Affichage en français : le MQFL félicite une
multinationale
Le
conseil d’administration du Mouvement Québec français des Laurentides (MQFL)
se réjouit de la décision des dirigeants de Walmart à Saint-Jérôme,
d’afficher leur raison sociale avec un générique en français.
La compagnie a en effet ajouté un
générique en français « Super centre
Walmart » tel que l’exige la Charte
de la langue française.
Résistances
Le MQFL tient à souligner ce fait
devant le grand nombre de commerces
qui s’affichent toujours avec des
bannières en anglais seulement. Par
ailleurs le MQFL exprime le souhait
que cet exemple soit suivi par
d’autres dirigeants dans cet
environnement commercial des grands
centres commerciaux et déplore que
l'on voit encore trop de "Costco
Wholesale", "Payless Shoes Source",
"EBGames" et bien d’autres raisons
sociales unilingues anglaises.
Réjean Arsenault, président du MQFL,
déplore la résistance de certaines
compagnies qui compromettent le
visage français, de notre région, en
s’affichant seulement en anglais.
Selon le président, ce manque de
respect de l’identité francophone du
Québec pollue l’environnement visuel
et fait de nos centres commerciaux
de pâles copies de ceux des
États-Unis ou du reste du Canada.
Le MQFL encourage les consommateurs
à agir maintenant pour contrecarrer
cette tendance à l’anglicisation du
paysage des Laurentides en faisant
connaître leurs désaveux aux
dirigeants des commerces fautifs.
Le dynamisme de nos amis québécois pour défendre et
promouvoir la langue française est remarquable. À l'heure où en
France notre langue recule dans presque tous les domaines au profit de
l'anglais, où nos députés votent, dans la plus totale inconscience,
l'article II du projet de loi de la ministre Fioraso consistant à
accepter l'enseignement EN anglais dans nos universités et grandes
écoles, le combat des Québécois pour défendre la langue française est un
exemple à suivre.
Alors que chez nous la loi Toubon censée venir au secours de notre
langue, est appliquée à minima et risque donc, par la force des choses,
de disparaître, court-circuitée, qui plus est, par le droit européen, au
Québec, on renforce la loi qui régit l'emploi de la langue française
(loi 101).
L'exemple donné ci-en-haut est frappant : pour conserver le caractère
francophone de leur pays, pour que visuellement, à travers les enseignes
commerciales, le Québec s'affiche en français, les Québécois exigent que
les appellations, les enseignes, les marques, les bannières dont le nom
déposé n'est pas en français, soit précédé d'un générique explicatif en
français.
Ainsi, la grande chaîne de magasins Walmart a-t-elle mis à Saint-Jérôme,
pour franciser son appellation, c'est-à-dire pour lui donner un
caractère francophone, le mot « Supercentre ».
Pour la petite histoire, sachez que le jeudi 7 juin 2013, nous avions
rendez-vous à Nîmes avec une équipe de reporteurs d'une télévision
coréenne (EBS). Ces personnes qui nous ont connus grâce à notre
site de l'inter-réseau, étaient intéressées par l'action que nous menons
actuellement à Nîmes contre l'affichage bilingue illicite des monuments
de la ville. Ils nous ont donc filmés en train de coller des
autocollants sur des panneaux fautifs, et ont entendu nos explications
sur cette affaire.
Ensuite, pour leur expliquer le tract, ci-dessous, nous les avons
conduits à la rue de l'Aspic, la grande rue piétonne de Nîmes où une
enseigne sur deux est en anglais. Là aussi, ils nous ont filmés, ils
nous ont filmés en train de prendre des photos des enseignes en anglais
comme si nous préparions le tract. Ensuite, pour les besoins du
reportage, nous avons demandé à quelques commerçants le pourquoi de leur
enseigne en anglais. Un a bien voulu nous répondre devant la caméra : la gérante de la boutique "Ice Watch".
Celle-ci, fort sympathique, nous a dit que le nom de sa boutique était
un nom déposé et que l'on ne pouvait pas le changer. Que "Ice Watch"
était une création d'un belge francophone, de Bastogne, en Wallonie et
qu'il avait certainement donné ce nom anglais pour faire plus
« international ». Quand nous lui demandâmes si elle connaissait la loi
Toubon, elle nous répondit que non. Nous lui firent part aussi qu'au
Québec, en vertu de la loi 101 sur la langue française, l'enseigne en anglais de sa boutique
devrait être précédée d'un générique explicatif en français de « Montres
»,
par exemple. « Pourquoi pas ! », nous dit-elle.
Le reportage sera diffusé en Corée en octobre, nous aurons alors la
possibilité de le passer sur notre site.
En premier, l'enseigne telle qu'elle
est actuellement,
en second, telle qu'elle devrait être
si nous avions une politique linguistique digne de ce nom, en France.
Rappel
de nos
vidéos
sur le
sujet :
Magasins
anglo-colonisés
à Nîmes
!
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