montréal, Gilles Gagné, sociologue, Denise Bombardier, journaliste et essayiste, Boucar Diouf, humoriste et conteur, Mononc' Serge, chanteur, Kim Thuy, écrivaine, Jérôme Landry, animateur à la station CHOI Radio X à Québec, Le groupe de musique Radio Radio, Paul Cargnello, chanteur, Pierre Curzi, comédien et homme politique, Sébastien Larochelle, étudiant.

 

Réalisation, recherche et narration : Jean-Philippe Pleau

Assistance à la recherche : Marie-Michèle Giguère

 

 

 

 

Écouter par notre lien interne :

Le français au Canada

 

Source : franceculture.fr, le 18 mars 2013

http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-le-francais-est-une-chance-14-%C2%AB-bonne-chance-good-luck-%C2%BB-2013-03-18

 

 

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Le français est une chance (2/4) : « Rêver le français en Suisse »

Un documentaire de Laurence Difélix et Patrick Lenoir

 

Vue sur Epesses et le Lavaux -

« On dit que les jeunes filles au pair alémaniques jetaient leur billet de train par la fenêtre en se promettant de ne jamais quitter la paradisiaque terre romande »

[own work - CC-BY-SA]

 

Perçue comme la passerelle entre le monde germanique et le Sud de l'Europe La partie francophone de la Suisse évoque pour les Suisses allemands, le sud, la gaîté... presque une porte ouverte sur la mer. Grâce à la Suisse romande, tout Suisse se sent un peu latin !

Une des manifestations les plus visibles de l'attrait pour la culture romande et francophone était, jusqu'à ces dernières années, le Welschlandjahr (année au pair en terre francophone) que faisaient de très nombreuses jeunes filles alémaniques. Parfois ces jeunes filles séduites par l'âme latine de la Romandie ou par le fils de la famille d'accueil, y restaient pour le reste de leur vie...

Certains milieux politiques populistes ont fait des Suisses romands leur cible privilégiée, critiquant leur légendaire oisiveté, leur goût pour les vacances et l'apéro. Aujourd'hui, le français est en perte de vitesse dans la partie germanophone du pays. Les jeunes filles au pair se font rares et vivent souvent cette année comme une punition. Dans la majorité des cantons alémaniques, le français est désormais enseigné après l'anglais et les librairies francophones suisses allemandes ferment leurs portes.

Pourtant, les études en économie des langues le prouvent, le français est bien une chance pour les Alémaniques, autant à titre individuel que pour les entreprises (ceux qui maîtrisent le français gagnent en moyenne 14% de plus que leurs collègues qui ne le maîtrisent pas).

Reportage des deux côtés de la Sarine.

Avec : des jeunes filles au pair d'hier et d'aujourd'hui, des élèves alémaniques et leurs enseignants, des Zurichois qui militent pour le maintien de la culture francophone dans leur ville, Christophe Büchi, correspondant NZZ* en Suisse romande et auteur de Mariage de raison, édition Zoé, 2001, et Francis Grin de l’Université de Genève, président de l'observatoire Économie-langues-formation.

*NZZ (Neue Zürcher Zeitung) : groupe de presse suisse

 

 

Production et réalisation : Laurence Difélix

Réalisation : Patrick Lenoir

 

 

 

 

 

Écouter par notre lien interne :

Le français en Suisse

 

Source : franceculture.fr, le 19 mars 2013

http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-le-francais-est-une-chance-24-%C2%AB-rever-le-francais-en-suisse-%C2%BB-2013-03-15

 

 

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Le français est une chance (3/4) : « Le français en Belgique, une chance ou une pomme de discorde ? »

Un documentaire de Pierre Magos et Baptiste Hupin

© RTBF

 

Il y a cinquante ans, le gouvernement belge demandait au Parlement de tracer la frontière linguistique. Elle sépare le pays en trois régions : La Flandre et le néerlandais ; la Wallonie et le Français et Bruxelles, région bilingue. À ces trois zones viendra s’ajouter plus tard la communauté germanophone à l’Est de la Belgique.

Cinquante plus tard, les chamailleries linguistiques empoisonnent toujours la vie politique belge. Et la volonté politique de voir une Wallonie et une Flandre unilingues ne se traduit pas encore sur le terrain, singulièrement en Flandre. Par ailleurs, Bruxelles, officiellement bilingue peine à s’exprimer en néerlandais.

Notre reportage part à la rencontre de ces francophones de Flandre, de ces flamands de Wallonie et d’une capitale Bruxelles. Comment vit-on sa francophonie en Flandre ? Comment expliquer l’assimilation des flamands de Wallonie ? Quel est l’avenir du modèle bilingue de Bruxelles, capitale de l’Europe ? Les conflits linguistiques trouveront-ils un jour une issue ou la Belgique est-elle condamnée au divorce ?

 

Production : Pierre Magos

Réalisation : Baptiste Hupin

 

 

 

 

Écouter par notre lien interne :

Les langues en Belgique

 

Source : franceculture.fr, le 20 mars 2013

http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-le-francais-est-une-chance-34-%C2%AB-le-francais-en-belgique-une-chance-ou-une-pom

 

 

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Le français est une chance (4/4) : « Le Nouchi, un Français copié décalé »

Un documentaire d'Arnaud Contreras et Jean-Philippe Navarre

Nash, académicienne du Nouchi © Arnaud Contreras

 

Argot des rues d’Abidjan, le nouchi est entré depuis quelques années dans une phase de reconnaissance. Entendu dans le monde entier grâce à la chanson « 1er Gaou » du groupe Magic System, les groupes de musique zouglou, coupé décalé, lu dans le livre « Allah n’est pas obligé » d’Ahmadou Kourouma, des études le consacrent en tant que « Français Populaire Africain ».

Désormais, on peut lire des éditoriaux, écouter des pièces de théâtre qui l’utilisent pour exprimer sentiments, couleurs et réalités mieux que ne pourrait le permettre le « Français classique » ou le « Français de Moussa».

Par ailleurs, c’est sur les réseaux sociaux et sur l’Internet que l’on peut au mieux percevoir cette expansion : sur Facebook et Twitter, des utilisateurs qui préféraient s’exprimer en anglais reviennent à l’utilisation de ce Français qui mute. Langue comprise par un grand nombre y compris dans des pays anglophones et lusophones le Nouchi modifie la carte de la zone francophone en Afrique. En outre, il permet de dépasser les barrières des catégories socioprofessionnelles : reflet dans les années 80 et 90 d’une certaine marginalité, il est aujourd’hui également utilisé par des hommes politiques et intellectuels.

Lors de nos enregistrements à Abidjan, des rues des quartiers populaires, aux antichambres feutrées des ministères, nous sommes allés à la rencontre de ceux qui parlent et chantent le Nouchi tant dans leur sphère privée que professionnelle, avec comme fil directeur une question ouverte :

Le Nouchi est-il une chance pour le français ?

Avec : Yehni Djidji, écrivain, scénariste et éditrice, Cyriac Gbogou, membre du réseau de blogs francophones Mondoblog, Maurice Bendaman, écrivain, Ministre de la Culture et de la Francophonie, RageMan, rappeur et producteur, Lassane Zohoré, directeur de la rédaction du journal Gbich, Nash, chanteuse et « académicienne du Nouchi » (photo), Rémi Yao, Enseignant-chercheur à l’ISTC, Suy Kahofi, journaliste.

 

Production : Arnaud Contreras

Réalisation : Jean-Philippe Navarre

 

 

 

 

 

Écouter par notre lien interne :

Le nouchi, langue franco-africaine

 

Source : franceculture.fr, le 21 mars 2013

http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-le-francais-est-une-chance-44-%C2%AB-le-nouchi-un-francais-copie-decale-%C2%BB-2013-03-

 

 

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Le statut, le rôle et l'influence du français dans les organisations internationales

 

-- Pourquoi le français doit-il est promu avec d'autres grandes langues de civilisation ?

-- Le statut du français (écrit et parlé) à l'ONU (organes principaux) et dans la "famille ONU".

-- Les textes et la pratique (quelle utilisation réelle de la langue ?).

-- Le français hors ONU, dans des organisations à vocation universelle ou à vocation régionale (OMC, CPI, OSCE...).

-- La relation à l'anglais (vaste question...).

-- Le français comme langue diplomatique : atouts et handicaps.

Dominique Hoppe est président de l'Assemblée des fonctionnaires francophones des organisations internationales (AFFOI)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : franceculture.fr, le 20 mars 2013

http://www.franceculture.fr/emission-les-enjeux-internationaux-le-statut-le-role-et-l-influence-du-francais-dans-les-organisatio

 

 

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Francophonie :

Pourquoi des pays francophones africains choisissent-ils l’anglais comme langue officielle ?  

Plusieurs pays africains francophones ont décidé d’adopter l’anglais comme deuxième langue officielle.

Le Gabon l’a décidé, le Rwanda s’était exécuté après le génocide de 1994, le Burundi a déposé une demande d’adhésion au Commonwealth, etc.

Certes, chacun fait ce qu’il veut chez soi ; la mondialisation économique s’y prête ; on y discerne un besoin de reconnaissance internationale ; les Français sont souvent les plus serviles (par snobisme ou par paresse) à l’égard de l’anglais.

Mais un tel choix africain constitue un véritable pied-de-nez à la francophonie, pourtant bonne mère, et généreuse ; l’anglais est tout autant la langue du colonisateur et les anciennes colonies anglophones ne s’entichent pas pour autant du français ; de telles décisions auront des conséquences économiques considérables ; un nouveau cartiérisme (« la Corrèze avant le Zambèze ») peut se développer, etc.

Bref, il ne s’agit pas d’une petite affaire.

 

 

Clément Duhaime est administrateur de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF)

Source : franceculture.fr, le 6 février 2013

http://www.franceculture.fr/emission-les-enjeux-internationaux-francophonie-pourquoi-des-pays-francophones-africains-choisissent

 

 

 

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Que doit le français à la langue gauloise ?

 

Monnaie d’argent gauloise, imitant l'iconographie romaine. Profil de guerrier celte avec nattes et torque Loïc de Cargoüet, Inrap ©

 

Que doit le français à la langue gauloise ? Les Gaulois ont privilégié l’oralité, peut-être est-ce pour cela que leurs textes sont si rares. Il en existe toutefois d’exceptionnels. Que devons nous à cette langue, pourquoi le latin réussit-il à la supplanter ?
 

Invité : Xavier Delamarre, linguiste français

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : franceculture.fr, le 20 mars 2013

http://www.franceculture.fr/emission-le-salon-noir-que-doit-le-francais-a-la-langue-gauloise-2013-03-20

 

 

 

 

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