Sujet :

Ne nous excusons pas de ne pas parler anglais !

Date :

11/06/2009

De Mario Beaulieu (courriel : communications(chez)montrealfrancais.org)  

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Extrait du bimensuel électronique du Mouvement Montréal français (MMF)

« Quand nous défendons le français chez nous, ce sont toutes les langues du monde

que nous défendons contre l’hégémonie d’une seule ».  Pierre Bourgault

Visitez le site : http://quebecfrancais.org/

 

 

 

 

Aux chefs de file québécois et autres aspirants à la mairie de Montréal et au poste de premier ministre du Québec !

 

Plus jamais les Québécois ne tolèreront qu’un de leurs chefs de file se laisse humilier en public parce qu’il, ou elle, ne maîtrise pas l’anglais, ou toute autre langue, que la langue officielle de la Nation, le français.

Il y a trente-deux ans, en 1977, la Loi 101 consacrait le français, seule langue officielle du Québec, la langue du travail, la langue des communications, la langue de son gouvernement et de son administration publique, la langue de l’enseignement, la langue d’intégration des nouveaux Québécois, la langue commune, quoi !

Aujourd’hui, en juin 2009, le peuple québécois subit l’humiliation de l’incident « Louise Harel, candidate à la mairie de Montréal qui ne maîtrise pas l’anglais » qui suit de quelques mois l’incident «  Pauline Marois candidate au poste de première ministre du Québec qui ne maîtrise pas l’anglais » !

Les Québécois subissent l’humiliation de voir à la télévision deux personnalités québécoises d’envergure, deux femmes en plus dans un Québec qui est d’une certaine façon un modèle dans le dossier de l’égalité femme/homme, deux de leurs chefs de file qui promettent devant les journalistes au Québec de suivre des cours d’anglais pour pouvoir répondre à quelques-unes de leurs questions en anglais !

Les Québécois vont-ils tolérer qu’un de leurs chefs ou aspirants-chefs se fasse humilier ainsi chez nous en public parce qu’il, ou elle, ne maîtrise pas l’anglais, une langue autre que la langue officielle de la nation québécoise ?

Aujourd’hui, en 2009, 32 ans après l’adoption de la Loi 101, les Québécois vont-ils tolérer qu’un de leurs chefs ou aspirants-chefs envoie ainsi un puissant message dévastateur à nos nouveaux Québécois ? Ces immigrants arrivant au Québec avec des compétences certaines, mais qui doivent souvent travailler 40 heures par semaine au salaire minimum en plus de suivre des cours de français de 30 heures par semaine tout en tentant de s’intégrer au Québec et en essayant de fonder une famille ?

Ce message dévastateur envoyé aux nouveaux Québécois par nos leaders qui acceptent de se faire humilier en public est le suivant :

 

« On vous dit en arrivant que le français est la seule langue officielle au Québec,

voilà pourquoi vous devez suivre des cours de français.

Mais, ce n’est pas vrai que c’est suffisant et même si important que ça d’apprendre le français.

Regardez-moi, chef québécois de grande expérience,

je dois me soumettre moi aussi à apprendre l’anglais au Québec, puisque certains anglophones l'exigent ! »

 

Plus jamais les Québécois ne doivent accepter que leurs chefs ou aspirants-chefs acceptent ainsi de se faire humilier ! Sinon, c’est le début de la louisianisation du Québec et du "Sorry, I don’t speak French".

Les Québécois s’attendent à ce que leurs chefs ou aspirants-chefs se tiennent debout devant de telles tentatives d’intimidation ! »

 

Georges Le Gal

 

 

 

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