Découvrez War Raok, la voix de la nation bretonne, LE magazine de la résistance bretonne et européenne !

Madame, Monsieur,

War raok ! Mouez Breizh, la voix de la nation bretonne est une revue authentiquement bretonne et réellement engagée dans le combat national breton.

Arts, politique, actualités, écologie, histoire, patrimoine, religion etc., sont autant de sujets que nous abordons sans faux semblants ni complaisance.

War Raok ! est la revue de tous les Bretons, revue unique et moderne qui exprime des idées généreuses et des vérités dans un esprit libre et indépendant.

War Raok ! affiche fièrement une attitude dissidente, elle est indispensable à l’éveil du peuple breton et à la renaissance d’une identité forte.
C’est un véritable outil de démocratisation et de libération des esprits du formatage de l’idéologie unique.

Ainsi nous devons retrouver la voie de la raison et les grandes règles de l’esprit celte et européen, la voie d’une nouvelle dissidence, d’une nouvelle résistance. Notre dissidence n’est pas seulement réfléchir, c’est aussi agir autrement.
Voilà le choix de la revue.

N'hésitez donc pas à rejoindre le combat pour une Bretagne maîtresse de son destin, une Bretagne heureuse, une Bretagne souveraine dans l’Europe des peuples en marche.

Abonnez-vous et faites abonner tous les amoureux de notre belle Bretagne.

Tant qu’il y aura des Bretons debout, la Bretagne vivra.

Padrig Montauzier, directeur de la publication

Courriel : contact@war-raok.eu

Site : http://www.war-raok.eu/War_Raok/Bienvenue.html

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Réaction de Matthieu Varnier :

« résistance bretonne et européenne » :

 Je crains que vous ne poussiez l'absurdité un peu loin ; à quoi bon sortir de la France, dont vous utilisez par ailleurs la langue et avec qui une part évidemment prépondérante de la population « bretonne » a de claires affinités, pour entrer dans le giron de l'empire européen, pour n'être, non une « nation », mais une « euro-région » parmi d'autres -- donc finalement toujours conserver une tutelle ?

« une Bretagne souveraine dans l’Europe des peuples en marche »

Votre choix, pour paradoxal qu'il soit, est de plus abscond, -- j'oserais même « stupide » : l'UE a montré, directive après directive, dans son fonctionnement quotidien comme dans ses institutions formelles, le poids (négligeable) qu'elle donnait à l'expression populaire. Vous vous donnez une capitale plus lointaine et des maîtres plus distants, vous diluez la voix « de la Bretagne » dans le concert et la cacophonie, non de 22 régions, mais de centaines de futures « euro-régions », voilà bien ce que vous aurez du mal à expliquer à vos ouailles.

À cette heure où il est de bon ton d'être anti-Français, régionalisant et surtout, par dessus tout, pro-UE, votre « fière dissidence » est d'une terrible... banalité. Je suis même surpris de la fierté que vous parvenez à trouver dans un acte de « sédition » aussi plat, aussi peu risqué, aussi consensuel et aussi encouragé. Il n'est jusqu'au président de cette France haïe qui ne promette décentralisation sur référendum régional et Chartes à satiété.

La Bretagne possède une grande culture, et l'héritage, beaucoup plus divers que les prosélytes bretonnants veulent souvent bien l'admettre, d'un haut moyen-âge riche et coloré. Pour autant, depuis des siècles, cette culture est adossée à des consensus qui la dépassent, qui la complètent, et lui donnent sa place, propre et légitime, au sein de la nation française.

Qu'allez-vous inventer de convergences de circonstance avec « l'Europe », en passant par dessus la France, qu'allez-vous croire avoir en commun avec un bavarois ou un catalan qui vous donnerait de meilleures lois ? Quelle stratégie politique, quel avenir pour cette Bretagne minuscule et sans ressource, lorsque la « souveraineté » fantoche et euro-vassalisée que vous réclamez avec si peu d'à propos vous aura été accordée ? Vous « exporterez » du cidre vers la Normandie ? -- Et quel avenir pour la population « bretonne » ? Lui enseignerez-vous encore le français, ou directement la nouvelle langue fédérale, l'anglais, à coté du breton recomposé ? (Et croyez-vous sincèrement que le breton survivrait mieux dans l'étouffant étau d'un anglais officiel, alors que cette langue invasive s'impose déjà partout sans même un tel encouragement ? Quelle place laisserait l'anglais-des-affaires au breton que le français n'offre pas déjà, et avec de meilleures garanties -- ne serait-ce que parce qu'il est lui même aussi occupé à se défendre... ?).

Je vous laisse à vos sordides illusions, en l'espoir que vous saurez, du moins, porter un regard moins candide sur le nouvel empire que vous souhaitez pour votre duché...

M.V.