Sujet :

Élection municipales à Montréal : pousser les candidats à traiter la question de la langue !

Date :

01/11/2013

Du Mouvement Québec français (courriel : info(chez)quebecfrancais.org)

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Extrait du bimensuel électronique du Mouvement Montréal français (MMF)

« Quand nous défendons le français chez nous, ce sont toutes les langues du monde

que nous défendons contre l’hégémonie d’une seule ».  Pierre Bourgault

Visitez le site : http://quebecfrancais.org/

 

 

 

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Le Mouvement Montréal français pousse les candidats à traiter de la langue

Divers mouvements nationalistes déplorent que la défense de la langue française ne fasse pas partie des priorités des divers candidats qui se font la lutte au cours des élections municipales montréalaises.

Montréal en français !

 

Dans la région de Montréal, la proportion de gens qui ne parlent que le français à la maison est passé de 62,4% en 2001 à 59,8% en 2006, puis à 56,5% en 2011. Photo archives La Presse

 

Le Mouvement Montréal Français (MMF) avait invité les partis et les candidats indépendants à se prononcer sur le sujet, mais seulement cinq aspirants à une fonction élective se sont présentés à un point de presse tenu devant l'Hôtel de Ville, dimanche matin.

Denis Coderre et Mélanie Joly n'ont délégué aucun représentant. Un troisième, Michel Brûlé, qui selon les organisateurs, avait confirmé sa présence, a plutôt brillé par son absence.

Ces absences n'ont pas passé inaperçues, note le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et du Mouvement Québec français, Mario Beaulieu.

M. Beaulieu a dénoncé « le peu d'attention accordée à la question linguistique ». Selon lui, ce résultat démontre « qu'il va falloir travailler encore beaucoup plus fort pour que l'enjeu linguistique devienne incontournable ». Il entend continuer de talonner les futurs élus pour qu'ils dotent Montréal d'une politique linguistique formelle.

Il affirme que les services municipaux doivent « toujours être offerts en français d'abord que ce soit les services téléphoniques ou encore ceux qui sont proposés dans les transports en commun ».

De son côté, le porte-parole du MMF, le comédien Denis Trudel, estime lui aussi qu'il importe de continuer d'exercer de la pression sur la classe politique.

Il espère que l'exercice de dimanche aura permis de remettre le français à l'avant-scène, car cet enjeu a été, à son avis, « un peu évacué » durant la campagne électorale. Or, à ses yeux, ce thème est « fondamental » pour que « la culture française puisse vivre à Montréal, puisse s'épanouir ».

M. Trudel pense que bien des politiciens actifs ou en devenir hésitent à s'aventurer sur le terrain linguistique sous prétexte qu'« il y a beaucoup d'anglophones sur le territoire de la Ville de Montréal et ... que les candidats ont l'impression que s'ils se mouillent pour le français, ils vont s'aliéner cette communauté. »

Denis Trudel souhaite qu'ils se défassent de cette idée et qu'ils arrêtent également de penser que « tout se décide à Québec » lorsque vient le temps d'assurer la protection de la langue.

« À Montréal, il y a des fonctionnaires, il y a de l'affichage, il y a des communications avec les citoyens qui doivent respecter l'esprit de la loi 101 », explique-t-il.

Le porte-parole du MMF ajoute que les futurs élus de Montréal doivent absolument garder en tête que « le français c'est la langue commune » et que, par conséquent, il faut qu'ils s'engagent à en faire la promotion « dans les communications de la Ville, dans les dépliants, dans les réunions du conseil ».

M. Trudel juge que les citoyens ont aussi leur bout de chemin à faire « pour préserver le visage francophone » de la métropole.

Il déplore, d'ailleurs, le fait que le Montréalais moyen se montre plutôt mou quand vient le temps de défendre le français.

Pour que les choses puissent éventuellement changer, il soutient que la mentalité collective devra évoluer.

« J'ai l'impression que, linguistiquement parlant, les francophones sont restés un peu colonisés. On voit encore l'anglais comme la langue du maître. Souvent, on a de la misère à se planter les deux pieds à terre pour dire ça va se passer en français », précise-t-il.

S'il faut en croire M. Trudel, le résultat de ce complexe d'infériorité est que « dès qu'il y a quelques francophones qui rencontrent un anglophone, tout le monde se met à jaser en anglais comme si ça nous élevait de parler en anglais ».

 

Source : lapresse.ca, le dimanche 27 octobre 2013

http://www.lapresse.ca/actualites/elections-municipales-2013/201310/27/01-4704197-le-mouvement-montreal-francais-pousse-les-candidats-a-traiter-de-la-langue.php

 

 

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Langue française à Montréal

Les candidats invités se positionner

Par Annabelle Caillou | Agence QMI

À Montréal, on se bat pour le français !Le Mouvement Montréal Français (MMF) invite les candidats à la mairie de Montréal à présenter leurs engagements pour sauvegarder la langue française.

«Le français est un enjeu fondamental, malheureusement il a été évacué de la campagne électorale», a déclaré le porte-parole du MMF, Denis Trudel, dimanche, devant l'hôtel de ville.

Il trouve honteux que certains candidats hésitent à se positionner sur la question linguistique « de peur de perdre des votes ».

La candidate dans Villeray pour Coalition Montréal, Elsie Lefebvre, a rappelé que son parti souhaitait nommer une personne responsable de la vitalité du français à Montréal, dans le comité exécutif.

« Il faut respecter la Charte de la langue française, Montréal n'est pas une ville bilingue », a déclaré la candidate indépendante à la mairie, Patricia Tulasne. Selon elle, c'est un atout pour Montréal d'être la seule grande ville francophone en Amérique du Nord.

Le candidat dans Villeray pour Projet Montréal, Robert Prévost croit quant à lui qu'il faut stopper l'exode des familles. « Montréal perd 10 000 ménages chaque année, souvent des francophones. Il faut agir vite pour sauver notre langue », a-t-il dit.

Denis Trudel a indiqué qu'aucun candidat de l'équipe de Denis Coderre ou de celle de Mélanie Joly n'a pris la peine de venir défendre la langue française lors de ce rassemblement.

 

Source : tvanouvelles.ca, le dimanche 27 octobre 2013

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2013/10/20131027-130143.html

 

 

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Élections municipales 2013 : nous en avons assez !

Discours du président d’Impératif français devant l’Hôtel de Ville de Montréal à l’occasion d’une manifestation organisée par le Mouvement Montréal  français le 27 octobre. Les propos de M. Perreault à Montréal s’appliquent à l’ensemble des villes du Québec.

Impératif français à Montréal

 

Nous en avons assez !

- N’en avez-vous pas assez du silence et de la complicité de ces politiciens en faveur de l’anglicisation systématique de Montréal ?

- N’en avez-vous pas assez de ces politiciens qui refusent de faire de Montréal une ville française ?

- N’en avez-vous pas assez de ces politiciens qui refusent de promouvoir Montréal comme grande métropole québécoise et canadienne de langue françaisea?

- N’en avez-vous pas assez de ces politiciens qui refusent de reconnaître que Montréal est une grande ville internationale de langue française ?

- N’en avez-vous pas assez de ces politiciens qui refusent, à  la lumière du recul du français, de s’engager résolument à faire du français, la langue commune d’usage public ?

- N’en avez-vous pas assez de ces politiciens qui refusent de faire du français, la langue commune de la diversité ?

- N’en avez-vous pas assez de ces politiciens qui refusent  de dire que tout le monde au Québec est censé connaître et parler français, sinon l’apprendre ?

- N’en avez-vous pas assez de ces politiciens qui refusent de cesser de bilinguiser, d’angliciser systématiquement les services municipaux ?

- N’en avez-vous pas assez de ces politiciens qui refusent de déclarer que tout ce qui est en français s’adresse à tout le monde ?

- N’en avez-vous pas assez de ces politiciens qui refusent de participer à la cohésion, au rapprochement par le partage du français comme langue commune ?

À Montréal, on parle français !

N’en avez-vous pas assez de ces politiciens qui vous écrasent, vous infériorisent, vous banalisent, vous marginalisent, vous défrancisent, vous anglicisent ?

Assez, c’est assez !

Mais, il semble que certains politiciens n’aient pas encore compris. En effet, voici ce qu’ont laissé entendre certains candidats à la mairie de Montréal lors du débat organisé par la station de radio polémiste anglophone CJAD,

   - c’est qu’une fois élus, ils angliciseront davantage Montréal ;

   - c’est qu’une fois élus, ils s’assureront que les anglophones et allophones n’auront pas à être exposés au français, encore moins à l'apprendre ! Quelle horreur !

   - c’est qu’une fois élus, ils feront de Montréal la ville du "Press nine" mur à mur !

   - c’est qu’une fois élus, le droit de travailler en français des employés municipaux ne sera pas plus qu’un droit fantoche !

Nous en avons assez !

 

 

Source : imperatif-francais.org, le lundi 28 octobre 2013

Possibilité de réagir sur :

http://www.imperatif-francais.org/s1-articles/c116-2013/elections-municipales-2013-nous-en-avons-assez/

 

 

 

 

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